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« Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France » : différence entre les versions

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{{Infobox Séisme
{{Infobox Séisme
|nom = Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France
|nom = Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France<br>(ou « Séisme du Teil »)
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Le '''séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France''' est un [[séisme]] de [[Magnitude (sismologie)|magnitude]] 5,4 sur l'[[échelle de Richter]] (''M<sub>Lv</sub>'') et 4,8 sur l'[[échelle de magnitude de moment]] (''M<sub>W</sub>'') qui a frappé le centre de la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] et ses alentours le {{date|11 novembre 2019}}. Son [[épicentre]] est situé près de la commune du [[Le Teil|Teil]] en [[Ardèche (département)|Ardèche]]. Les secousses sont largement ressenties au-delà de la région [[Auvergne-Rhône-Alpes]]<ref name="franceseisme" />.
Le '''séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France''' (aussi dit « Séisme du Teil ») est un [[séisme]] de [[Magnitude (sismologie)|magnitude]] 5,4 sur l'[[échelle de Richter]] (''M<sub>Lv</sub>'') et 4,8 sur l'[[échelle de magnitude de moment]] (''M<sub>W</sub>'') qui a frappé le centre de la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] et ses alentours le {{date|11 novembre 2019}}. Son [[épicentre]] est situé près de la commune du [[Le Teil|Teil]] en [[Ardèche (département)|Ardèche]]. Les secousses sont largement ressenties au-delà de la région [[Auvergne-Rhône-Alpes]]<ref name="franceseisme" />.


La faille a été rapidement localisée par les scientifiques à l'ouest de la commune du Teil<ref name=exp>{{Lien web|titre=ARDÉCHE . Séisme du Teil : les experts ont trouvé la faille mais pas encore la cause|url=https://www.ledauphine.com/edition-drome-ardeche-nord-privas/2019/11/20/seisme-du-teil-les-experts-ont-trouve-la-faille-mais-pas-encore-la-cause|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-22}}</ref>.
La faille a été rapidement localisée par les scientifiques à l'ouest de la commune du Teil<ref name=exp>{{Lien web|titre=ARDÉCHE . Séisme du Teil : les experts ont trouvé la faille mais pas encore la cause|url=https://www.ledauphine.com/edition-drome-ardeche-nord-privas/2019/11/20/seisme-du-teil-les-experts-ont-trouve-la-faille-mais-pas-encore-la-cause|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-22}}</ref>.
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Le tremblement de terre s'est produit dans la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] vers 11h52 le {{date-|11 novembre 2019}}<ref name=azur>{{Lien web|titre=Montelimar : séisme du 11 novembre 2019 - Azurseisme|url=https://www.azurseisme.com/Seisme-de-Montelimar.html|site=www.azurseisme.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>, jour de la [[Armistice du 11 novembre 1918|commémoration de l'armistice]] signant la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Il a été fortement ressenti dans les environs de [[Montélimar]] ([[Drôme (département)|Drôme]]). La secousse n'a duré que quelques secondes<ref>{{Lien web|nom1=BFMTV|titre=« Ça a duré une dizaine de secondes, mais ça a eu le temps de tout casser dans la maison », ce témoin raconte le séisme dans la Drôme|url=https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ca-a-dure-une-dizaine-de-secondes-mais-ca-a-eu-le-temps-de-tout-casse-dans-la-maison-ce-temoin-raconte-le-seisme-dans-la-drome-1200661.html|éditeur=BFMTV|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Les témoins ont d'abord cru à une explosion<ref>{{Lien web|titre=CREST. Séisme : « J’étais dans mon bain quand soudain j’ai cru à une explosion »|url=https://www.ledauphine.com/actualite/2019/11/11/j-etais-dans-mon-bain-quand-soudain-j-ai-cru-a-une-explosion|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>, pensant à tort qu'un incident était survenu dans l'une des deux [[Centrale nucléaire du Tricastin|centrales nucléaires du Tricastin]] ou de [[Centrale nucléaire de Cruas-Meysse|Cruas-Meysse]] situées à une vingtaine de kilomètres du foyer du séisme<ref>{{Lien web|titre=ENVIRONNEMENT. Centrale de Cruas : « Aucun dommage particulier relevé » après le séisme|url=https://www.ledauphine.com/actualite/2019/11/13/apres-le-seisme-aucun-dommage-particulier-n-a-ete-releve-d-apres-le-directeur-de-la-centrale-de-cruas|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>.
Le tremblement de terre s'est produit dans la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] vers 11h52 le {{date-|11 novembre 2019}}<ref name=azur>{{Lien web|titre=Montelimar : séisme du 11 novembre 2019 - Azurseisme|url=https://www.azurseisme.com/Seisme-de-Montelimar.html|site=www.azurseisme.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>, jour de la [[Armistice du 11 novembre 1918|commémoration de l'armistice]] signant la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Il a été fortement ressenti dans les environs de [[Montélimar]] ([[Drôme (département)|Drôme]]). La secousse n'a duré que quelques secondes<ref>{{Lien web|nom1=BFMTV|titre=« Ça a duré une dizaine de secondes, mais ça a eu le temps de tout casser dans la maison », ce témoin raconte le séisme dans la Drôme|url=https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ca-a-dure-une-dizaine-de-secondes-mais-ca-a-eu-le-temps-de-tout-casse-dans-la-maison-ce-temoin-raconte-le-seisme-dans-la-drome-1200661.html|éditeur=BFMTV|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Les témoins ont d'abord cru à une explosion<ref>{{Lien web|titre=CREST. Séisme : « J’étais dans mon bain quand soudain j’ai cru à une explosion »|url=https://www.ledauphine.com/actualite/2019/11/11/j-etais-dans-mon-bain-quand-soudain-j-ai-cru-a-une-explosion|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>, pensant à tort qu'un incident était survenu dans l'une des deux [[Centrale nucléaire du Tricastin|centrales nucléaires du Tricastin]] ou de [[Centrale nucléaire de Cruas-Meysse|Cruas-Meysse]] situées à une vingtaine de kilomètres du foyer du séisme<ref>{{Lien web|titre=ENVIRONNEMENT. Centrale de Cruas : « Aucun dommage particulier relevé » après le séisme|url=https://www.ledauphine.com/actualite/2019/11/13/apres-le-seisme-aucun-dommage-particulier-n-a-ete-releve-d-apres-le-directeur-de-la-centrale-de-cruas|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>.


