Utilisateur:Karinovski/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Espace Go[modifier | modifier le code]

L'Espace Go est un théâtre à Montréal, situé sur le boulevard Saint-Laurent. La capacité du théâtre est de 160 à 280 fauteuils, en fonction de la configuration de la salle. Sa directrice générale et artistique est actuellement Ginette Noiseux.

L'Espace Go a une double vocation de producteur et de diffuseur autour des auteurs contemporains et des pratiques novatrices.

Historique[modifier | modifier le code]

Le théâtre Espace Go est issu du Théâtre Expérimental des Femmes (TEF), fondé en 1979 par Pol Pelletier, Louise Laprade et Nicole Lecavalier, qui se consacre aux créations collectives et à la dramaturgie féminine. Cette compagnie joue un rôle important dans l'histoire du théâtre féministe et post-féministe au Québec[1]. Les premières années sont marquées par des créations collectives, l’émergence d’une dramaturgie de femmes et les festivals de créations de femmes. De 1979 à 1983, le théâtre occupait la salle de la Maison Beaujeu dans le Vieux-Montréal. Le bail n'est pas renouvelé pour la saison 1983-1984.

En 1985, après deux ans de nomadisme, le TEF s'installe dans une petite manufacture de la rue Clark à Montréal. Ce lieu sera appelé pour la première fois Espace Go.

En 1988, la compagnie invite pour la première fois un homme, Claude Poissant, à signer la mise en scène de La Déposition d'Hélène Pedneault. Depuis, des camarades masculins participent à ses créations et siègent à son conseil d'administration où les femmes demeurent, encore aujourd'hui, majoritaires.

Le 9 mars 1991, le conseil d'administration procède officiellement au changement de nom de la compagnie. Sa charte est actualisée. Le Théâtre Expérimental des Femmes appartiendra dorénavant à l'histoire de l'Espace Go.

Le nouveau studio-théâtre à configuration variable, situé sur le boulevard Saint-Laurent, est inauguré le . L'édifice, dessiné par l'architecte Éric Gauthier, mérite le prix d'Excellence de l'Ordre des architectes du Québec, dans la catégorie institutionnelle.

En mai 2017, Espace Go a entamé un vaste projet de rénovation et d’agrandissement après 20 ans d'usure du théâtre. Le bâtiment a été réparé et les équipements ont été mis à niveau pour permettre aux créatrices et aux créateurs de rester à l’affût de l’évolution des pratiques scéniques. L'ajout d'espace a également permis d'accueillir des compagnies en résidence.

L'origine du nom[modifier | modifier le code]

L’arrivée de la compagnie à la petite manufacture de la rue Clark en 1985 allait ouvrir sur des collaborations masculines et il fallait donc changer l'ancien nom; Théâtre Expérimental des Femmes (TEF) qui "se conjuguaient exclusivement au féminin"[2]. Le nom Espace Go est issu du mot "go" en anglais, qui signifie mouvement et action. Le nom a été choisi pour souligner l'esprit d'initiative du théâtre. Le nom est également inspiré par le jeu de plateau go originaire de Chine dont le territoire est l'enjeu[3]. "Go" est aussi le signal que peut donner un metteur en scène, réalisateur, scénographe, auteur, acteur ou éclairagiste pour démarrer un spectacle.

L'Espace Go peut signifier à la fois la compagnie de théâtre en question et le studio-théâtre sur le boulevard saint-Laurent où des activités de plusieurs compagnies sont présentées.

Direction artistique[modifier | modifier le code]

Ginette Noiseux s'est d'abord destinée à une carrière scientifique, mais s'est tourné vers le théâtre en entrant à l'École Nationale de Théâtre du Canada en scénographie. Noiseaux en termine en 1980 avec la mention d'excellence. Dès le début de sa carrière, elle travaille au sein des grandes compagnies théâtrales québécoises. Elle aurait aisément pu rester dans ce milieu institutionnel mais elle se guide vers de nouvelles formes d'expression. En 1981, elle propose ses services de scénographe à Pol Pelletier pour dessiner La Terre est trop courte, Violette Leduc de Jovette Marchessault au Théâtre expérimental des Femmes (TEF). Ce collectif - dont les buts était de promouvoir « la différence, l'originalité et la recherche artistique » en création féminine - lui offre alors de joindre sa direction. En 1983 la direction est formée d'un trio comprenant une auteure, une administratrice et une directrice artistique (Noiseux)[4]. Vers la fin de années 80, le TEF devient Théâtre Espace Go et depuis 1987 Noiseux en assume la direction artistique et générale.

