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Géraldine Albers
Description de l'image Geraldine Albers.tif.
Naissance (69 ans)
à Paris (France)
Activité principale
Historienne de l'Art
Formation
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Peintures murales en France. XIIe-XVIe siècle

Compléments

Géraldine Albers, née d’un père hollandais et d’une mère française le à Paris, est une historienne de l'art et de la restauration des œuvres d'art, une restauratrice de tableaux, peintures murales et objets d’art et artiste fresquiste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Géraldine Albers est la fille du comédien Henri Garcin et de Claude Albers.

Elle est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Paris en peinture.

Ancienne pensionnaire[1] de la Villa Médicis à Rome 1983-1985, elle possède un diplôme de formation professionnelle de l’Istituto Centrale di restauro (ICR) à Rome pour les peintures murales.

Ancienne boursière à la Villa I Tatti (Université de Harvard/Villa Berenson à Florence-Italie), étude sur l'histoire des fresques déposées en Italie.

Diplômée de l’ICCROM : Peintures murales puis pour les Pierres (Unesco)

Membre de l’ICOM

Bourse d’étude et obtention d’un diplôme du Ministère des Affaires étrangères pour la restauration des tableaux et peintures murales à l’Institut de Florence - Opificio delle pietre dure (OPD).

Géraldine Albers a vécu 12 ans en Italie.

Restauration[modifier | modifier le code]

Géraldine Albers travaille pour les Monuments Historiques, le patrimoine français, italien et à l’étranger, souvent pour les églises et musées de Paris et de provinces, les directions régionales des affaires culturelles que ce soit en France ou en Italie, pour le service de restauration de Versailles, l'Université de la Sorbonne, le musée des Monuments Français (Chaillot), Orsay et le Musée du Louvre, musée des Monuments français (Trocadéro), Établissement public de maîtrise d’ouvrage des travaux culturels de Paris, Conciergerie de paris, musée de Lens et pour les musées, église saint-Serge, pour le travail de restauration dont le commanditaire était l’EMOC (Établissement public de maîtrise d’ouvrage des travaux culturels de Paris).

Des expositions ont déjà présenté son travail (La Conciergerie à Paris, le musée de Sens, dans la Cathédrale d’Auxerre, au musée de Mayence et au musée des Beaux-arts de Lyon), le Grand Orient de France (Paris). Soprintendenza archeologica per l’etruria meridionale (tombes étrusques-Italie).

Géraldine Albers a conduit de nombreuses missions à l’étranger pour la sauvegarde et l’expertise des Monuments et du Patrimoine français, canadiens, géorgiens et italiens.

Art plastique[modifier | modifier le code]

Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger en tant que plasticienne : fresques sur pierre, marbre et briques de Toscane (Impruneta).

A partir de 1993, Géraldine Albers s’est faite connaître en tant qu’artiste par de nombreuses expositions personnelles et collectives.

Elle a été présentée par les galeries :

  • Institut Culturel Français de Florence (exposition personnelle),
  • « Tendances » Musée Hébert (exposition collective),
  • Institut Culturel Français de Venise (exposition personnelle),
  • Institut Culturel Français de Gènes (exposition personnelle),
  • Villa Rufolo à Ravello (Italie) (exposition personnelle)
  • « Femmes sculpteurs », La grange au Lac, Évian-les-Bains,
  • Domaine du Royal club (exposition collective),
  • « Du brut au lisse » Europole-Grenoble (exposition personnelle),
  • Genève : Centre d’art appliqué (exposition personnelle),
  • Salon d’art contemporain : Espace Grande Arche. Paris la Défense (exposition collective),
  • St. Germain en laye, à la Nacelle d’Aubergenville 2007, avec Georges Moustaki,
  • Hardelot (galerie Joël Dupuis), avec Georges Moustaki,
  • Cholet dans la galerie Viviane Henwood, avec Georges Moustaki,
  • Évian-les Bains dans la galerie 29 (exposition personnelle),
  • Galerie « Au fond de la cour » rue de Seine-Paris, (exposition personnelle).
  • Autres expositions à Paris, Grenoble, Villeurbanne, Marseille, Italie

