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Utilisateur:Denis-Paul Bourg/Brouillon/4

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OTAN, PSDC, DEFENSE[modifier | modifier le code]

OTAN[modifier | modifier le code]

Les 70 ans de l'OTAN[modifier | modifier le code]

À quoi sert encore l'Otan?[1].

70 ans de l’OTAN : l’entrée dans le quatrième âge[2].

Le colossal effort budgétaire de l’OTAN pour la défense[3]

André Dumoulin, « Après 70 ans, quel avenir pour l’OTAN ? », Bruxelles2,‎ (lire en ligne).

(en) Timothy Andrews Sayle, « The “Blue Chip” and the Little Blue Bird: Change and Continuity in NATO Policy from Nixon to Trump », FPRI,‎ (lire en ligne)

1948-1949 : la genèse de l'Alliance[modifier | modifier le code]

L'OTAN semble être née d'abord d'une incapacité de l'ONU à assurer la paix mondiale, bloquée par les multiples vétos soviétiques. Pour réaliser l'alliance qui permettrait la paix, les Occidentaux qui craignent un autre veto, trouvent une parade en ayant recours à l‘article 51 de la charte des Nations unies. En effet, comme le précise l'article 51, dans le cadre de la légitime défense collective une association de nations n'a pas besoin de l'autorisation du Conseil de sécurité.

Les Européens veulent assurer leur sécurité, ils veulent prévenir une autre guerre en Europe alors qu'à l'est la menace communiste se fait de plus en plus forte, surtout après le départ de la majorité des troupes américano-canadiennes qui stationnaient en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les alliés européens souhaitent l'aide des États-Unis pour assurer efficacement leur défense.

Mais les États-Unis veulent d'abord que les Européens réalisent eux-mêmes leur défense, quitte à les aider par la suite, craignant qu'une alliance brise le mouvement d'unification de l'Europe. On voit d'ailleurs que, dans le traité, cette volonté que l'Europe prenne en charge sa défense elle-même est encore présente, et l'article 3 permet aux Américains d'aider au développement militaire de l'Europe pour que celle-ci développe son propre système défensif (sorte de plan Marshall militaire). Mais la situation internationale évolue après le coup de Prague du . Ainsi, le est conclue l'alliance militaire du traité de Bruxelles entre la France, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg qui préfigure la future Alliance atlantique[4].

Après le blocus de Berlin, les appels des Européens se font de plus en plus insistants. Une entente secrète est réalisée entre les Anglo-Saxons pour fixer les bases de l'Alliance atlantique.

Une dernière étape reste néanmoins à franchir : toute alliance militaire des États-Unis en temps de paix est interdite par leur Constitution. Le sénateur Arthur H. Vandenberg fait voter la résolution 239 pour établir l'alliance le . L'alliance devient constitutionnelle, à la condition d'être conforme à la charte des Nations unies. Sur demande du Sénat américain, on inscrit dans le traité (art. 5), que les mesures à prendre en cas d'agression sur un des membres soient laissées souverainement au choix de chacun des pays signataires. Le Sénat voulait préserver le choix du Congrès américain de faire ou non la guerre.

Des pourparlers à Washington, du au définissent les bases du traité. Ce pacte militaire est donc né d'un accord signé le à Washington ; il s'agit du traité de l'Atlantique nord[5] dont l'article 5 sur la solidarité entre ses membres en cas d'agression est le point primordial.

Ce traité a alors été ratifié par les États-Unis, le Canada, la Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, le Royaume-Uni, pays étant tous des démocraties, et le Portugal, dictature ayant soutenu les Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ils constituaient à cette époque une partie du monde libre.

L'article 5 de la charte de l'OTAN précise : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles [...] assistera la partie ou les parties ainsi attaquées [...] y compris [par] l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique nord ».