La surprise vient du fait qu'un tremblement de terre de cette importance n'avait pas été ressenti depuis 1873<ref name=azur/>{{,}}<ref name=plus>{{Lien web|titre=La région de Montélimar frappée par son séisme le plus puissant jamais enregistré - notre-planete.info|url=https://www.notre-planete.info/actualites/281-seisme-Montelimar-112019|site=www.notre-planete.info|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Il s'agit d'une zone sismique connue par la communauté scientifique mais relativement peu active<ref>{{article|périodique=Ouest-France|titre=Séisme en Ardèche. Pourquoi le tremblement de terre a surpris tout le monde|url=https://www.ouest-france.fr/monde/catastrophes/seisme/seisme-en-ardeche-voici-pourquoi-le-tremblement-de-terre-surpris-tout-le-monde-6604956|site=Ouest-France.fr|date=2019-11-12|consulté le=2019-11-30}}</ref>. « La magnitude de ce séisme apparaît exceptionnelle au regard notamment de la faible sismicité historique dans cette zone », écrit le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] dans une note publiée le {{date-|14 novembre}}<ref>{{Lien web|titre=Séisme en Ardèche : premières observations et missions de terrain {{!}} BRGM|url=https://www.brgm.fr/actualite/seisme-ardeche-premieres-observations-missions-terrain|site=www.brgm.fr|consulté le=2019-11-30}}</ref>.
La surprise vient du fait qu'un tremblement de terre de cette importance n'avait pas été ressenti depuis [[1873]]<ref name=azur/>{{,}}<ref name=plus>{{Lien web|titre=La région de Montélimar frappée par son séisme le plus puissant jamais enregistré - notre-planete.info|url=https://www.notre-planete.info/actualites/281-seisme-Montelimar-112019|site=www.notre-planete.info|consulté le=2019-11-30}}</ref> ni prévue dans cette région où le [[risque nucléaire]] et industriel est également élevé<ref>Ampuero J.P et al. (2020) The November 11 2019 Le Teil, France M5 earthquake: a triggered event in nuclear country. EGU General Assembly, 4–8 May 2020 </ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Hervé |nom1=Jomard |prénom2=Edward Marc |nom2=Cushing |prénom3=Luigi |nom3=Palumbo |prénom4=Stéphane |nom4=Baize |titre=Transposing an active fault database into a seismic hazard fault model for nuclear facilities – Part 1: Building a database of potentially active faults (BDFA) for metropolitan France |périodique=Natural Hazards and Earth System Sciences |volume=17 |numéro=9 |date=2017-09-20 |issn=1684-9981 |doi=10.5194/nhess-17-1573-2017 |lire en ligne=https://nhess.copernicus.org/articles/17/1573/2017/ |consulté le=2020-09-08 |pages=1573–1584}}</ref>. Il s'agit d'une zone sismique connue par la communauté scientifique mais relativement peu active<ref>{{article|périodique=Ouest-France|titre=Séisme en Ardèche. Pourquoi le tremblement de terre a surpris tout le monde|url=https://www.ouest-france.fr/monde/catastrophes/seisme/seisme-en-ardeche-voici-pourquoi-le-tremblement-de-terre-surpris-tout-le-monde-6604956|site=Ouest-France.fr|date=2019-11-12|consulté le=2019-11-30}}</ref>. « La magnitude de ce séisme apparaît exceptionnelle au regard notamment de la faible sismicité historique dans cette zone », écrit le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] dans une note publiée le {{date-|14 novembre}}<ref>{{Lien web|titre=Séisme en Ardèche : premières observations et missions de terrain {{!}} BRGM|url=https://www.brgm.fr/actualite/seisme-ardeche-premieres-observations-missions-terrain|site=www.brgm.fr|consulté le=2019-11-30}}</ref>.