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • Une fresque retrouvée et les origines du stacco : Pellegrino Tibaldi, Marco Pino et Pietro Palmaroli à la Trinité-des-Monts. Avec Ph. Morel, historien de l'art. Dans le "Bollettino d'arte", 1988
  • Restauro a Villa Medici. (1988) Catalogue de l'exposition. Avec Ph. Morel
  • Découverte et restauration du décor peint à fresque de la Stanza degli ucelli : Villa Médicis, dans " Conservation-Restauration des biens culturels. Traitement des supports. Travaux interdisciplinaires, actes du colloque. Paris 2-4 nov. 1989, pp. 137-140.
  • L’art de la dépose ou les origines du transfert des peintures murales en Italie. Revue Kermès.
  • Le théâtre de nature de la Villa Médicis. "L'œil", avec Ph. Morel juillet-août 1989, pp 408-409
  • Techniques de mise au jour et de dégagement des peintures murales. Actes du colloque. Issoire, 3e festival de l'art roman. Oct. 1991.
  • Les techniques de l'invisible, les fonds dans la peinture, dans la revue Traverses. Centre Georges Pompidou, 1992, N°4.
  • La Descente de Croix de Daniele Da Volterra à la Trinité des-Monts (Rome). Histoire et technique de la dépose. Dans "La dépose des peintures murales", avril 1992, cahier n°1. Centre International d'art mural. Saint-Savin, p.81-89.
  • La dignita del Casato de Claudio Strinati et Ingeborg Walter. "Il salotto dipinto di Palazzo Farnese". Édition : dell’ Elefante. 1995, note technique des peintures. Relevé des “giornate”.
  • Biagio d'Antonio de Roberta Bartoli, pour la restauration du tableau : « Christ en pitié entre deux anges, avec les symboles de la passion », dans Édition : Federico Motta Editore. Pp 88, 89, 112, 204. (Tableau que j'ai restauré).
  • Roma Villa Medici de Ph. Morel. Édition : FMR (Franco Maria Ricci) Grand tour pour la découverte et la restauration des fresques du Pavillon de Ferdinand de Médicis effectuée par Géraldine Albers.
  • Le Studiolo , dans la revue « L’œil » N°525 Sous le soleil de l’Italie. 2001
  • Le studiolo de la Villa Médicis, dans Revue de la villa Médicis-2014 N°11 avec Ph. Morel.
  • Les fonds visibles et invisibles dans la peinture. AHAI (Association des historiens de l’art italien) Bulletin n°7 :
  • Ces lieux du savoir-faire, dans la revue Côté sud-Hors-série N°1
  • L’art de la dépose. Mémoire des lieux, voyage des oeuvres détachées de la Magliana de Rome, AHAI (Association des historiens de l’art italien) Bulletin n°9.
  • Dépose et repose de la sculpture de Thomas Gleb au musée de Hiéron à Paray-le-Monial, dans : Revue « Arts sacrés ».
  • Le geste et l’outil : L’art de passer inaperçu. Entretien avec le père Nicolas Ozoline dans la revue Arts Sacré : N°20, 2012 pp 22-25. Restauration à l’église saint Serge à Paris
  • Reconnaître l’authenticité, Actes du 125ème congrès du Conseil National des greffiers des tribunaux de commerce. Nîmes. 2013
  • Les peintures murales en France XIIe-XVIe siècle. Éditeur : Citadelles/Mazenod
  • Vrai-Ment-Faux : Le restaurateur et les faussaires. Revue de la villa Médicis, « STUDIOLO » N°11[2]. (Revue de l’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome).
  • Refaire surface - les pouvoirs des restaurateurs Drouot Montaigne. Actes du colloque VRAI-MENT-FAUX - 2011
  • La nature à l’œuvre, les tableaux sur pierres Colloque : « Collections-Possessions-Obsessions » à l’INHA, rue Vivienne-Paris avec la CEA - 2015 (Couverture de l’artiste Ben)
  • Portrait de femme en Diane : Francesco Salviati Coll. Privée, attribué par Catherine Goguel et restauré par Géraldine Albers. Article de Matteo Gianeselli. Dans la Revue des musées de France. 2020, N°3, p57.
  • Les deux fresques plafonnantes du Casino Venier : Histoire d’une restauration. Le Casino Venier (Venise) Ed. Serge Safran 2021

Décorations[modifier | modifier le code]

Catégorie:Historien de l'art Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis Catégorie:Peintre fresquiste Catégorie:Plasticien français contemporain Catégorie:Restaurateur d'œuvres d'art

  1. « Résidences - Villa Médicis » (consulté le )
  2. « Studiolo N°11 Sommaire », sur villamedici.it (consulté le )
  3. « Arrêté du 23 mars 2017 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres. », sur culture.gouv.fr, (consulté le )
  4. « Décret du 31 décembre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )