Utilisateur:Wiki Remi/Brouillon3

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

EN CHANTIER

A FAIRE / NOTES[modifier | modifier le code]

A faire[modifier | modifier le code]

  • Autour de la page "reconstruction vieux-port" :
    • créer page La Tourette
    • créer page André Devin
    • autres pages à relier / compléter ou corriger / créer (voir liste ci-dessous)
    • voir liste sources complémentaires à traiter pour enrichir l'article
    • modifs noms composés rues et places : Grand-Rue, Chevalier-Roze, Victor-Gélu, Jules-Verne, Château-Joly
    • petits ajouts-corrections : réunion préparatoire janvier 43 (qui, quand) / dates messages himmler (cf. vidéo)...
    • pb lien vers Bonillo 2007 !!
  • Autour de la page "plus hauts bâtiments"
    • corriger les problèmes de tri dans les tableaux (cf. modèle {{ntsh}} ou autre ?)
    • pages liées à corriger et annoter / voire pages à créer (ex Grande Corniche)
    • ajout prochainement tour Mirabeau (sept 2023)
    • modif prochainement remarque sur "3e et 5e tours de province" (tour To-Lyon fin 2023)
    • ajout tour Horizon du Parc Habité d'Arenc ? (travaux finis ? fait-elle vraiment 66 m ?)
    • reprendre Brasilia
    • améliorer Rouvière / Tour Rouvière
    • photos ? (surtout St-Georges... mais aussi Parc Sévigné, Château Sec, Claude Gros...) / dont message sur pages de discussion ?
  • Cf. message novembre 2022 / accès aux bases de données (mais risque perdre droit si faible activité)

Pages liées à modifier[modifier | modifier le code]

Pour enrichir article Reconstruction Vieux-Port[modifier | modifier le code]

Sources complémentaires à traiter :

Notes :

Photos[modifier | modifier le code]

Tour La Marseillaise.

Notes architectes[modifier | modifier le code]

  • Bonillo 2007[1] (mais pb lien ! cf. plutôt référence dans article Roger-Henri Expert)
  • Bonillo 2016[2]

Gaston Castel[modifier | modifier le code]

Après guerre, une équipe de jeunes architectes marseillais - ont Joseph Lajarrije (né en 1892), Jean Rasonglès (né en 1905) et François Bart (né en 1908) - s'organise autour de Gaston Castel avec l'espoir de se voir confier le projet de reconstruction du Vieux-Port de Marseille. Cette équipe se voit finalement attribuer la conception d'un vaste îlot central (dit « groupe II »), le premier à sortir de terre à partir de 1947. Il est principalement marqué par la présence de deux tours en U de 7 et 8 étages, en contrebas de la rue Caisserie, pour lesquelles on retrouve l'influence Art déco de Gaston Castel.

André-Jacques Dunoyer de Segonzac[modifier | modifier le code]

Diplômé en mai 1942, André Dunoyer de Segonzac épouse Janine Maille dont il aura quatre enfants.

Il est, par ailleurs, collaborateur d'Eugène Beaudouin à partir de janvier 1941 pour l'étude du plan directeur de Marseille.

Comme beaucoup d'autres jeunes architectes marseillais de l'époque (dont André Chrysocheris, Léon Hoan, Jean Henri-Labourdette, Fernand Pouillon...), il collabore à partir de janvier 1941 avec Eugène Beaudouin pour l'établissement du « plan Beaudouin », un nouveau Plan d'Aménagement, d'Embellissement et d'Extension (PAEE) pour la ville de Marseille. Il travaille notamment sur la question des accès autoroutiers.

À la Libération, André Dunoyer de Segonzac est chargé de l'établissement des plans de reconstruction et d'extension de La Ciotat, Cassis et Aubagne. En association avec Chryssochéris, Devin, René Egger, Hoa et Fernand Pouillon, il réalise un projet d'urbanisme pour la reconstruction du Vieux-Port et l'aménagement des terrains vagues situées derrière la Bourse et la rénovation des quartiers entre ces terrains, la place d'Aix et la "Butte des Carmes". Avec la même équipe, il fait deux projets d'un ensemble de logements sur deux emplacements successifs dans la zone du quartier du Vieux-Port immédiatement au sud de la Place de Lenche. Enfin, il réalise avec André Devin, R. Bondon et Hèrieis, le groupe XIV du Vieux-Port. Pendant l'étude de ces immeubles, André Dunoyer de Segonzac concourt avec Pierre Dupré, pour la basilique de N.Sa de la Altagracia en République Dominicaine dont ils sont les lauréats.