Par ailleurs, en , après le coup de Prague, la CIA avait entrepris de systématiser des préparatifs qui s'inscrivaient dans le contexte du début de la guerre froide. Le , le Conseil de sécurité américain adoptait la résolution NSC 10/2, chargeant l'Office of Special Projects d'établir un programme d'action clandestin. La CIA mit en place des réseaux de résistance bien armés et bien organisés surnommés Stay-behind qui devaient se soulever en cas de succès d'une invasion soviétique en Europe de l'Ouest.


Avec ce traité, les Américains rompent avec leur tradition d'isolement et entrent dans une alliance permanente avec le continent européen. Les Européens ont tout fait pour amener les Américains à participer à leur défense et, même si le traité les laisse libres en théorie, en pratique, en cas d'attaque d'un des membres, les États-Unis n'auraient pas d'autres solutions que d'entrer en guerre.

L'OTAN veut une paix active et encourage la coopération de ses membres dans tous les domaines, économique, social, culturel et pas seulement militaire (art. 2). Selon Saint-Laurent, « le but de l'Alliance nord-atlantique ne serait pas simplement négatif ; elle créerait un contre-courant dynamique s'opposant au communisme. » On y retrouve, dès le préambule, des idées de liberté, de démocratie et de bien-être.

Les Soviétiques s'opposent au traité, l'accusant d'être « un instrument de l'impérialisme américain ». Le traité repose en effet sur les principes que les Américains ont tenté d'imposer après la guerre. Principe de libre-échange économique issu de la conférence de Bretton Woods (art. 2 sur la collaboration économique).

Le traité va finalement être l'élément qui va réellement souder le bloc occidental derrière les États-Unis, installant peu à peu une certaine hégémonie américaine. Sur demande des Américains, l'OTAN ne vise pas un adversaire en particulier. Il n'a pas pour but de provoquer les Soviétiques.

Conformément à la charte des Nations unies, et notamment à l'article 51, les pays de l'Alliance s'en remettent à la décision du Conseil de sécurité (art. 5 et 7) lors de tout règlement de différend. Le traité réaffirme sa subordination à l'ONU et le rôle important de celle-ci dans les relations internationales (arL'organisation militaire intégréet. 1er).

OTAN 1968 / 69[modifier | modifier le code]

article du Monder sur l'OTAN. L'ÉVOLUTION DES CONCEPTIONS https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/04/05/l-evolution-des-conceptions_2439193_1819218.html?xtmc=tchecoslovaquie_union_sovietique_traite&xtcr=76

Le communiqué final du CAN du 19 novembre 1968 https://www.lemonde.fr/archives/article/1968/11/19/le-communique-final_2489035_1819218.html?xtmc=tchecoslovaquie_union_sovietique_traite&xtcr=104

II. - L'" accord " signé dans la capitale soviétique 25 août 1968 https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/03/25/ii-l-accord-signe-dans-la-capitale-sovietique_2434814_1819218.html?xtmc=tchecoslovaquie_union_sovietique_traite&xtcr=81

Renforcement du flanc est de l'OTAN[modifier | modifier le code]

Renforcer la présence de l'OTAN à l'est et au sud-est : http://www.nato.int/cps/en/natohq/topics_136388.htm?selectedLocale=fr

Suite à l’annexion de la Crimée et au conflit dans l’est de l’Ukraine, l’Otan a pris plusieurs mesures dites de « réassurance » au profit de la Pologne et des pays baltes, qui s’estiment menacés par la Russie.

C’est ainsi qu’il a notamment été décidé de créer une Very High Readiness Joint Task Force (VHRJT), c’est à dire une force de réaction très rapide composée de 5.000 soldats, ainsi que 6 centres de commandement en Europe de l’Est.

Pour ces anciens pays du bloc soviétique, la Russie est vue comme une menace. Une menace même « existentielle », comme l’a récemment affirmé le ministre polonais des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski. D’où leur demande d’un renforcement du flanc oriental de l’Otan.