À travers ses voyages en Europe, en Afrique et dans les pays arabes, Ginette Noiseux s’est tissé, au cours des deux dernières décennies, un réseau d’auteurs et autrices, de dramaturges, de poètes et poétesses, de directeurs et directrices de théâtre et de praticien.ne.s. Cela lui a permis de demeurer à l’affût de l’avant-garde en matière de dramaturgie théâtrale contemporaine et de faire circuler les textes des auteurs et autrices de langue française. On doit ainsi à la directrice artistique d’Espace Go la découverte de nombreux auteurs et autrices du Québec et de la Francophonie internationale [5].

Même si Ginette Noiseux devient directrice artistique de l'Espace Go elle continue à developper son artisanat en tant que scénographe et dessinatrice de costumes. Parallèlement à sa direction de l'Espace Go elle a signé les costumes d'une soixantaine de productions depuis sa sortie de l'école tant à l'Espace Go, qu'au Théâtre de Quatre Sous, au Théâtre Expérimental de Montréal, à l'Opéra de Montréal ou au Théâtre du nouveau monde[4].

Le travail de Ginette Noiseux a été salué par de nombreux prix et récompenses. Elle est par exemple gagnante du concours Femmes d'affaires au Québec 2018 dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme à but non lucratif [6]. Noiseux a également été nommée au grade d’Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française pour sa "contribution à la diffusion et à la promotion de la culture française au Canada"[7].

Activités[modifier | modifier le code]

Tournées et accueil des compagnies invitées[modifier | modifier le code]

L'Espace Go entretient des liens avec les diffuseurs en région et à l’international et offre ses productions à un plus large public lorsque les conditions de tournée sont réunies. Albertine en cinq temps de Michel Tremblay dans la mise en scène de Martine Beaulne est un exemple d'une pièce dont la tournée a duré 4 ans; entre 1997 et 2001[8]. Le spectacle remportera de nombreux prix, par exemple le Prix secteur théâtre du Conseil des arts de Montréal et fera l’objet d’une adaptation pour le cinéma par André Melançon et Martine Beaulne.

L'Espace Go accueille également dans son lieu d’autres compagnies venant du monde entier. Il s’agit principalement de compagnies de théâtre mais aussi d’autres disciplines de la scène comme la danse, la musique et le cirque. En 2002 le Théâtre du Fust, compagnie de marionettes francaise, est invitée pour presenter son spectacle J’ai gêné et je gênerai. Un autre exemple de production française diffusée à l'Espace Go est Si c'est n'est toi d'Edward Bond, création du Théâtre de la Colline à Paris (2005) [3]. L'Espace Go a également diffusé des créations venant d'autre pays que la France, par exemple La jeune fille, la maman et la poubelle, une production de Stadsteatern Stockholm Unga Klara (2000) dans la mise en scène Suzanne Osten [9].

Dans un entretien dans la revue JEU Ginette Noiseux exprime son point de vue concernant l'accueil des compagnies invitées: "Je trouve extrêmement important et dynamique de pouvoir être confrontée à d'autres idées. Même si ça pose des problèmes, j'aime les métissages, et il faudrait les multiplier. À l'origine, le projet de Go était de faire de ce lieu un carrefour culturel plus qu'un théâtre comme tel" [10].

Artiste en résidence et Compagnie en résidence[modifier | modifier le code]

En 2011, pour faire bouger et vibrer le projet artistique d’Espace Go, la directrice Ginette Noiseux lance le projet "Artiste en résidence". L'artiste en question est invitée à influencer le programme de la saison avec ses créations aussi bien que son questionnement sur la pratique théâtrale. L'expression "en résidence" est aussi à interpréter au sens propre car l'artiste fera de l'Espace Go son domicile et son bureau. L'artiste en résidence restera normalement pendant une période de trois saisons. Actuellement c'est la jeune metteur en scène Solène Paré qui occupe la place après un premier cycle avec la comédienne Sophie Cadieux et un second avec l’auteure et comédienne Evelyne de la Chenelière [11].