Deux faibles répliques du tremblement de terre ont été enregistrées près du Teil le [[13 novembre]] à 15h42 (magnitude 2,2 sur l'[[échelle de Richter]])<ref>{{Lien web|titre=Séisme en Ardèche : une réplique de magnitude 2,2 détectée ce mercredi|url=https://www.francebleu.fr/infos/environnement/seisme-en-ardeche-une-replique-de-magnitude-2-2-detectee-ce-mercredi-1573664384|site=France Bleu|date=2019-11-13|consulté le=2019-11-30}}</ref> et le [[23 novembre]] à 23h14 (magnitude 2,8)<ref>{{Lien web|titre=ARDÈCHE. La terre a de nouveau tremblé au Teil samedi soir|url=https://www.ledauphine.com/environnement/2019/11/23/une-replique-de-2-8-du-seisme-du-11-novembre-a-proximite-du-teil-ce-samedi-soir|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>{{,}}<ref name=plus/>.
Deux faibles répliques du tremblement de terre ont été enregistrées près du Teil le [[13 novembre]] à 15h42 (magnitude 2,2 sur l'[[échelle de Richter]])<ref>{{Lien web|titre=Séisme en Ardèche : une réplique de magnitude 2,2 détectée ce mercredi|url=https://www.francebleu.fr/infos/environnement/seisme-en-ardeche-une-replique-de-magnitude-2-2-detectee-ce-mercredi-1573664384|site=France Bleu|date=2019-11-13|consulté le=2019-11-30}}</ref> et le [[23 novembre]] à 23h14 (magnitude 2,8)<ref>{{Lien web|titre=ARDÈCHE. La terre a de nouveau tremblé au Teil samedi soir|url=https://www.ledauphine.com/environnement/2019/11/23/une-replique-de-2-8-du-seisme-du-11-novembre-a-proximite-du-teil-ce-samedi-soir|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>{{,}}<ref name=plus/>.
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Plusieurs équipes de scientifiques ont été déployées dans la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] dès le [[11 novembre]], jour-même du [[séisme]], afin d'analyser le tremblement de terre et de suivre son évolution<ref name=miss>{{Lien web|titre=Séisme du Teil : le CNRS lance une mission d’expertise pour éclairer son origine {{!}} CNRS|url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-le-cnrs-lance-une-mission-dexpertise-pour-eclairer-son-origine|site=www.cnrs.fr|consulté le=2019-11-30}}</ref>. L'[[épicentre]] du séisme a été rapidement localisé à l'ouest de la commune du [[Le Teil|Teil]] ([[Ardèche (département)|Ardèche]]), près de [[Montélimar]], grâce à des images satellitaires d’interférométrie radar<ref name=exp/>. L'information a permis d'affirmer que le phénomène est dû à la rupture de la « faille de La Rouvière », du nom d'un hameau du Teil, à proximité de la surface (entre {{unité|1 et 3 km}} de profondeur)<ref>{{Article|auteur1=|titre=Séisme du Teil : cause environnementale ou humaine ?|périodique=La Croix|date=2019-11-25|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences/Seisme-Teil-cause-environnementale-humaine-Le-CNRS-lance-etude-2019-11-25-1201062640|consulté le=2019-11-30|pages= }}</ref>. La zone de rupture s’étend sur {{unité|4 km}} de longueur, du Teil vers les villages de [[Saint-Alban-d'Ay|Saint-Alban]] et [[Saint-Thomé]] situés au sud-ouest<ref>{{Lien web|langue=en|titre=La faille sismique française a été cartographiée|url=https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/La_faille_sismique_francaise_a_ete_cartographiee|site=www.esa.int|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Le sol s'est affaissé d'environ {{unité|4 cm}} au nord de la faille et s'est élevé d'environ {{unité|8 cm}} au sud<ref>{{Lien web|titre=Le satellite Sentinel1 révèle la faille liée au séisme du 11 novembre 2019|url=https://www.cieletespace.fr/actualites/le-satellite-sentinel1-revele-la-faille-liee-au-seisme-du-11-novembre-2019|site=Ciel & Espace|consulté le=2019-11-30}}</ref>.
Plusieurs équipes de scientifiques ont été déployées dans la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] dès le [[11 novembre]], jour-même du [[séisme]], afin d'analyser le tremblement de terre et de suivre son évolution<ref name=miss>{{Lien web|titre=Séisme du Teil : le CNRS lance une mission d’expertise pour éclairer son origine {{!}} CNRS|url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-le-cnrs-lance-une-mission-dexpertise-pour-eclairer-son-origine|site=www.cnrs.fr|consulté le=2019-11-30}}</ref>. L'[[épicentre]] du séisme a été rapidement localisé à l'ouest de la commune du [[Le Teil|Teil]] ([[Ardèche (département)|Ardèche]]), près de [[Montélimar]], grâce à des images satellitaires d’interférométrie radar<ref name=exp/>. L'information a permis d'affirmer que le phénomène est dû à la rupture de la « faille de La Rouvière », du nom d'un hameau du Teil, à proximité de la surface (entre {{unité|1 et 3 km}} de profondeur)<ref>{{Article|auteur1=|titre=Séisme du Teil : cause environnementale ou humaine ?|périodique=La Croix|date=2019-11-25|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences/Seisme-Teil-cause-environnementale-humaine-Le-CNRS-lance-etude-2019-11-25-1201062640|consulté le=2019-11-30|pages= }}</ref>. La zone de rupture s’étend sur {{unité|4 km}} de longueur, du Teil vers les villages de [[Saint-Alban-d'Ay|Saint-Alban]] et [[Saint-Thomé]] situés au sud-ouest<ref>{{Lien web|langue=en|titre=La faille sismique française a été cartographiée|url=https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/La_faille_sismique_francaise_a_ete_cartographiee|site=www.esa.int|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Le sol s'est affaissé d'environ {{unité|4 cm}} au nord de la faille et s'est élevé d'environ {{unité|8 cm}} au sud<ref>{{Lien web|titre=Le satellite Sentinel1 révèle la faille liée au séisme du 11 novembre 2019|url=https://www.cieletespace.fr/actualites/le-satellite-sentinel1-revele-la-faille-liee-au-seisme-du-11-novembre-2019|site=Ciel & Espace|consulté le=2019-11-30}}</ref>.