En outre, il s’agit d’éviter de se retrouver dans l’embarras si la Russie agresse ces pays en usant de tactiques dites « hybrides » qui ne déclencherait pas forcément la clause de défense collective prévue à l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord.

D’où la décision annoncée ce 13 juin par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, avant une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance dans les jours qui viennent.

« Nous allons convenir de déployer, par rotation, 4 bataillons multinationaux robustes dans les pays baltes et en Pologne. Ceci enverra un signal clair que l’Otan est prête à défendre tous les alliés » en cas d’agression, a ainsi déclaré M. Stoltenberg.

Les détails concernant « la taille, l’étendue et la composition » de ces bataillons devront être définis lors de la réunion des ministres de la Défense.

« Nous allons donc déployer en amont des forces de combat » et « chaque bataillon représente 800 à 1.000 soldats » qui seront stationnés par rotations pour « six à neuf mois », a cependant précisé Douglas Lute, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Otan.

« Cette présence avancée confirme que tout empiètement, toute attaque, contre le territoire de ces quatre pays alliés entraînera immédiatement un contact avec des forces de l’Otan et déclenchera des réponses rapides du reste de l’Alliance », a expliqué M. Lutte.

Pour rappel, le Pentagone a annoncé, en mars, son intention de déployer, par rotation, une brigade blindée de l’US Army en Europe orientale à compter de février 2017. En outre, pour financer les mesures de réassurance prises par l’Otan, il a demandé un budget de 3,4 milliards de dollars (contre 789 millions actuellement).

« Il ne peut y avoir aucun doute que ce que nous faisons est une réponse aux actions de la Russie en Crimée et en Ukraine », a fait valoir le secrétaire général de l’Otan. « Avant cela, il n’était pas question de parler d’une présence militaire du genre de celle que nous aurons désormais » en Estonie, Lettonie, Lituanie et en Pologne », a-t-il continué.

Et M. Stoltenberg d’insister : « Notre défense et notre dissuasion ne reposent pas uniquement sur quatre bataillons. Ceux-ci font partie d’un changement bien plus profond de notre posture, en réponse aux défis auxquels nous faisons face. »

Le plan d’action « réactivité » a été la réponse initiale de l’OTAN à l’évolution de l’environnement de sécurité en 2014. Comme les dé s pour la sécurité des Alliés ont continué d’évoluer, les dirigeants des pays de l’Alliance sont convenus au sommet de l’OTAN à Varsovie qu’une nouvelle modi cation de la posture de l’OTAN était nécessaire, et ils ont entre autres décidé de mettre en place, par rotation, une présence avancée dans les régions de la Baltique et de la mer Noire pour démontrer leur solidarité, leur détermination et leur capacité à agir pour la défense du territoire de l’OTAN.

La présence avancée de l’OTAN comprendra des groupements tactiques multinationaux, qui seront déployés en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne, et seront dirigés respectivement par le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et les États-Unis. Elle comprendra également une brigade multinationale pour l’entraînement dirigée par la Roumanie, qui contribuera au dispositif de dissuasion et de défense de l’OTAN dans la région de la mer Noire. Les importantes contributions supplémentaires d’autres pays de l’Alliance envoient le message que l’OTAN est unie, et qu’une attaque contre tout Allié, quel qu’il soit, sera considérée comme une attaque contre tous. Ces troupes seront sous le commandement et le contrôle de l’OTAN, y compris un QG de division multinationale en Pologne (rapport annuel OTAN 2016)

Sauvegarder l’intégrité de l’espace aérien souverain des membres de l’Alliance est une mission du temps de paix qui contribue de longue date à la défense collective de l’OTAN.  Depuis 2004, l’Alliance assure la mission de police du ciel pour les membres dont les structures nationales ne sont pas dotées de tous les moyens nécessaires. Les Alliés assurent la police du ciel de l’OTAN en soutien aux États baltes grâce au déploiement par roulement d’aéronefs intercepteurs organisé dans le cadre du processus de génération de force de l’OTAN. Des aéronefs intercepteurs italiens et hongrois assurent la police du ciel de l’OTAN pour l’Albanie et la Slovénie au départ de bases situées sur leurs territoires respectifs. Fin 2016, le nombre de contingents mis à la disposition de la mission de police du ciel dans les États baltes depuis son lancement s’établissait à 43, issus de 17 pays (rapport annuel OTAN 2016)