Le Théâtre Petit à Petit (PÀP) était en résidence artistique à l'Espace Go, jusqu'en 2017. Aujourd'hui, c'est UBU- compagnie de création et les Productions Porte Parole qui occupent cette place. UBU est une compagnie de théâtre fondée par Denis Marleau en 1982, à laquelle s’est jointe en 2002 Stéphanie Jasmin. La pratique singulière d''UBU est le croisement de la musique et l’histoire de l’art, l’installation et les technologies de l’image et du son[12]. UBU et Espace Go ont déjà réalisé conjointement de multiples spectacles depuis 2006 comme il partage une démarche théâtrale ressemblable: un esprit de recherche et une passion commune pour les écritures inédites et contemporaines .En juillet 2018, UBU devient compagnie résidente à l'Espace Go.

En 2017, après 17 ans d’existence, les Productions Porte Parole annonce qu’ils s’installeront au Théâtre Espace Go à titre de compagnie en résidence. Fondée à Montréal, Porte Parole crée et produit des pièces de théâtre documentaire qui traitent de la réalité contemporaine québécoise et canadienne. Joueur important sur la scène anglophone et francophone, Porte Parole invite le public à s’engager dans des questions d’actualité comme les OGM, l’intégration des immigrants, la gestion environnementale de l’eau douce, le profilage racial, l’hydroélectricité et d’autres enjeux sociaux et environnementaux[13] .

Chantier féministe en théâtre: les sentinelles[modifier | modifier le code]

Au printemps 2019, Espace Go a ouvert le premier «Chantier féministe en théâtre». Il s'agit d'une rencontre où pendant six jours, des conférences, des ateliers et des débats feront valoir la nécessité de la contribution des femmes au théâtre[14]. Les questions qui ont été évoquées sont de genre: Où sont les femmes en théâtre ? Comment faire pour les voir davantage ? Pourquoi la voix des femmes n'est-elle pas entendue autant que celle des hommes dans le milieu des arts? Doit-on dire « autrice » ou « auteure »? [15]. Cette grande rencontre a été organisé a été une collaboration entre Espace Go et F.E.T. Femmes pour l'Équité de théâtre. Le Chantier féministes en théâtre de 2019 s'est échelonné entre le 8 et le 13 avril et toutes les activités offertes ont été gratuites. Une deuxième édition est prévue d'avoir lieu au printemps 2020, mais les détails sont à voir [16].

Mission artistique et controverses[modifier | modifier le code]

D'après le site web de la compagnie, la philosophie théâtrale de l'Espace Go est de "témoigner un engagement absolu envers un théâtre contemporain, ouvert à tous les dialogues, curieux des recherches de son temps. Cette philosophie se caractérise par la valorisation de la contribution des femmes à cette aventure ininterrompue depuis 1979" [17]. L'Espace Go offre en effet une programmation et des événements qui reflète sa vocation de mettre en avant les femmes dans les milieux artistiques. Les enjeux féministes se sont actualisés avec les transformations dans la société québécoise. Initiée en 2004, la série Portraits de femmes ne cesse d’étonner : des œuvres d’auteures, des désirs de comédiennes, des projets de metteures en scène ou encore la volonté de donner vie à de grands personnages féminins motivent le choix des créations produites ou coproduites par Espace Go. Ginette Noiseaux décrit Espace Go comme une compagnie "qui mène une recherche dans la perspective d’un théâtre d’art tout en étant profondément imprégné de son esprit féministe" [18].

Lorsque l'Espace Go a été créé, il s'agissait du lieu du Théâtre Expérimental des Femmes; et puis graduellement, on a vu apparaître des artisans masculins dans le travail de l'Espace Go. Dans le public on a également vu beaucoup plus d'hommes qu'à l'époque de T.E.F.[10].

Cette évolution de l'’Espace Go en tant que groupe de théâtre féministe n’est pas sans controverse. En janvier 2010, Pol Pelletier, cofondateur du Théâtre expérimental des Femmes, a lancé une annonce dans Le Devoir[19] attaquant Espace Go d'avoir abandonné les principes féministes du groupe fondateur. Ce n'est pas la première fois que Pelletier porte une telle accusation à Espace Go: dix ans plus tôt, une lettre de condamnation de Pelletier suscitait une "réaction laconique" de la part de la directrice du conseil d'administration du théâtre, Louise Beaudoin.