Très vite, l'hypothèse d'un impact de l'activité humaine dans la cause du séisme est envisagée. « L’hypothèse selon laquelle une interaction a pu avoir lieu entre la rupture sismique et une carrière positionnée juste au-dessus de la faille a déjà été étudiée par le passé, notamment aux États-Unis, et doit être prise en considération », rapporte le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]<ref name=miss/><nowiki>. Cette théorie fait débat dans la communauté scientifique : « L’extraction de roche, dans une carrière ou dans une mine, a de façon générale un rôle superficiel [dans le déclenchement d’un séisme]. Si ce séisme a lieu, c’est que la faille est déjà au bord de la rupture », explique au quotidien régional</nowiki> [[Le Dauphiné libéré|Le Dauphiné Libéré]] le laboratoire [[Institut des sciences de la Terre (France)|ISTerre]]<ref>{{Lien web|titre=LE TEIL / MONTÉLIMAR. Ardèche : l’origine du séisme fait déjà débat !|url=https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/11/16/ardeche-l-origine-du-seisme-fait-deja-debat|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Le comité d'experts mandaté par le CNRS a retracé les enlèvements de masse dans la carrière depuis 1946 : les contraintes induites sont très faibles en comparaison des contraintes tectoniques à l’œuvre depuis des milliers d'années et ne rendent pas compte de la magnitude du séisme, mais pourraient avoir eu un effet déclenchant<ref>{{article|titre=Séisme du Teil : l'activité minière en cause ?|auteur1=Jean-Paul Ampuero|auteur2=François Savatier|périodique=[[Pour la science]]|date=février 2020|numéro=508|page=7}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-rapport-de-la-mission-dexpertise-du-cnrs|site=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]|titre=Séisme du Teil : rapport de la mission d’expertise du CNRS|date=19 décembre 2019|consulté le=28 janvier 2020}}.</ref>.
Très vite, l'hypothèse d'un impact de l'activité humaine dans la cause du séisme est envisagée. « L’hypothèse selon laquelle une interaction a pu avoir lieu entre la rupture sismique et une carrière positionnée juste au-dessus de la faille a déjà été étudiée par le passé, notamment aux États-Unis, et doit être prise en considération », rapporte le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]<ref name=miss/><nowiki>. Cette théorie fait débat dans la communauté scientifique : « L’extraction de roche, dans une carrière ou dans une mine, a de façon générale un rôle superficiel [dans le déclenchement d’un séisme]. Si ce séisme a lieu, c’est que la faille est déjà au bord de la rupture », explique au quotidien régional</nowiki> [[Le Dauphiné libéré|Le Dauphiné Libéré]] le laboratoire [[Institut des sciences de la Terre (France)|ISTerre]]<ref>{{Lien web|titre=LE TEIL / MONTÉLIMAR. Ardèche : l’origine du séisme fait déjà débat !|url=https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/11/16/ardeche-l-origine-du-seisme-fait-deja-debat|site=www.ledauphine.com|consulté le=2019-11-30}}</ref>. Le comité d'experts mandaté par le CNRS a retracé les enlèvements de masse dans la carrière depuis [[1946]] : les contraintes induites sont très faibles en comparaison des contraintes tectoniques à l’œuvre depuis des milliers d'années et ne rendent pas compte de la magnitude du séisme, mais pourraient avoir eu un effet déclenchant<ref>{{article|titre=Séisme du Teil : l'activité minière en cause ?|auteur1=Jean-Paul Ampuero|auteur2=François Savatier|périodique=[[Pour la science]]|date=février 2020|numéro=508|page=7}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-rapport-de-la-mission-dexpertise-du-cnrs|site=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]|titre=Séisme du Teil : rapport de la mission d’expertise du CNRS|date=19 décembre 2019|consulté le=28 janvier 2020}}.</ref>.