Il travaille également pour la reconstruction de Marseille. En association avec André Chrysocheris, André Devin, René Egger, Léon Hoa et Fernand Pouillon, il répond à un concours d'idées lancé par les services techniques de la ville pour la reconstruction du Vieux-Port, l'aménagement des terrains vagues situés derrière la Bourse, et les raccordements de ces quartiers avec la porte d'Aix. Ils abordent les aspects urbanistiques et font également des propositions pour des ensembles de logements dans le quartier du Vieux-Port. Il travaillera finalement, sous la supervision d'André Devin (et avec l'appui de R. Bondon et Hèrieis), sur la conception d'un immeuble du « groupe XIV » situé dans l'actuelle avenue de Saint-Jean (n°33-37). Il y « marie structure en béton et remplissage en pierre de parement pour livrer un édifice rationnel et moderne dont l’expression (avant que des travaux de réfection ne le dénaturent) évoquait discrètement le jeu contrapuntique du béton et des couleurs franches et lumineuses de l’Unité d’habitation du Corbusier) ».

(ref)[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Lucien Bonillo, Architectures de la reconstruction à Marseille : Le quartier du Vieux-Port, 1940-1960 (Catalogue de l'exposition tenue du 2 juin au 11 aout 2007 à Marseille), Archives départementales des Bouches-du-Rhône, , 32 p. (lire en ligne [PDF])
  2. Jean-Lucien Bonillo, « De la tabula rasa au patrimoine augmenté : Déconstruction et reconstruction mémorielle du quartier du Vieux-Port à Marseille », dans Marie-Françoise Attard-Maraninchi, Xavier Daumalin, Stéphane Mourlane et Isabelle Renaudet (dir.), Engagements : Culture politique, guerres, mémoires, monde du travail, XVIIIe-XXIe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l’histoire », (DOI 10.4000/books.pup.43395, lire en ligne), p. 247-260

Place Villeneuve-Bargemon[modifier | modifier le code]

Dénomination[modifier | modifier le code]

Cette place doit son nom à Christophe de Villeneuve-Bargemon (1771-1829), haut fonctionnaire, préfet des Bouches-du-Rhône de 1815 à 1829, membre de l'Académie de Marseille à partir de 1816. Il est notamment connu pour avoir participé à la décision d'édification de l'arc de triomphe de la porte d'Aix et pour une Statistique du département des Bouches-du-Rhône en quatre volumes publiée entre 1821 et 1829.

Description générale[modifier | modifier le code]

La place Villeneuve-Bargemon constitue une vaste esplanade montant en pente douce du quai du Port au sud jusqu'à la rue Caisserie au nord, le long de l'enchaînement de bâtiments anciens que constituent l'Hôtel de ville, la maison Diamantée et le pavillon Daviel. Prolongée au nord de la rue Caisserie par la place Daviel et la montée du Saint-Esprit, elle ouvre également des vues sur l'Hôtel-Dieu. Elle est traversée au sud par la rue de la Loge.

Historique[modifier | modifier le code]

Cet espace était avant 1943 largement occupé par des bâtiments administratifs annexes et des immeubles d'habitation mais contenait également deux petites places : la place Villeneuve au sud et la place du Mazeau au nord.

Les destructions de 1943 puis d'autres effondrement en 1946 laissent un champ vierge séparé en deux par l'enchainement de trois bâtiments préservés, l'Hôtel de ville, la maison Diamantée et le pavillon Daviel. Après l'éviction de Roger-Henri Expert, le projet proposé par André Leconte en 1948 préfigure la situation actuelle, avec une grande place bordant le côté est et l'arrière de l'Hôtel de ville. Au nord, Leconte prévoit par contre un immeuble prolongeant la rue Méry vers le sud, en symétrie avec le pavillon Daviel. La configuration actuelle découle de modifications apportées par André Devin, en accord avec Fernand Pouillon et Auguste Perret avec qui il codirige le projet à partir de 1951. Il s'agit notamment d'inclure l'Hôtel-Dieu dans la reconfiguration de cet espace historique et, en particulier, de dégager la vue sur celui-ci depuis le Vieux-Port.

Sur la place[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]



La Tourette (Marseille)[modifier | modifier le code]

Le groupe VIII est particulier à plus d'un titre. Situé sur la butte Saint-Laurent, il est un peu isolé du reste, possède une façade ouest donnant sur la mer et le port de la Joliette, et marque inévitablement le panorama depuis de nombreux points de vue. La butte elle-même apparait comme un paravent pour le quartier du Vieux-Port et l'hypothèse d'une barre venant accentuer cet effet est déjà présente dans le projet de Roger-Henri Expert puis reprise dans celui d'André Leconte en 1948[1]. La responsabilité du groupe est confiée à Fernand Pouillon et René Egger. Ils reprennent sans grand changement le plan de masse d'André Leconte mais cherchent par ailleurs rapidement à affirmer leur indépendance.