En savoir plus sur http://www.opex360.com/2016/06/13/lotan-compte-deployer-4-bataillons-dans-les-pays-baltes-en-pologne/#t9c7V9iPmCZyiW1C.99

https://www.bruxelles2.eu/2016/07/09/qui-participera-a-la-presence-avancee-de-lotan-a-lest/

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3048683/2017/01/06/Deploiement-massif-de-chars-americains-en-Europe-de-l-est.dhtml

Réunions ministre défense OTAN : 29 juin 2017, 15 et 16 février 2017, 26 et 27 octobre 2016, 14 et 15 juin 2016,

Réunions ministre défense UE : 27 septembre 2016

Budget américain militaire en Europe en forte hausse ; Atlantic Resolve

Organisation de l'OTAN[modifier | modifier le code]

Depuis sa création, l'OTAN a connu cinq phases successives de structuration puis d'adaptation de son organisation au contexte géo-politique.

Contexte et date Organisation civile Organisation militaire Partenariats
Phase 0 : Création de l'Alliance

1949-1950

Conseil de l'Atlantique Nord

Conseil des Suppléants

(Hervé Alphand est nommé délégué de la France le 19 août 1950)

  • Comité de défense (ministres)
  • Comité militaire (CEMD)
  • Groupe permanent
Phase 1 : Structuration de l'Alliance

1951-1953

  • Conseil de l'Atlantique Nord (absorption du Comité de défense et du Comité de défense économique et financier) en session permanente avec les représentants permanents des membres
  • Secrétaire général, assisté d'un Secrétariat international
  • Comités du Conseil
  • Comité des parlementaires (1955)
  • Comité de défense
  • Comité militaire (CEMD / MILREP)
  • Commandement allié Europe (ACE)
  • Commandement allié de l'Atlantique (ACLANT),
Phase 2 : La France quitte l'organisation militaire intégrée

1966-1967

  • Comité des plans de défense (sans la France)
  • Groupe des plans nucléaires (sans la France)
Phase 3 : L'OTAN tire les conséquences de la fin de la guerre froide

1990-1992

  • Partenariat pour la Paix (PPP)
Phase 4 : L'OTAN s'adapte aux nouvelles menaces

2001-2003

  • ACE --> Cdt. Allié Opérations (ACO)
  • ACLANT --> Cdt. Allié Transformation (ACT)
Phase 5 : Réforme de l'OTAN

2010-2011

  • Comité des plans de défense
Légende :
  • Les organisations et instances existantes en 2016 sont en gras

Jusqu'en 2003, la structure de commandement militaire reposait sur une division géographique : une pour l'Europe (Commandement allié pour l'Europe), une pour l'Atlantique (Commandement allié pour l'Atlantique).

US Army Europe[modifier | modifier le code]

At the end of the war, the total US Army strength in Europe was almost 1.9 million: 2 Army groups (6th and 12th), 4 field armies (First, Third, Seventh, and Ninth), 13 corps headquarters, and 62 combat divisions (43 infantry, 16 armor, and 3 airborne). Within a year rapid redeployments had brought the occupation forces down to fewer than 290,000 personnel, and many of the larger formations had departed or been inactivated. Seventh Army headquarters remained in control of the western portion of the American zone, and Third Army controlled the eastern portion. In November 1945, the 2 fieldarmy commanders organized district "constabularies" based on cavalry groups, and on 1 May 1946, the zone-wide US Constabulary headquarters was activated at Bamberg. From then until the early 1950s, the structure of the American occupation forces consisted of the 1st Infantry Division, a separate infantry regiment, and the US Constabulary of 10 cavalry regiments.