En 2016 dans la revue JEU une autre polémique concernant la mission artistique de l'Espace Go a vue le jour quand l'écrivaine Annick Lefebvre a publié la lettre "GO à quoi?". Dans cette lettre, Lefebvre accuse ouvertement la direction artistique de l'Espace Go[20]. Elle reproche à la directrice Ginette Noiseux de ne pas respecter l'héritage féministe du TEF et de ne pas oser prendre des risques dans les productions ainsi que dans le choix d'artiste en résidence. Ginette Noiseux s'est dite stupéfaite par « ce coup de poing au visage ». « Je trouve la critique saine, mais elle doit se faire dans un esprit ouvert au dialogue, à la discussion. » [21].

L'initiative du projet "Chantier féministe en théâtre" et la création du prix Jovette-Marchessault peuvent être vus comme un résultat de ces reproches, une volonté de s'améliorer chez Ginette Noiseux.

Spectacles marquants[modifier | modifier le code]

Au fil des années l'Espace Go a diffusé plusieurs oeuvres québécoises comme Cendres de cailloux et de Celle-là de Daniel Danis (1993) ainsi que de nombreuses pièces d'Evelyne de la Chenelière, dramaturge québécoise associée à la compagnie. Pourtant l'accent est mis sur la dramatique européenne, notamment des pièces de théâtre francaise. C'est par exemple à l'Espace Go que Bernard-Marie Koltès et Jean-Luc Lagarce ont été découvert pour la première fois à Montréal lors d’un cycle portant sur les écritures contemporaines de la France[17].

Parmi d'autres spectacles qui ont marqué les saisons de l'Espace Go il faut nommer:

  • La tempête de Shakespeare (1988) dans la mise en scène d'Alice Ronfard. Une version osée où les principaux rôles masculin sont joués par des femmes, par exemple: Prospero, incarné par Françoise Faucher. Pour cette production remarquante Espace Go a été couronné par le Grand Prix du Conseil des Arts de la Communauté Urbaine de Montréal, dans le cadre du printemps Shakespearien[22].
  • Inventaires de Philippe Minyana (1995) dans une mise en scène de Louise Laprade. Inventaires marquera l’ouverture du nouveau théâtre Espace Go et lui a apporté un grand succès[3].
  • Quartett de Heiner Müller (1996) dans lequel Anne-Marie Cadieux et Marc Béland formaient une équipe de rêve dans la mise en scène de Brigitte Haentjens [23].
  • King de Michael Vinaver (1999), mise en scène: Alice Ronfard. La production est coupée et dix représentations sont jouées au lieu de vingt-deux. La compagnie décide d’absorber la perte de 35 000 dollars que l’annulation causerait plutôt que de faire face à la vente de billets en baisse constante. Cela était dû au fait que les spectateurs quittaient la salle dans l'entracte. De plus, l'accueil critique était désastreux: La Presse appelle le spectacle "un exercice sans chair ni âme"[23].
  • Oedipe à Colonne de Sophocle (2003) qui sera la dernière mise en scène de Jean-Pierre Ronfard. Il décédera quelques jours plus tard[3].
  • Une truite pour Ernestine Shuswap de Tomson Highway (2009), un des plus grands écrivains autochtones d'Amérique du Nord. Mise en scène: André Brassard. Pourtant la reception de cette pièce n'était pas uniquement positif. Une critique de théâtre dans Le Devoir juge que la mise en scène de Brassard s'avère trop surchargée pour permettre au mysticisme contenu dans le texte original d'opérer sur la scène de l'Espace Go: "Tentative d'illustrer que l'homme blanc a étouffé par de nombreux carcans toute la spiritualité des représentants des Premières Nations? Si tel est le cas, la proposition ne convainc pas" [24].
  • Blanche-Neige et la Belle au bois dormant de lauréate du prix Nobel autrichienne Elfriede Jelinek (2011) dans la mise en scène de Martin Faucher. Un anti-conte audacieux avec "un décor de bande dessinée avec ce parterre de céramique rose bonbon. Le texte touffu, aux multiples interprétations possibles, exige une écoute de tous les instants" [25].
  • Parce que la nuit (2019), un spectacle musicale qui explore la vie de l'oeuvre de Patti Smith. D'abord présenté à l'Espace Go en mars 2019 et puis en reprise en novembre la même année à cause de son immense succès. Mise en scène par Brigitte Haentjens.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

De nombreux prix sont venus récompenser la portée des accomplissements des artistes qui œuvrent au Théâtre Espace Go. Voici quelques exemples:

En 1988, Espace Go reçoit le Grand Prix du Conseil des Art de la Communauté Urbaine de Montréal pour sa contribution artistique à la culture de la ville.