La faille de La Rouvière est héritée d'une phase d'extension à l'[[Oligocène]], il y a {{unité|20 à 30 Ma}} (millions d'années), et elle n'était pas considérée comme encore active. Cette fois-ci, la faille a joué en [[faille inverse|sens inverse]], c'est-à-dire en compression. L'importance des dégâts, en dépit d'une magnitude modérée, s'explique par la faible profondeur du foyer. Cet événement fait craindre que d'autres failles anciennes puissent être réactivées en France ou plus généralement en Europe de l'Ouest, alors que le risque de séismes de rupture superficielle était jusqu'à présent considéré comme négligeable<ref>{{lien web| url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-vers-une-reevaluation-du-risque-sismique-en-france-et-en-europe-de-louest?utm_campaign=Newsletter%20de%20l%27Insu&utm_medium=email&utm_source=Revue%20newsletter| site=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]| titre=Séisme du Teil : vers une réévaluation du risque sismique en France et en Europe de l’Ouest ?| consulté le=4 septembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{article| langue=en| titre=Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France| auteur1=Jean-François Ritz| auteur2=Stéphane Baize| auteur3=Matthieu Ferry| auteur4=Christophe Larroque| auteur5=Laurence Audin| et al.=oui| périodique={{lien|Communications Earth & Environment}}| volume=1| numéro article=10| date=27 août 2020| doi=10.1038/s43247-020-0012-z}}.</ref>.
La faille de La Rouvière est héritée d'une phase d'extension à l'[[Oligocène]], il y a {{unité|20 à 30 Ma}} (millions d'années), et elle n'était pas considérée comme encore active. Cette fois-ci, la faille a joué en [[faille inverse|sens inverse]], c'est-à-dire en compression. L'importance des dégâts, en dépit d'une magnitude modérée, s'explique par la faible profondeur du foyer. Cet événement fait craindre que d'autres failles anciennes puissent être réactivées en France ou plus généralement en Europe de l'Ouest, alors que le risque de séismes de rupture superficielle était jusqu'à présent considéré comme négligeable<ref>{{lien web| url=http://www.cnrs.fr/fr/seisme-du-teil-vers-une-reevaluation-du-risque-sismique-en-france-et-en-europe-de-louest?utm_campaign=Newsletter%20de%20l%27Insu&utm_medium=email&utm_source=Revue%20newsletter| site=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]| titre=Séisme du Teil : vers une réévaluation du risque sismique en France et en Europe de l’Ouest ?| consulté le=4 septembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{article| langue=en| titre=Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France| auteur1=Jean-François Ritz| auteur2=Stéphane Baize| auteur3=Matthieu Ferry| auteur4=Christophe Larroque| auteur5=Laurence Audin| et al.=oui| périodique={{lien|Communications Earth & Environment}}| volume=1| numéro article=10| date=27 août 2020| doi=10.1038/s43247-020-0012-z}}.</ref>.

Une étude de ce séisme (publiée par La revue ''Communications Earth & Environment'' le 27 août 2020 a expliqué les raisons de son impact important en surface et a conclu qu'il fallait en France à nouveau réévaluer le risque sismique pour des milliers de failles jusque-là considérées, peut-être à tort, comme inactives sur le territoire<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jean-François |nom1=Ritz |prénom2=Stéphane |nom2=Baize |prénom3=Matthieu |nom3=Ferry |prénom4=Christophe |nom4=Larroque |titre=Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France |périodique=Communications Earth & Environment |volume=1 |numéro=1 |date=2020-12 |issn=2662-4435 |doi=10.1038/s43247-020-0012-z |lire en ligne=http://www.nature.com/articles/s43247-020-0012-z |consulté le=2020-09-08 |pages=10}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* {{Ouvrage|auteur1=Bernard Delouis|auteur2=Jean-Paul Ampuero|auteur3=Laurence Audin|auteur4=Pascal Bernard|auteur5=Florent Brenguier|auteur6=Raphaël Grandin|auteur7=Romain Jolivet|auteur8=Philippe Hervé Leloup|auteur9=Jeff Ritz|auteur10=Jérôme Vergne|auteur11=Christophe Voisin|responsabilité1=coord.|titre=Rapport d'évaluation du groupe de travail (GT) CNRS-INSU sur le séisme du Teil du 11 novembre 2019 et ses causes possibles|éditeur=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]|date=17 décembre 2019|pages totales=35|lire en ligne=https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2019-12/Rapport_GT_Teil_phase1_final_171219_v3.pdf }}.
* {{Ouvrage|auteur1=Bernard Delouis|auteur2=Jean-Paul Ampuero|auteur3=Laurence Audin|auteur4=Pascal Bernard|auteur5=Florent Brenguier|auteur6=Raphaël Grandin|auteur7=Romain Jolivet|auteur8=Philippe Hervé Leloup|auteur9=Jeff Ritz|auteur10=Jérôme Vergne|auteur11=Christophe Voisin|responsabilité1=coord.|titre=Rapport d'évaluation du groupe de travail (GT) CNRS-INSU sur le séisme du Teil du 11 novembre 2019 et ses causes possibles|éditeur=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]|date=17 décembre 2019|pages totales=35|lire en ligne=https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2019-12/Rapport_GT_Teil_phase1_final_171219_v3.pdf }}.
* Blès, J. L. & Gros, Y. (1991) Stress field changes in the Rhone Valley from the Miocene to the present. Tectonophysics 194, 265–277.