In the Spring of 1947, General Joseph T. McNarney was replaced by General Lucius D. Clay. Clay also assumed the position of US Military Governor of Germany with staff and offices in Berlin. On 15 March 1947, USFET was redesignated as European Command (not to be confused with the present joint command, USEUCOM). Between February and June 1948 the headquarters relocated to the Campbell Barracks in Heidelberg, in part due to the merger of the British and American Zones of Occupation. The US Constabulary, a modified Corps Headquarters, relocated from its previous location in Heidelberg to Stuttgart, with both moves completed in early 1949. At this point, the Commandconsisted of a theater headquarters and staff (EUCOM), and 2 tactical units: 1st Infantry Division and the constabulary, which was about the size of an armored division.

Several significant events caused US forces to move their emphasis from occupational duties to the defense of Germany and Western Europe. These included the Soviet blockade of land routes to Berlin that caused the initiation of the Berlin Airlift during the 1948-1949 period; the Communist coup in Czechoslovakia in 1948; the successful detonation of the first Soviet nuclear device in 1949; the invasion of South Korea in 1950, and numerous hostile actions along the long border between the Allied and Soviet forces in Europe. Largely as a result of these factors, the Seventh US Army was reactivated at Stuttgart in late November 1950, with the US Constabulary assigned to it. As tensions increased and the Korean War ground on, 2 corps headquarters were organized (V and VII Corps) and 5 divisions arrived in the summer and fall of 1951.

With the rapid deployment of these units and their associated personnel, there was a serious lack of adequate facilities. To work on this and other related problems, a new unified United States European Command (USEUCOM) was established on 1 August 1952 and its Headquarters placed in Frankfurt. On the same date, the Headquarters, EUCOM at Heidelberg was redesignated as the Headquarters, USAREUR. This action gave USAREUR, for the first time since the World War II period, a separate operational staff of its own. General Matthew B. Ridgeway commanded the new Headquarters with General Thomas Handy serving as the Deputy and the Chief of Staff. In the Fall of 1952, USEUCOM moved from Frankfurt to the suburbs of Paris.

In 1953, the Korean War Armistice was signed and tensions began to decrease in Europe. USAREUR divisions, using the new Pentomic structure, consisted of about 13,500 personnel. Their equipment was upgraded with the introduction of the M48 tank, the M59 armored personnel carrier, and tactical nuclear weapons.

In June 1961, Soviet Premier Nikita Khrushchev announced that the USSR was planning to conclude a peace treaty with the East German government. By late summer 1961, the flow of refugees from East Germany to Berlin reached 3,000 per day. Suddenly on the night of 12 August 1961, the Soviets closed all the border crossing points, isolating the 3 western sectors of the city both from East Germany and the Soviet sector, or East Berlin, and began to construct the Berlin Wall. In response to this action, the 3rd Armored Cavalry Regiment deployed to Europe along with additional support units. USAREUR strength reached an all-time high of 277,342 in June 1962 as the crisis deepened.

The Command dispatched the 1st Battle Group, 18th Infantry (Reinforced) to Berlin to support the previously deployed troops. This unit was personally greeted by the Vice President Lyndon B. Johnson, who was in Berlin to dramatize the American response to the Berlin Wall. As the crisis in Berlin "cooled" in the latter half of 1962 and into 1963, USAREUR attempted to improve its abilities with newer equipment and systems. It received the M113 armored personnel carrier, the M14 rifle, the M60 machine gun, the OV-1 Mohawk fixed wing observation aircraft, the UH-1B Huey helicopter, the M151 truck and the M60 tank.

Due to various economic problems, the number of dependents allowed in Europe had been decreased in 1961 and for the first time since the end of World War 2, the German currency was revalued. The Deutsche Mark, previously at 4.2 DM/1.00 USD was lowered to 4.0 DM/1.00 USD. To further reduce costs, a program of rotating battle groups and battalions was instituted in 1962 and 1963. In a related move, the first prepositioning of equipment for an infantry division, an armored division, and 10 supporting units took place. The concept, a predecessor to POMCUS, allowed units to "fall in" on their equipment when they arrived from CONUS locations.

On 1 December 1966, USAREUR and the Seventh Army headquarters merged to become Headquarters, US Army, Europe, and Seventh Army in Heidelberg, Germany. With the French withdrawl from NATO military control, US forces were given one year to leave all French posts. USEUCOM moved in 1967 to Stuttgart, Germany. Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE) moved to a new location near Mons, Belgium. Headquarters for Allied Forces Central Europe (AFCENT) moved to Brunssum in the Netherlands.

The first Redeployment of Forces From Germany (REFORGER) took place on 1968 with the removal of about 28,000 spaces from Germany. This realignment was accomplished for both political and economic reasons. The units and personnel withdrawn remained committed to MATO and during REFORGER I, renamed Return of Forces to Germany, conducted on January 1969, over 12,000 soldiers returned to Germany for the exercise and used pre-positioned equipment.

The demands for personnel in southeast Asia Began to draw trained soldiers from USAREUR. In many cases, experienced NCOs, junior, and field grade officers were sent to southeast Asia with younger and less experienced troops sent to USAREUR to replace them, if there were any sent at all. In the 1970s, USAREUR continued to improve its firepower when it received the new M16A1 rifle, the TOW anti-tank weapon, the OH-58A observation helicopter and the AH-1G attack helicopter.

As the conflict in Vietnam drew down, forces began to return to USAREUR. In January 1973, the 3rd Battalion, 509th Infantry was activated. At the same time, the existing 1st and 2nd Battalions of the 509th Infantry were designated as dual-capable, mechanized and airborne. They were later discontinued and replaced with 2 battalions, 2-28th Infantry and 2-87th Infantrym which brought the 8th Infantry Division to fully mechanized status and provided it with the ability to defend Central Europe, its primary task. To provide greater mobility to the Mediterranean area, the 3rd Battalion, 509th Infantry was reflagged as the 1st Battalion, 509th Infantry (Airborne Battalion Combat Team) and assigned to Italy.

After a detailed study on how to support all of the units within the command, USAREUR adopted a new system that was based upon the community commander concept. It simplified lines of authority and gave the commander needed authority that matched his responsibilities. In 1974, mergers of and transfers of functions to streamline the headquarters resulted in the termination of the US Theater Army Support Command. This agency, later replaced by a smaller organization called the 21st Theater Army Area Command (TAACOM), consisted of almost 70,000 US and local national civilians.

Also in the late-1970s, one Brigade of the 2nd Armored Division deployed to USAREUR, which marked the first significant increase to combat forces since the original buildup in the 1950s. Sent to northern Germany to the newly-constructed Clay Casern, this unit added strength to NATOs northern flank. In 1976, the 4th Brigade, 4th Infantry Division (Mechanized) moved to the command and was sent to the Wiesbaden area. The process to centralize the elements of NATO Headquarters began in the late 1970s with Campbell Barracks selected as the site. The 4th Allied Tactical Air Force (ATAF) became operational in 1980. Later the same year, the Central Army Group (CENTAG) and the Allied Command Europe (ACE) Mobile Force (Land) were also located at Campbell Barracks.

With the combat and support components in place, the command undertook a wide-ranging modernization in the 1980s. More than 400 new systems were introduced that included individual weapons, new field rations, the M1A1 Abrams tank, the M2 and M3 series of Bradley infantry and cavalry fighting vehicles, the M270 Multiple Launch Rocket System (MLRS), the Patriot air defense system, the UH-60 Blackhawk transport helicopter and the AH-64A Apache attack helicopter.

