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Service de vacances de la Confédération des syndicats libres Allemands[modifier | modifier le code]
Le service des vacances de la FDGB est une institution de la Confédération des syndicats libres Allemands (FDGB) de la RDA. Destiné aux personnes occupant un emploi, il offre la possibilité de passer des vacances subventionnées par l'Etat dans le pays. Le service est crée en 1947. [1]
Histoire[modifier | modifier le code]
Déjà à l'époque du national-socialisme, l'Etat organise des congés de convalescence. C'est le rôle de la KDF. Avant cela, lors de la République de Weimar [2]des syndicats organisent des voyages pour la population. Le tourisme en RDA se développe grâce au Parti socialiste unifié d'Allemagne(SED). Il s'inspire du modèle modèle soviétique.
La constitution de la RDA prévoie des congés annuels payés. Cependant, dans les faits, les congés payés sont rares. Les mérites et profits de l'entreprise et du parti dus aux employés sont tout de même récompensés avec des vacances. Cependant, il y a des règles qui peuvent être contraignantes pour les employés.Par exemple, dans les premières années du service, les vacances en familles avec des enfants sont interdites. Le service de vacances reste limité jusqu'en 1977.[3]
Par conséquent, il est probable que l'accès limité aux vacances soit un choix économique fait par le service. L'augmentation de l'offre de voyages est financièrement impossible car il y a trop de demandes et pas assez d'offre. C'est à dire, que trop de citoyens de la RDA veulent voyager et qu'il n'y a pas assez de places pour les accueillir.
L'action rose est le parti de l'Etat crée au printemps 1953. Ils saisissent des bâtiment proches de la mer Baltique. Leur but est d'élargir les lieux de vacances pour devenir un service de masse.[4]
La Confédération des syndicats libres Allemands n'a pas pour mission de représenter financièrement et socialement les intérêts de ses membres dans le système de la RDA. Mais il est une organisation de masse avec une adhésion obligatoire.
Le service de vacances de la Confédération des syndicats libres Allemands (FDGB) est l'une des agences de voyages de la RDA. Il travaille avec des entreprises et des camping de l'Etat. En 1984, les entreprises peuvent accueillir 413, 000 vacanciers. Quant au service de la Confédération des syndicats libres Allemands (FDGB) , ils possèdent 135, 900 places.[5] Cependant, les résidences sont plus petites (jusqu'à 50 pièces).
Les lieux de prédilection des vacanciers sont la côte de mer Baltique, les Monts Métallifères , le Vogtland , la forêt de Thuringe , les montagnes de l' Elbe et le Harz [6] , un centre de loisirs d'été. Les chèques de vacances sont donnés par les entreprises.Le service de vacances exploite les navires de vacances MS Arkona , Fritz Heckert et MS Völkerfreundschaft .
La demande pour les voyages de vacances est grande. Cela s'explique par la modernisation de la société . Les citoyens de la RDA ont accès au monde extérieure grâce aux médias de masse (télévision, radio, journaux)? De plus, la République fédérale, leur offre certaines libertés [7] Grâce aux médias, la habitants de la RDA ont une ouverture sur le monde. Ils sont donc nombreux à souhaiter alors voyager.
Les vacances luxueuses sont relativement rares. Il est tout de même possible de séjourner dans des hôtels de luxe tel que l' hôtel Neptun à Warnemünd ainsi que dans les Interhotels. Les voyageurs aisés voyages à bord de bateaux de croisière. Cependant, les places à bord des trois navires de croisière sont très limitées : en 1962: 16 500 personnes, en 1969: 4 000 et en 1989: 9 300 .[8] Cependant, la crise des devises réduit considérablement les nombre de touristes fortunés.
Le financement du service est assuré par les contributions du FDGB, des participants et avec le budget de l'Etat. Cela rapporte à l'Etat environ 1989 marks directement et indirectement 550 millions de marks.
Le service de vacances FDGB est un outil qui a pour but de stabiliser la situation politique. Le service propose au citoyens de se reposer tout en renforçant leur conviction socialiste et leur appartenance à l'Etat.
L'Etat est soupçonnées d'avoir causé volontairement une pénurie des congés payés. Ces accusations sont contre le parti SED.[9] En réaction à cette pénurie, de nombreuses pétitions sont signées. Les citoyens veulent profiter de leurs congés payés. Avec ces pétitions une " dictature des frontières» est dénoncée.[10] Le citoyen souhaite être libre de sortir hors de la RDA.
Sources[modifier | modifier le code]
- (de) Thomas Schaufuß, Die politische Rolle, p34
- (de) Dieter Dowe, Karlheinz Kuba, Manfred Wilke, Michael Kubina, « Feriendienst », in FDGB-Lexikon. Funktion, Struktur, Kader und Entwicklung einer Massenorganisation der SED (1945-1990), (lire en ligne)
- (de) Christopher, Urlaub, p203
- (de) Thomas Schaufuß, Die politische Rolle, p7
- (de) Thomas Schaufuß, Die politische Rolle, p7
- (de) Christopher Görlich, Urlaub, p232
- (de) Thomas Schaufuß, Die politische Rolle, p123
- (de) Dieter Dowe, Karlheinz Kuba, Manfred Wilke, Michael Kubina, « Urlauberschiff », FDGB-Lexikon. Funktion, Struktur, Kader und Entwicklung einer Massenorganisation der SED (1945-1990),,
- (de) Christopher Görlich, Urlaub, p 265
- (de) Christopher Görlich, Urlaub, p266
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Christopher Görlich: Urlaub vom Staat. Tourismus in der DDR. Böhlau, Köln u.a. 2012, ISBN 978-3-412-20863-9.
- Thomas Schaufuß: Die politische Rolle des FDGB-Feriendienstes. Duncker & Humblot, Berlin 2011, ISBN 978-3-428-83621-5.
- Andreas Stirn: Traumschiffe des Sozialismus. Die Geschichte der DDR-Urlauberschiffe 1953–1990. 2. Aufl., Metropol-Verlag, Berlin 2011, ISBN 978-3-940938-79-4