* Rebaï, S., Philip, H. & Taboada, A. Modern tectonic stress field in the Mediterranean region: evidence for variation in stress directions at different scales. Geophys. J. Int. 110, 106–140 (1992).
* Thouvenot F, Jenatton L & Gratier J.P (2009) 200-m-deep earthquake swarm in Tricastin (lower Rhône Valley, France) accounts for noisy seismicity over past centuries. Terra Nova 21, 203–201 .
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Version du 8 septembre 2020 à 13:04

Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France
(ou « Séisme du Teil »)
Date
11 h 52 min 47 s heure locale
(10 h 52 min 47 s UTC)
Magnitude 4,8 MW[1]
5,4 MLv[2]
Intensité maximale V
Épicentre 44° 31′ 04″ nord, 4° 40′ 15″ est
Profondeur 1 à 1,5 km
Régions affectées Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France (ou « Séisme du Teil »)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France (ou « Séisme du Teil »)

Le séisme de 2019 dans le Sud-Est de la France (aussi dit « Séisme du Teil ») est un séisme de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter (MLv) et 4,8 sur l'échelle de magnitude de moment (MW) qui a frappé le centre de la vallée du Rhône et ses alentours le . Son épicentre est situé près de la commune du Teil en Ardèche. Les secousses sont largement ressenties au-delà de la région Auvergne-Rhône-Alpes[2].

La faille a été rapidement localisée par les scientifiques à l'ouest de la commune du Teil[3].

Tremblement de terre

Le tremblement de terre s'est produit dans la vallée du Rhône vers 11h52 le [4], jour de la commémoration de l'armistice signant la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Il a été fortement ressenti dans les environs de Montélimar (Drôme). La secousse n'a duré que quelques secondes[5]. Les témoins ont d'abord cru à une explosion[6], pensant à tort qu'un incident était survenu dans l'une des deux centrales nucléaires du Tricastin ou de Cruas-Meysse situées à une vingtaine de kilomètres du foyer du séisme[7].

La surprise vient du fait qu'un tremblement de terre de cette importance n'avait pas été ressenti depuis 1873[4],[8] ni prévue dans cette région où le risque nucléaire et industriel est également élevé[9],[10]. Il s'agit d'une zone sismique connue par la communauté scientifique mais relativement peu active[11]. « La magnitude de ce séisme apparaît exceptionnelle au regard notamment de la faible sismicité historique dans cette zone », écrit le BRGM dans une note publiée le [12].

Deux faibles répliques du tremblement de terre ont été enregistrées près du Teil le 13 novembre à 15h42 (magnitude 2,2 sur l'échelle de Richter)[13] et le 23 novembre à 23h14 (magnitude 2,8)[14],[8].

Un second tremblement de terre d'une magnitude faible (2,3 sur l'échelle de Richter) a été enregistré le au nord d'Aubenas en Ardèche[15]. Situé à plus de 30 kilomètres du Teil, le phénomène est trop éloigné pour être apparenté à une réplique du séisme du [16].

Dommages

Quatre personnes sont blessées (dont une gravement, tombée de son échafaudage à Montélimar)[17],[18]. Les dégâts sont globalement mineurs dans la région. Les plus gros sont notamment localisés dans la ville du Teil, où 825 logements sont endommagés (dont 200 inhabitables) ainsi que les églises du village.[19] Des dégâts matériels ont également été constatés à Viviers[20], Cruas[21] et Saint-Thomé[22] dans l'Ardèche et à Châteauneuf-du-Rhône[23] et Montélimar[24] dans la Drôme. Les sapeurs-pompiers et la sécurité civile ont déployé 140 hommes et ont mené 4375 interventions suite au séisme.[25]

Le , la préfecture de la Drôme déclare qu'aucun dommage n'a été constaté dans les centrales nucléaires du Tricastin et de Cruas-Meysse. Dans la soirée, les réacteurs du site de Cruas-Meysse sont mis à l'arrêt par EDF, l'exploitant, afin de conduire "un contrôle approfondi" des installations[26],[27]. Le lendemain, l'Autorité de sûreté nucléaire réitère l'affirmation[28].

