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Anne Cécile Mailfert, née le en Meurthe-et-Moselle, est une militante féministe et écrivaine française. Elle a été porte-parole puis présidente d'"Osez le féminisme !" et présidente fondatrice de la "Fondation des Femmes".
Biographie
[modifier | modifier le code]Etudes
[modifier | modifier le code]Anne-Cécile Mailfert naît à Nancy, en France, en 1984[1]. Elle décroche un baccalauréat scientifique[2].
Elle est titulaire de deux masters obtenus avec mention, l'un en études latino-américaines à l'université de Salamanque en Espagne, et l'autre en management de l'innovation sociale à Sciences Po Lille[3],[1].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Elle commence sa carrière dans le secteur privé en tant que chargée de mission RSE pour la compagnie Dole Food en avril 2008. En octobre 2009, elle devient déléguée générale de BlueEnergy, une organisation non gouvernementale de promotion des énergies renouvelables au Nicaragua, dont elle installe l’antenne en France[4]. Elle travaille pour BlueEnergy jusqu'en 2011[5].
Anne-Cécile Mailfert enseigne à Sciences Po Lille comme chargée de cours, de 2010 à 2013[5]. Elle est ensuite nommée directrice du développement du mouvement Impact France (alors Mouves) pendant quatre ans, de 2012 à 2016[5]. Depuis 2016, elle est consultante auprès de l'association Aurore, qui intervient auprès des personnes vulnérables, en grande précarité et des sans-abri[5].
Expertise genre et droits humains
[modifier | modifier le code]Elle commence sa vie militante auprès de l’association Mouvement du Nid où elle prend des responsabilités auprès de femmes en situation de grande précarité et de prostitution, victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques[2],[4].
Les droits humains,
[modifier | modifier le code]Elle poursuit son engagement en 2011 au sein de l’Association Osez le féminisme !, dont elle est devient la porte-parole en 2012, puis la présidente. Elle y a porté un engagement fort pour la défense des personnes prostituées et milité activement pour la loi d'abolition de la prostitution en France[6].
Après le vote pour le mariage pour tous, elle invective sur le plateau du Grand Journal la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti sur le report du projet de loi famille en 2015 qui prévoyait l'extension de la PMA aux couples de femmes : « Vous avez lâché les lesbiennes et vous avez lâché l’égalité des droits. Et ça, ce n’est pas calmer la rue du tout ! »[7].
En 2015, elle est la cible d’un raid numérique mené par des médecins pour avoir dénoncé une fresque sexiste dans un hôpital[8].
Diplomatie multilatérale
[modifier | modifier le code]En mars 2016, Anne-Cécile Mailfert crée la Fondation des Femmes sous l'égide de la Fondation de France. C'est la première structure française de collecte grand public dédiée à la levée de fonds pour développer et soutenir les actions en faveur des droits des femmes[9].
Elle obtient le 25 mai 2018 la première condamnation prononcée sur le fondement d’injure publique à raison du sexe, délit créé en 2004 mais qui n’avait jusque-là jamais été appliqué en France[10].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Anne-Cécile Mailfert est la compagne de Stéphane Sitbon, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions[11].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Elle est nommée chevalière des Arts et des Lettres en 2020[12].
Publications
[modifier | modifier le code]- Anne-Cécile Mailfert, Tu seras une femme ! Guide féministe pour ma nièce et ses ami(e)s, éditions des Petits Matins, 2021, 109 p. (ISBN 978-2363832283)[13].
- Anne-Cécile Mailfert, Ils ne décideront plus pour nous ! Débats sur l'IVG, 1971-1975, éditions des Petits Matins, 2015, 147 p. (ISBN 978-2363831576)[14],[15]
Références
[modifier | modifier le code]- « Anne-Cécile Mailfert - Biographie », dans Margaux Collet, Claire Guiraud et al., Le Féminisme pour les Nul.le.s, edi8, (ISBN 2412052611 et 9782412052617) [extraits en ligne].
- Vivane Chocas, « Anne-Cécile Mailfert : "Rien n’arrête des femmes solidaires" », sur Madame Figaro, .
- Lénaïg Bredoux, « Ces féministes qui rêvent de conquérir la politique », sur Médiapart, .
- Caroline Flepp, « Anne-Cécile Mailfert : “Nos rêves féministes étaient limités par cette question d’argent” 1/2 », sur 50-50 Magazine, . Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « 50-50 Magazine » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - « Les acteurs de l'engagement : Anne-Cécile Mailfert », sur carenews.com, (consulté le ).
- Julien Pearce, « Le journal de la nuit - L'interview d'Europe Nuit : Anne-Cécile Mailfert », sur Europe 1, .
- Hélène Guinhut, « Les Français prêts à accorder la PMA aux lesbiennes ? », sur Elle.
- Hélène Sergent, « Cyberharcelé(e)s: «C’est une tornade qui s’abat sur vous, j’avais la sensation d’être balancée dans une machine à laver» », sur 20 minutes, .
- Lucile Quillet, « La Fondation des femmes, un nouveau levier pour les droits des femmes », sur Madame Figaro, .
- rédaction, « La première condamnation pour injure publique à caractère sexiste a été officiellement prononcée », sur France Info, .
- AFP, « Aide de FranceTV à la Fondation des Femmes, clips anti-sexistes : les syndicats demandent des comptes », sur Lexpansion, .
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – été 2020 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Tu seras une femme ! Guide féministe pour ma nièce et ses ami.e.s », sur France Culture (consulté le ).
- Anne-Cécile Mailfert, Ils ne décideront plus pour nous !. Débats sur l'IVG, 1971-1975, Paris, Les Petits Matins, 147 p. (ISBN 978-2-36383-157-6, lire en ligne).
- « Ils ne décideront plus pour nous ! Débats sur l'IVG : 1971-1975 », sur www.prescrire.org (consulté le )
Liens externes
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