Zoran Milanović

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Zoran Milanović
Illustration.
Zoran Milanović en 2021.
Fonctions
Président de la république de Croatie
En fonction depuis le
(4 ans, 1 mois et 10 jours)
Élection 5 janvier 2020
Premier ministre Andrej Plenković
Prédécesseur Kolinda Grabar-Kitarović
Premier ministre de Croatie

(4 ans et 30 jours)
Président Ivo Josipović
Kolinda Grabar-Kitarović
Gouvernement XIIe gouvernement
Législature VIIe législature
Coalition SDP-HNS-IDS-HSU
Prédécesseur Jadranka Kosor
Successeur Tihomir Orešković
Président du Parti social-démocrate de Croatie

(9 ans, 5 mois et 24 jours)
Prédécesseur Željka Antunović (intérim)
Ivica Račan
Successeur Davor Bernardić
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Zagreb (Yougoslavie)
Nationalité Croate
Parti politique SDP
Diplômé de Université de Zagreb
Profession Fonctionnaire

Signature de Zoran Milanović

Zoran Milanović Zoran Milanović
Premiers ministres de Croatie
Présidents de la république de Croatie

Zoran Milanović (/zǒran mǐla:noʋit͡ɕ/[1]), né le à Zagreb, est un homme d'État croate, président de la république de Croatie depuis le .

Il est président du Parti social-démocrate de Croatie (SDP) de 2007 à 2016 et Premier ministre entre 2011 et 2016. Il remporte au second tour l'élection présidentielle de 2019-2020 face à la présidente sortante, Kolinda Grabar-Kitarović.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

En 1986, il fait des études de droit à l'université de Zagreb et apprend l'anglais, le russe et le français.

Après ses études, il obtient un poste d'interne à la cour de commerce de Croatie et en 1993 travaille au ministère des affaires étrangères croates. Un an plus tard, il est envoyé au Haut-Karabagh et est le premier Croate à participer à une mission de paix de l'Organisation des Nations unies.

En 1996 il est conseiller au sein de la mission croate auprès de l'Union européenne et de l'OTAN à Bruxelles. À la fin de son mandat en 1999 il retourne au ministère des affaires étrangères.

Entrée en politique[modifier | modifier le code]

En 1999, il rejoint le SDP. Après la victoire du SDP aux élections législatives croates de 1999, il devient responsable des relations avec l'OTAN et, trois ans plus tard, il est nommé vice-ministre des Affaires étrangères auprès du ministre Tonino Picula. Il quitte son poste après les élections législatives de 2003.

En 2004, il rejoint le comité directeur du parti et en est brièvement le porte-parole, lorsqu'il remplace Gordana Grbić. Il est élu coordinateur à l'approche des élections législatives de .

Président du parti[modifier | modifier le code]

Le une convention extraordinaire du parti est tenue à Zagreb en raison de la démission du président du parti Ivica Račan le 11 avril. Milanović est candidat, face aux favoris Željka Antunović, Milan Bandić et Tonino Picula. Au premier tour, il mène avec 592 voix[2]. Au second tour, il gagne face à Antunović et devient ainsi le président du parti.

Les législatives de 2011[modifier | modifier le code]

Il signe, le , un accord avec le Parti populaire croate - Démocrates libéraux (HNS-LD), la Diète démocrate istrienne (IDS) et le Parti croate des retraités (HSU) afin de constituer une coalition politique, baptisée Alliance pour le changement (SZP) en vue des élections législatives de 2011.

Le , les quatre partis de la SZP adoptent formellement un accord de coalition pré-électorale, qui prend le nom de Coalition Cocorico. Lors du scrutin, organisé le 4 décembre, l'alliance remporte 40 % des voix et 80 députés sur 151, contre 47 à l'Union démocratique croate (HDZ) de Jadranka Kosor.

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Dix jours plus tard, il est chargé, par le président Ivo Josipović, de former le douzième gouvernement de Croatie. La séance d'investiture au Parlement est prévue dès la semaine suivante. Il annonce alors que son gouvernement s'attachera à relancer la croissance économique, d'à peine 0,5 % du PIB en 2011, à faire voter un budget d'austérité, et à assurer le succès du référendum sur l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne[3]. Il est investi, avec son gouvernement, le 23 décembre, par le Parlement, avec 89 voix pour, 28 contre et 12 abstentions, 24 députés n'ayant pas pris part au vote[4].

Retour dans l'opposition[modifier | modifier le code]

En , l'indépendant Tihomir Orešković lui succède à la tête du gouvernement. L'échec de la coalition au pouvoir mène à la convocation des élections législatives anticipées du . À l'issue du scrutin, la Coalition populaire (NK) formée autour du SDP est de nouveau devancée par l'Union démocratique croate (HDZ). Il indique au lendemain des élections qu'il ne postulera pas à un nouveau mandat à la présidence du Parti social-démocrate au cours de l'élection qui doit être convoqué dans les cinq mois[5].

Il n'est pas particulièrement populaire auprès des électeurs de gauche, qui lui reprochent d'avoir rapproché son parti du centre[6].

Élection présidentielle de 2019-2020[modifier | modifier le code]

Candidat à l'élection présidentielle dont le premier tour se tient le , il termine en tête avec 29,55 % des voix. Au second tour, le , il reporte le scrutin avec 52,66 % des voix, face à la présidente sortante Kolinda Grabar-Kitarović.

Président de la république[modifier | modifier le code]

Il est investi le pour un mandat de cinq ans.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Son père Stipe et sa mère Gina sont originaires de Sinj. Il se marie en 1994 avec Sanja Musić avec qui il a deux fils Anto et Marko.

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]