Causes

Plusieurs équipes de scientifiques ont été déployées dans la vallée du Rhône dès le 11 novembre, jour-même du séisme, afin d'analyser le tremblement de terre et de suivre son évolution[29]. L'épicentre du séisme a été rapidement localisé à l'ouest de la commune du Teil (Ardèche), près de Montélimar, grâce à des images satellitaires d’interférométrie radar[3]. L'information a permis d'affirmer que le phénomène est dû à la rupture de la « faille de La Rouvière », du nom d'un hameau du Teil, à proximité de la surface (entre 1 et 3 km de profondeur)[30]. La zone de rupture s’étend sur 4 km de longueur, du Teil vers les villages de Saint-Alban et Saint-Thomé situés au sud-ouest[31]. Le sol s'est affaissé d'environ 4 cm au nord de la faille et s'est élevé d'environ 8 cm au sud[32].

Très vite, l'hypothèse d'un impact de l'activité humaine dans la cause du séisme est envisagée. « L’hypothèse selon laquelle une interaction a pu avoir lieu entre la rupture sismique et une carrière positionnée juste au-dessus de la faille a déjà été étudiée par le passé, notamment aux États-Unis, et doit être prise en considération », rapporte le CNRS[29]. Cette théorie fait débat dans la communauté scientifique : « L’extraction de roche, dans une carrière ou dans une mine, a de façon générale un rôle superficiel [dans le déclenchement d’un séisme]. Si ce séisme a lieu, c’est que la faille est déjà au bord de la rupture », explique au quotidien régional Le Dauphiné Libéré le laboratoire ISTerre[33]. Le comité d'experts mandaté par le CNRS a retracé les enlèvements de masse dans la carrière depuis 1946 : les contraintes induites sont très faibles en comparaison des contraintes tectoniques à l’œuvre depuis des milliers d'années et ne rendent pas compte de la magnitude du séisme, mais pourraient avoir eu un effet déclenchant[34],[35].

La faille de La Rouvière est héritée d'une phase d'extension à l'Oligocène, il y a 20 à 30 Ma (millions d'années), et elle n'était pas considérée comme encore active. Cette fois-ci, la faille a joué en sens inverse, c'est-à-dire en compression. L'importance des dégâts, en dépit d'une magnitude modérée, s'explique par la faible profondeur du foyer. Cet événement fait craindre que d'autres failles anciennes puissent être réactivées en France ou plus généralement en Europe de l'Ouest, alors que le risque de séismes de rupture superficielle était jusqu'à présent considéré comme négligeable[36],[37].

Une étude de ce séisme (publiée par La revue Communications Earth & Environment le 27 août 2020 a expliqué les raisons de son impact important en surface et a conclu qu'il fallait en France à nouveau réévaluer le risque sismique pour des milliers de failles jusque-là considérées, peut-être à tort, comme inactives sur le territoire[38].

