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Suzan Farkas est une photographe hongroise, née le à Budapest. Son nom de jeune fille est Zsuzsanna Gonda.
Biographie[modifier | modifier le code]
Elle fait un apprentissage chez le portraitiste Angelo (Pàl Angelo Funk) et des stages chez différents photographes à Budapest.
En 1955, elle termine ses études de photographe à la Coopérative des photographes de Budapest. Elle s'intéresse au développement des photographies et puis au question d'éclairage utilisé pour les portraits ainsi qu'aux techniques de prises de vue en studio. En 1957, elle rencontre Tibor Farkas, journaliste-reporter, qui deviendra son époux. Elle continue de travailler dans le plus grand studio de Budapest jusqu'en 1964, date à laquelle son mari ayant été engagé par l'OMS à Genève, ils décident de s'y rendre. En 1966, ils retournent à Budapest, pour repartir en 1967 à Genève.
Elle trouve un travail dans une école de photographie française, comme professeur de portrait.
En 1972, la filiale suisse de la Société Kodak lui propose de diriger des workshops sur le portrait couleur pour les photographes professionnels de Suisse. Comme elle n'a fait que du noir et blanc jusque là, elle se met à travailler avec les pellicules couleurs et elle en apprécie le résultat. Elle commence à donner des stages de 4 jours par semaine au siège de Kodak à Lausanne. Environ 500 photographes professionnels suisses y participent sur 3 ans. En 1974, elle donne une conférence au Fotokina de Cologne (RFA), intitulée « L’avenir du portrait couleur. » D'autres suivront toujours sur le thème du portrait photographique. La couleur va lui permettre de donner la pleine mesure de son talent.
En 1976, elle ouvre son studio dans les Rues-Basses à Genève, d'abord au Passage Malbuisson puis à Confédération Centre. Dès lors elle passe son temps à réaliser des portraits pour ses clients, des personnalités locales ou internationales, et à faire des voyages liés à ses recherches et pour donner des conférences. Sa clientèle se composait de personnalités des organisations internationales à Genève, de la politique suisse et internationale, de l’élite sportive, d’artistes ainsi que de membres de certaines familles royales. Des organisations internationales, (OMS, HCR, FAO, BIT) lui ont fait réalisé des reportages sur leurs programmes, surtout en Amérique centrale.
Ainsi elle photographie des journalistes de la Télévision Suisse Romande, comme Boris Acquadro, Defaye Christian, Murielle Siky, Jean-Charles Simon, Jean-Jacques Tillmann, Jacques Deschenaux, Bernard Pichon, Bertrand Duboux, Jacques Zanetta, Dominique Huppi, Jean- Pierre Rosset, Pierre-Pascal Rossi, Bernard Jonzier, des politiciens et politiciennes genevois Martine Brunschwig Graf, Claude Haegi, Micheline Calmy-Rey, Jacques-Simon Eggly, Olivier Vodoz, Claude Ketterer ou des célébrités comme Marie Laforêt, Lolita Morena, Nadine de Rothschild, Elizabeth Teissier ou les musiciens Rita Mitsouko.
Comme son maître Angelo, elle défend « une approche psychologique du portrait photographique », son approche du portrait est basée sur une relation de confiance établie avec le sujet qu'elle va photographier. Elle tient à faire sa connaissance, savoir l'usage qu'il fera des photographies afin de mieux le cerner et le photographier. Sa démarche subjective vise autant la personnalité que l’apparence – qui pour elle est le reflet de nos aspirations profondes – pour créer un univers qui soit propre à son modèle.
Citations à noter
"J’ai vexé les photographes qui voulaient ignorer l’importance de la psychologie, en leur rappelant que la technique du portrait, s’apprend en quelques heures, le reste dépend de la personnalité du photographe". http://www.suzanfarkas.eu/menu_02_fr.html
En 2007, elle remet son fonds d'atelier à la Ville de Genève qui le dépose au Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève.
Exposition
Objectif subjectif : portraits de Suzan Farkas 1960-1990, Exposition du 20 novembre 2015 au 31 mars 2016 Bibliothèque de Genève, Musée Voltaire
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