Le projet est réalisé en deux tranches. La première concerne la grande barre ouest. Il s'agit du premier chantier lancé dans le secteur Ouest[2] et l'un des tous premiers pour l'ensemble du projet de reconstruction. Fernand Pouillon s'y fait remarquer pour ses choix architecturaux mêlant modernité (barre, façades tramées, loggias) et tradition (dont usage affirmé de la pierre)[3] mais aussi pour ses innovations permettant une construction rapide et de qualité[4]. La deuxième tranche comprend les deux petites barres à l'est et la tour de 15 étages au nord[5]. Achevée en 1953, il s'agit de la première tour d'habitation construite à Marseille et de la seule tour du quartier reconstruit[6]. Elle pouvait se justifier par une position à l'écart du bassin du Vieux-Port[7] et par un environnement présentant déjà d'autres verticalités[4] : tours du fort Saint-Jean, clocher de l'église Saint-Laurent, cathédrale de la Major. Avec l'église Saint-Laurent au sud, l'ensemble forme une cour fermée (square Protis)[8]. Le projet prévoyait d'en faire un jardin[9] mais celui-ci ne sera jamais réalisé. L'ensemble est aussi connu pour ses éléments de décoration et son « syncrétisme méditerranéen »[10] : portes d'entrées surmontées de sculptures de Jean Amado, balcons fermés par des moucharabiehs en bois, usage de la céramique, fausses passerelles[11],[12]...

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Lucien Bonillo, Architectures de la reconstruction à Marseille : Le quartier du Vieux-Port, 1940-1960 (Catalogue de l'exposition tenue du 2 juin au 11 aout 2007 à Marseille), Archives départementales des Bouches-du-Rhône, , 32 p. (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Lucien Bonillo, La Reconstruction à Marseille / 1940-1960 : Architectures et projets urbains, Imbernon, , 192 p. (présentation en ligne)
  • Jean-Lucien Bonillo, « De la tabula rasa au patrimoine augmenté : Déconstruction et reconstruction mémorielle du quartier du Vieux-Port à Marseille », dans Marie-Françoise Attard-Maraninchi, Xavier Daumalin, Stéphane Mourlane et Isabelle Renaudet (dir.), Engagements : Culture politique, guerres, mémoires, monde du travail, XVIIIe-XXIe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l’histoire », (DOI 10.4000/books.pup.43395, lire en ligne), p. 247-260. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • La Tourette, Fernand Pouillon [Documentaire réalisé par quatre étudiants de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille], Hugo Faure, Jean-Pierre Italiano, Hugot Benoit, Cazembé Henry (réalisateurs) (, 16 minutes) ENSA Marseille. Consulté le .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Film La Tourette, Fernand Pouillon (2013), à la minute 6:44.
  2. Film La Tourette, Fernand Pouillon (2013), à la minute 2:21.
  3. Bonillo 2007, p. 22.
  4. a et b Agnès Fuzibet, « Vieux-Port de Marseille » [PDF], sur Fernand Pouillon, DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  5. Bonillo 2007, p. 27.
  6. Si l'on néglige les deux tours Expert/Castel du secteur II et la tour Devin du secteur V qui ne dépassent pas 8 étages.
  7. Bonillo 2007, p. 28.
  8. Film La Tourette, Fernand Pouillon (2013), à la minute 7:14.
  9. Film La Tourette, Fernand Pouillon (2013), à la minute 9:36.
  10. Bonillo 2016.
  11. Marseille moderne, La Compagnie des rêves urbains, coll. « Carnets de ballade urbaine », , 10 p. (lire en ligne [PDF]).
  12. Film La Tourette, Fernand Pouillon (2013), aux minutes 8:00, 8:20, 14:34 et 15:32.




OK TRANSFERE

Voir version "ARCHIVE contenus transférés" du 24 janvier 2023.

Rue Henri-Tasso[modifier | modifier le code]

(transféré 26/01/2023)

Rue Henri-Tasso
Image illustrative de l’article Wiki Remi/Brouillon3
Place de Lenche. Vue sur Notre-Dame-de-la-Garde via la rue Henri-Tasso.
Situation
Coordonnées 43° 17′ 47″ nord, 5° 21′ 58″ est
Arrondissement 2e
Quartier Hôtel-de-ville
Tenant quai du Port
Aboutissant rue Caisserie / place de Lenche
Morphologie
Type rue
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Rue Henri-Tasso

La rue Henri-Tasso est une voie située dans le 2e arrondissement de la ville de Marseille, dans le quartier Hôtel-de-ville.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Cette rue doit son nom à Henri Tasso (1882-1944), industriel et homme politique marseillais, maire de Marseille de mai 1935 à mars 1939, ministre de la Marine marchande dans les gouvernements du Front populaire.

Description générale[modifier | modifier le code]

Elle part du quai du Port et monte jusqu'à la rue Caisserie au niveau de la place de Lenche. Elle croise la rue de la Loge et l'avenue de Saint-Jean. Elle a la particularité d'alterner deux tronçons ouverts à la circulation et deux tronçons en escaliers.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue est une création du plan proposé par André Leconte en 1948 dans le cadre du projet de reconstruction du Vieux-Port suite aux destructions par l'occupant allemand en 1943. La volonté était de créer une perspective sur la basilique Notre-Dame-de-la-Garde depuis la place de Lenche. Elle constitue un axe structurant pour l'ensemble du projet de reconstruction, séparant le secteur central (immeubles de Fernand Pouillon en front de quai, tours en U de Gaston Castel) et un secteur Ouest de caractère différent (derniers immeubles sur le quai, ensemble La Tourette...).

Dans la rue[modifier | modifier le code]

Sculpture sur l'immeuble de J. Crozet, angle rue Henri-Tasso - avenue de Saint-Jean.
  • La rue offre sur tout son parcours une perspective sur le bassin du Vieux-Port et sur la basilique Notre-Dame-de-la-Garde.
  • Le haut de la rue est bordé de part et d'autre par des immeubles de l'architecte Jean Crozet (1909-1986), avec des façades en encorbellement recouvertes de dalles roses en gravillons lavés et divers éléments de décoration.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]



Rue de la Loge (Marseille)[modifier | modifier le code]

(transféré 26/01/2023)

Rue de la Loge
Image illustrative de l’article Wiki Remi/Brouillon3
Rue de la Loge passant sous le pont reliant les deux bâtiments de l'Hôtel de ville.
Situation
Coordonnées 43° 17′ 47″ nord, 5° 22′ 06″ est
Arrondissement 2e
Quartier Hôtel-de-ville
Tenant rue Bonneterie
Aboutissant avenue de Saint-Jean
Morphologie
Type rue
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Rue de la Loge

La rue de la Loge est une voie située dans le 2e arrondissement de la ville de Marseille, dans le quartier Hôtel-de-ville.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Cette rue doit son nom à la présence dès la fin du Moyen Âge de la « loge des marchands » (corporation des négociants et armateurs, préconfiguration de la Chambre du commerce créée en 1650). Celle-ci occupait en particulier le rez-de-chaussée de l'Hôtel de ville, le pouvoir politique occupant le premier étage accessible seulement par une passerelle depuis le bâtiment voisin.

Description générale[modifier | modifier le code]

Elle part de la rue Bonneterie, dans le prolongement de la rue Coutellerie, et rejoint l'avenue de Saint-Jean. Elle traverse les deux places situées de part et d'autre de l'Hôtel de ville, place Villeneuve-Bargemon et place Jules-Verne, ainsi que la rue Henri-Tasso qui monte vers la place de Lenche. Elle a la particularité de passer sous le pont reliant les deux bâtiments de l'Hôtel de ville (pavillon Puget et pavillon Bargemon).

Historique[modifier | modifier le code]

La rue actuelle découle du plan proposé par André Leconte en 1948 dans le cadre du projet de reconstruction du Vieux-Port suite aux destructions par l'occupant allemand en 1943. Elle reprend pour l'essentiel le parcours de l'ancienne rue du même nom disparue lors des destructions. Elle constitue un axe structurant pour l'ensemble du projet de reconstruction, séparant, comme c'était le cas avant-guerre, les immeubles du front de quai et les parties intérieures du quartier. André Leconte sera désaisi du projet en 1951 et c'est finalement Fernand Pouillon qui dirigera la conception des immeubles en front de quai (immeubles Pouillon).