Notes et références

  1. « M 4.8 - 5km WNW of Meysse, France » (consulté le )
  2. a et b « Intensités macrosismiques préliminaires et informations Séisme de Le TEIL » (consulté le )
  3. a et b « ARDÉCHE . Séisme du Teil : les experts ont trouvé la faille mais pas encore la cause », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  4. a et b « Montelimar : séisme du 11 novembre 2019 - Azurseisme », sur www.azurseisme.com (consulté le )
  5. BFMTV, « « Ça a duré une dizaine de secondes, mais ça a eu le temps de tout casser dans la maison », ce témoin raconte le séisme dans la Drôme », BFMTV (consulté le )
  6. « CREST. Séisme : « J’étais dans mon bain quand soudain j’ai cru à une explosion » », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  7. « ENVIRONNEMENT. Centrale de Cruas : « Aucun dommage particulier relevé » après le séisme », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  8. a et b « La région de Montélimar frappée par son séisme le plus puissant jamais enregistré - notre-planete.info », sur www.notre-planete.info (consulté le )
  9. Ampuero J.P et al. (2020) The November 11 2019 Le Teil, France M5 earthquake: a triggered event in nuclear country. EGU General Assembly, 4–8 May 2020
  10. (en) Hervé Jomard, Edward Marc Cushing, Luigi Palumbo et Stéphane Baize, « Transposing an active fault database into a seismic hazard fault model for nuclear facilities – Part 1: Building a database of potentially active faults (BDFA) for metropolitan France », Natural Hazards and Earth System Sciences, vol. 17, no 9,‎ , p. 1573–1584 (ISSN 1684-9981, DOI 10.5194/nhess-17-1573-2017, lire en ligne, consulté le )
  11. « Séisme en Ardèche. Pourquoi le tremblement de terre a surpris tout le monde », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Séisme en Ardèche : premières observations et missions de terrain | BRGM », sur www.brgm.fr (consulté le )
  13. « Séisme en Ardèche : une réplique de magnitude 2,2 détectée ce mercredi », sur France Bleu, (consulté le )
  14. « ARDÈCHE. La terre a de nouveau tremblé au Teil samedi soir », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  15. « Le nouveau tremblement de terre en Ardèche n'est pas une réplique du séisme du Teil », sur France Bleu, (consulté le )
  16. « SÉISME. Une énorme déflagration a été ressentie en Ardèche mercredi soir », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  17. « Un séisme de magnitude 5,4 s'est produit près de Montélimar dans la Drôme », Le Figaro, 11 novembre 2019
  18. Sarah Finger, « Séisme en Ardèche : "On a cru que la maison était en train de se soulever" », Libération, 11 novembre 2019.
  19. « Près d'un quart des logements endommagés par le séisme au Teil, le maire lance un appel à l'aide », sur France Bleu, (consulté le )
  20. « Tremblement de terre en Drôme-Ardèche : la commune de Viviers, durement touchée, dresse un premier bilan », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
  21. « Séisme en Ardèche : des logements évacués à Cruas pour cause de fissures importantes », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
  22. « ENVIRONNEMENT. Le village de Saint-Thomé également frappé par le séisme », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  23. « CHATEAUNEUF-DU-RHONE. Séisme : le maire, Marielle Figuet, à l’Elysée pour que sa commune « ne soit pas oubliée » », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  24. « DRÔME. Dégâts post-séisme : une crèche fermée à cause d’infiltrations d’eau à Montélimar », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  25. Sapeurs-Pompiers Ardèche, « J+14 #seisme #LeTeil : les @SDISPompiers07 et les renforts extérieurs restent mobilisés. Près de 140 sapeurs-#pompiers au quotidien sur le terrain. 4375 actions menés depuis le 11 novembre. 1/3 des SDIS de #France et 4 unités de la sécurité civile en renfort. #secours #entraidepic.twitter.com/K1PmQocuLt », sur @SDISPompiers07, (consulté le )
  26. Rémi Barroux et Louisa Benchabane, « Un séisme amène EDF à suspendre l’activité de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « La centrale nucléaire de Cruas arrêtée temporairement après le séisme dans la Drôme et en Ardèche », sur France Bleu, (consulté le )
  28. « Séisme en Ardèche : «Aucun dommage constaté» dans les centrales de Cruas-Meysse et de Tricastin, selon l'ASN », sur Libération.fr (consulté le )
  29. a et b « Séisme du Teil : le CNRS lance une mission d’expertise pour éclairer son origine | CNRS », sur www.cnrs.fr (consulté le )
  30. « Séisme du Teil : cause environnementale ou humaine ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  31. (en) « La faille sismique française a été cartographiée », sur www.esa.int (consulté le )
  32. « Le satellite Sentinel1 révèle la faille liée au séisme du 11 novembre 2019 », sur Ciel & Espace (consulté le )
  33. « LE TEIL / MONTÉLIMAR. Ardèche : l’origine du séisme fait déjà débat ! », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  34. Jean-Paul Ampuero et François Savatier, « Séisme du Teil : l'activité minière en cause ? », Pour la science, no 508,‎ , p. 7.
  35. « Séisme du Teil : rapport de la mission d’expertise du CNRS », sur CNRS, (consulté le ).
  36. « Séisme du Teil : vers une réévaluation du risque sismique en France et en Europe de l’Ouest ? », sur CNRS (consulté le ).
  37. (en) Jean-François Ritz, Stéphane Baize, Matthieu Ferry, Christophe Larroque, Laurence Audin et al., « Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France », Communications Earth & Environment (en), vol. 1,‎ , article no 10 (DOI 10.1038/s43247-020-0012-z).
  38. (en) Jean-François Ritz, Stéphane Baize, Matthieu Ferry et Christophe Larroque, « Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France », Communications Earth & Environment, vol. 1, no 1,‎ , p. 10 (ISSN 2662-4435, DOI 10.1038/s43247-020-0012-z, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Bernard Delouis (coord.), Jean-Paul Ampuero, Laurence Audin, Pascal Bernard, Florent Brenguier, Raphaël Grandin, Romain Jolivet, Philippe Hervé Leloup, Jeff Ritz, Jérôme Vergne et Christophe Voisin, Rapport d'évaluation du groupe de travail (GT) CNRS-INSU sur le séisme du Teil du 11 novembre 2019 et ses causes possibles, CNRS, , 35 p. (lire en ligne).
  • Blès, J. L. & Gros, Y. (1991) Stress field changes in the Rhone Valley from the Miocene to the present. Tectonophysics 194, 265–277.
  • Rebaï, S., Philip, H. & Taboada, A. Modern tectonic stress field in the Mediterranean region: evidence for variation in stress directions at different scales. Geophys. J. Int. 110, 106–140 (1992).
  • Thouvenot F, Jenatton L & Gratier J.P (2009) 200-m-deep earthquake swarm in Tricastin (lower Rhône Valley, France) accounts for noisy seismicity over past centuries. Terra Nova 21, 203–201 .