En 1991 la compagnie obtient un prix spécial de l’Association Québécoise des Critiques de Théâtre complémentant son audace et l’excellence de la direction artistique[22].

En 2005, Espace Go obtient le Grand Prix du Conseil des Arts de Montréal pour le rôle éminent de son action artistique dans l’évolution du théâtre, et plus particulièrement pour la qualité remarquable de sa programmation qui, sous le titre Portrait de femmes, est venue marquer la 25e année d’existence du théâtre [3].

Soutien financier et partenaires[modifier | modifier le code]

Espace Go bénéficie de soutiens financiers venant des plusieurs partenaires privés dont Transat A.T. INC., Bell et Banque Nationale. Parmi les partenaires privés importants de l'Espace Go on trouve aussi Hydro Québec qui a permis la création du projet "Vendredis GO". Vendredis GO a pour but de rendre les visites au théâtre plus accessibles. Tous les vendredis le public est invité à rester au bar après le spectacle pour profiter d'une ambiance décontractée et de la musique préparée par un DJ. Les personnes de 30 ans et moins payent un tarif exceptionnel de 20 euros pendant les représentations des Vendredis GO" [26].

L'Espace Go peut également compter sur le soutien de plusieurs partenaire publics dont le Conseil des Arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada et la Ministère de la Culture et des Communications du Québec. C'est avec l'aide du Conseil des Arts de Montréal que Espace Go a crée le prix Jovette-Marchessault qui vise la reconnaissance et le rayonnement de la contribution des femmes artistes du milieu théâtral montréalais. Ce prix s’accompagne d’une bourse de 20 000 $ offerte par le CAM à la lauréate. La création de ce prix a été rendue publique le 6 novembre 2019 [27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le théâtre féministe et post-féministe au Québec », sur Le Devoir (consulté le )
  2. « Pourquoi ce nom? », (consulté le )
  3. a b c d et e Beauchamp, Hélène, 1943-, Les théâtres de création au Québec, en Acadie et au Canada français, VLB, (ISBN 2-89005-886-7 et 978-2-89005-886-6, OCLC 60834310, lire en ligne), p. 187-197
  4. a et b « Noiseux, Ginette | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  5. « Ginette Noiseux », (consulté le )
  6. « Prix Femmes d’affaires du Québec: les lauréates sont dévoilées », sur www.lesaffaires.com (consulté le )
  7. « Ginette Noiseux honorée par la République française – L'Espace MonTheatre », sur www.montheatre.qc.ca (consulté le )
  8. « Tournées », (consulté le )
  9. « 2018-2019 », (consulté le )
  10. a et b Michael Vaïs, « Du théâtre expérimental des femmes à l’Espace Go - entretien avec Ginette Noiseux », Jeu,‎ numéro 57 1990, p. 51-62 (lire en ligne)
  11. « Artiste en résidence », (consulté le )
  12. « Compagnie associée », (consulté le )
  13. « Porte Parole en résidence à ESPACE GO – L'Espace MonTheatre », sur www.montheatre.qc.ca (consulté le )
  14. « Chantier féministe : les sentinelles », (consulté le )
  15. « Chantier féministe à Espace Go: femmes de théâtre, unissez-vous », sur La Presse, (consulté le )
  16. « La place des femmes en théâtre : chantier féministe », (consulté le )
  17. a et b « ESPACE GO », (consulté le )
  18. Alexandre Cadieux, « Oser la transmission - entretien avec Ginette Noiseux », Jeu - Revue de théâtre,‎ , p. 79-87 (lire en ligne)
  19. « Anniversaire du Théâtre Espace GO - Pol Pelletier lance une guerre des dates », sur Le Devoir (consulté le )
  20. « GO à quoi ? », sur JEU Revue de théâtre, (consulté le )
  21. « Annick Lefebvre apostrophe la direction d'Espace GO », sur La Presse, (consulté le )
  22. a et b « Canadian Theatre Encyclopedia - Espace Go », sur www.canadiantheatre.com (consulté le )
  23. a et b « Canadian Theatre Encyclopedia - Espace Go », sur www.canadiantheatre.com (consulté le )
  24. « Théâtre - Une truite trop assaisonnée », sur Le Devoir (consulté le )
  25. « Blanche-Neige et La belle au bois dormant: contes pour adultes désabusés », sur La Presse, (consulté le )
  26. « Nos partenaires », (consulté le )
  27. « Un prix et neuf recommandations pour en finir avec le «rideau» de verre », sur La Presse, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]