Dans la rue[modifier | modifier le code]

  • L'Hôtel de ville avec son pont en arc reliant les pavillons Puget et Bargemon.
  • L'arrière des cinq immeubles Pouillon.
  • L'une des deux tours en U dessinées par une équipe d'architectes réunis autour de Gaston Castel au début du projet de reconstruction, avec son escalier montant vers la rue Caisserie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]



Les noms des rues et places[modifier | modifier le code]

(transféré 26/01/2023)

Les rues et places du quartier reconstruit reprennent pour la plupart des noms de voies de la vieille ville disparue[1]. Les rues situées en bordure (rue Coutellerie, Grand Rue, rue Caisserie, rue Saint-Thomé, esplanade de la Tourette) conservent pour l'essentiel leurs anciens tracés. C'est également le cas de quelques rues intérieures recrées dans le cadre du projet d'André Leconte en 1948 (rue de la Loge, rue Bonneterie, rue de la Prison). Beaucoup d'autres rues n'ont par contre plus rien de commun avec leurs homonymes anciens, si ce n'est leurs situations approximatives (rue du Lacydon, rue des Martégales, rue Saint-Laurent...). C'est également le cas des places Vivaux (au milieu du groupe II) et Victor Gélu[2] (au milieu du groupe X-XI) (toutes deux reculées par rapport au quai) ou de la place Villeneuve-Bargemon (très largement agrandie). Quant aux petites places Fontaine-Rouvière (au pied du groupe V) ou du Château-Joly (au milieu du groupe IX), il s'agissait auparavant de relativement longues rues.

Parmi les toponymes nés du projet de reconstruction, on peut souligner la rue Henri Tasso, nommée en l'honneur d'Henri Tasso, maire de Marseille de 1935 à 1939, mort en 1944. Cette rue, alignée sur la place de Lenche et sur une persepctive sur la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, est un autre axe important du projet Leconte. On peut également noter l'avenue de Saint-Jean (évocation de l'ancien quartier de pêcheurs de Saint-Jean), la place Jules-Verne, et le square Protis (au milieu de l'ensemble La Tourette, du nom de la figure du mythe fondateur de Marseille).

Le quai du Port, un temps renommé quai du Maréchal Pétain sous le régime de Vichy, reprend quant à lui son nom antérieur.

(références)

  1. Voir par exemple le plan et la liste des rues sur le site amateur lesvieuxquartiers.free.fr.
  2. L'ancienne place Victor Gélu, antérieurement place Neuve, était une place importante du quartier, donnant directement sur le quai, grande, agrémentée d'arbres et d'une fontaine dédiée au poète... Voir photos accessibles sur internet (par exemple).

________________________

Les bordures conservées :

  • + Quai du Port
  • + Rue Coutellerie
  • Rue du Chevalier Roze
  • + Rue Caisserie
  • + Rue Saint-Thomé (prolonge rue Caisserie)
  • + Esplanade de la Tourette

Rues reprises plus ou moins pareil :

  • + Rue de la Loge
  • + Grand Rue
  • + Rue Bonneterie
  • Rue de la Guirlande (à l'est de la place Villeneuve-Bargemon)
  • + Rue de la Prison
  • Rue des Consuls (à l'est en bas de la rue du Chevalier Roze)
  • Rue de la Mure (à l'est derrière le groupe XIII)
  • Rue Méry (au nord près de l'Hôtel-Dieu) (prolongée)
  • Rue des Bannières (au nord derrière le groupe XII) (sensiblement déplacée)
  • + Rue du Lacydon (au nord de la place Jules Verne) (sensiblement déplacée)
  • + Rue Saint-Laurent (très sensiblement déplacée)
  • + Rue des Martégales (très sensiblement déplacée)
  • + Place Villeneuve-Bargemon (sensiblement agrandie)
  • + Place Victor Gélu (sensiblement déplacée)
  • + Place Vivaux (sensiblement déplacée)
  • + Place Fontaine Rouvière (au pied de la tour groupe V) (anciennement une longue rue)
  • + Place du Chateau Joly (au milieu du groupe IX) (anciennement une longue rue)

Nouvelles rues :

  • + Avenue de Saint-Jean
  • + Rue Henri Tasso (maire 1935-1939 mort en 1944)
  • + Place Jules Verne (nom donné en 1956 d'après page wikipedia)
  • + Square Protis (figure du mythe de fondation de Marseille)
  • Impasse Roqueplan (petite place en bord est du groupe II) ??? (peut-être Camille Roqueplan, peintre 1803-1855 ?)

A priori créées en 2013 :

  • Passage Claude McKay (entre immeubles Pouillon 3 et 4) (écrivain américain dont les livres sur Marseille sont reconnus depuis années 90)
  • Passage Adrien Blés (entre immeubles Pouillon 2 et 3) (sans doute Adrien Blès, écrivain marseillais mort en 2013)
  • Passage Pentecontore (entre immeubles Pouillon 1 et 2) (sans doute Pentécontère, type de bateau grec)