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Né à Paris en 1964, Guillaume Cherel est un écrivain et journaliste français, auteur de romans, polars, d'essais, de récits de voyage et de livres pour enfants.

Indépendant en tant que journaliste, il conserve cette autonomie d'esprit pour affirmer, au fil de ses romans, un ton à part et des idées décalées. Des banlieues de son enfance jusqu'aux Etats-Unis période Obama, Guillaume Cherel livre son regard personnel sur un monde en profonde mutation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guillaume Cherel passe son enfance à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, au sein d'une famille de culture communiste, tendance Pif Gadget, ex-ORTF et SFP. Après des études de lettres rapidement achevées, après avoir abandonné tout espoir de devenir footballeur professionnel, il se lance dans une vie active (le journalisme surtout, d'abord dans le sport puis la littérature) tumultueuse et marquée par l'éclectisme. Il a notamment été assistant-réalisateur et "car-sitter" à New-York. L'écriture lui apparaît alors comme le meilleur moyen de s'offrir une vie libre et aventureuse. Il voyage ainsi des Comores en Chine, en passant par le Maghreb et l'Afrique francophone.

En 1986, après des études de Lettres à la Sorbonne, il fait ses premiers pas en tant que journaliste dans les pages "sports" de l'Humanité, puis il pige pour Révolution, Regards, Politis,Technikart, VSDet devient critique littéraire pourLe Pointet l'Humanité.

Grand voyageur, le jeune écrivain a parcouru le monde entier avant de s'installer dans un village près de Toulouse en 2002. Depuis 2009, il vit de nouveau à Paris.

Guillaume Cherel est père d'une fille, Louna, née en 1999.

Lancé grâce à la série du Poulpe, dont il écrit le n° 71, Tropique du Grand Cerf, en 1996, Guillaume Cherel obtient à deux reprises la bourse Stendhal-Cultures France en 2004 pour Les Pères de famille ne portent pas de robe (Julliard) et en 2008 pour Sur la route again (paru chez Transboréal en 2013).

Malgré ses nombreux ouvrages déjà publiés et la notoriété qui en découle, Guillaume Cherel se trouve toujours obligé de consacrer une partie de son temps à un travail alimentaire.

Sources d'inspiration[modifier | modifier le code]

Outre son expérience professionnelle, où il puise le thème de certains de ses romans, l'influence de grands auteurs américains du XXe siècle comme Jack London, John Fante, Henri Miller, Charles Bukowski, Jack Kerouac. est très nettement perceptible au travers de l'œuvre de Guillaume Cherel. Il entreprendra d'ailleurs plusieurs voyages, sur les traces d'Ernest Hemingway, de Jack London puis de Jack Kerouac, assortis chaque fois d'un ouvrage en l'honneur de ces auteurs.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tropique du grand Cerf (La Baleine, 1998) polar dans l'univers trouble des requins d'affaires, contribution sauce tropicale à la série du Poulpe.
  • Zarma le Zarbi (Fleuve, 1998) entre roman noir et polar, une rocambolesque enquête sur un meurtre qui n'a pas encore eu lieu.
  • Jack London, le mangeur de vent (Flammarion, 2000 - E. Fractions, 2014) Quand, après un voyage sur les traces du grand romancier d'aventure, Guillaume Cherel en écrit la biographie, ce ne peut être qu'un vibrant hommage à celui qu'il considère comme son père spirituel.
  • Sur la Piste de Liza (Th. Magnier, 2000) roman jeunesse, un aller simple vers un rêve d'adolescent dans le monde du football.
  • Les Enfants rouges (Flammarion, 2001) le personnage fétiche de Cherel, Zarma le Zarbi, retrouve la banlieue de sa jeunesse communiste, désormais livrée à une violence sans conscience.
  • Il était une fois la banlieue rouge (Flammarion, 2001 - E. Fractions, 2015) : les quartiers, vus et vécus de l'intérieur, à l'époque où "la solidarité et la fraternité l’emportaient sur l’individualisme et la précarité".
  • Le Fils caché de Trotsky (Christine Derey, 2002), révélations sur le passé lambertiste de Lionel Jospin.
  • Les Pères de famille ne portent pas de robe (Julliard, 2004), inspiré d'un fait réel, ce roman raconte l'histoire de Gregory, le fils cadet d’Hemingway, transsexuel, qui mourut d’une crise cardiaque alors qu'il était incarcéré à la prison des femmes de Key Biscane, en Floride.
  • Prends ça dans ta gueule ! (Rocher, 2006), écrit à la suite d'une mission d'intérim chez Décathlon, ce roman décrit le quotidien de Jérôme Beauregard alias Chérif Zarbi, magasinier révolté contre un système injuste.
  • Les Hommes sont des maîtresses comme les autres (Plon, 2013), vibrant plaidoyer en faveur des seconds bureaux au masculin, on y apprend que la condition d'amant d'une femme mariée n'a rien à envier à celle de maîtresse dans le même cas.
  • Sur la route again : aux Etats-Unis avec Kerouac (Transboréal, 2013), journal de voyage tout au long de l'Amérique d'aujourd'hui, adressé au chef de file de la Beat Generation.
  • Un bon Ecrivain est un écrivain mort (Mirobole, 2016) sorte de Cluedo littéraire installé dans un ancien monastère, dont les noms des personnages, tous romanciers, nous rappellent vaguement quelque chose...
  • Guillaume Cherel a également contribué à la rédaction du livre de Mohamed Dridi Momo le turbulent : de la voyoucratie à la jet-set (Michel Lafon, 2004).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

https://guillaumecherel.com/

http://www.liberation.fr/auteur/3567-guillaume-cherel