The unexpected political events of the late 1980s, which included the fall of the Berlin Wall, the collapse of the Soviet Union, and a variety of weapons treaties, combined to change USAREUR again. Intermediate nuclear weapons were withdrawn, and chemical weapons were moved out of Europe and sent for destruction in facilities in the Pacific. Some units began to depart the European continent for CONUS locations, while many others were inactivated. Planning for the drawdown of Army forces in Europe began in the Spring of 1990 and was about to be implemented when another unexpected development occurred in southwest Asia. Iraq's invasion of Kuwait in August 1990 and the subsequent rapid deployment of personnel and equipment put all of the drawdown plans "on hold."

Bouclier anti-missile de l'OTAN[modifier | modifier le code]

  • Avril 2008 - sommet de Bucarest : confirmation d'un accord des alliés pour poursuivre l'implantation du bouclier anti-missile américain, offre à Moscou d'y participer, accord sur l'implantation d'une station radar en Slovaquie
  • Le projet américain de bouclier antimissiles (BAM) sur le sol de l’UE et aux portes de la Russie est le point d’orgue de l’encerclement de la Russie. Le glissement sémantique opéré à partir de la naissance du BAM révèle d’ailleurs sa fonction première, les dénominations posté- rieures servant à justifier le projet aux yeux des alliés. Le BAM a d’abord été présenté outre-Atlantique comme assurant la protection exclusive du territoire américain, puis comme assurant celles des troupes des États-Unis stationnées sur le vieux continent, et enfin comme assurant la protection des États-Unis et de ses alliés. Comme le souligne Olivier Kempf (12), le radar tchèque doit jouer le rôle le plus important, il permettrait de surveiller en permanence les deux bases de missiles russes donnant ainsi aux « États-Unis une capacité de première frappe antiforces, selon un accord bilatéral hors donc du Forum de l’Otan ! ». Toutefois, le nouveau SS-27/Topol-M étant mobile l’efficacité du radar tchèque est à relativiser. (http://www.forum-carolus.org/upload/Grossouvre%20-%20OTAN%20Bucarest%20-%20Revue%20Defense%20Nati.pdf)
  • Novembre 2010 - sommet de Lisbonne : décision de développer un système OTAN de défense antimissile pour protéger non seulement les troupes déployées, mais aussi les populations et le territoire des pays européens, la Russie ayant été invitée à coopérer dans le cadre d'un « nouveau départ » des relations avec l'OTAN


(B2) L'OTAN a fait de la défense antimissile, sous impulsion américaine, une de ses priorités pour protéger le territoire des Etats membres comme ses forces déployées sur le terrain. Pour l'Alliance, la prolifération des missiles balistiques dans le monde représente « une menace croissante pour les populations, le territoire et les forces déployées des pays de l'Alliance ». La défense antimissile comprend deux aspects : une défense de missile de théâtre (ALTBMD) destinée à protéger les forces déployées sur le territoire de l'OTAN et en dehors de celui-ci contre des missiles balistiques à courte et moyenne portée (jusqu'à 3 000 kilomètres) et la défense territoriale des pays membres de l'OTAN (BMD). L'ALTBMD était prévue pour entrer partiellement en service d'ici 2010 et être pleinement opérationnelle en 2016. La BMD à l'horizon 2017. Le dispositif a pris un peu de retard. Le programme ambitieux conçu par l'administration Bush a connu avec l'arrivée de l'administration Obama une inflexion, une réorientation, sans pour autant disparaître des priorités euro-atlantiques.

Concept stratégique 1999

La mise en place d'un bouclier anti-missiles sous l'administration Bush

Mai 2001 L'OTAN lance parallèlement deux études de faisabilité portant sur le futur système TBMD de l’Alliance.

Le 21 novembre 2002, au Sommet de Prague, les membres de l'Alliance se mettent d'accord pour mettre en place un dispositif anti-missiles de théâtre. Ils décident de lancer une étude de faisabilité concernant la défense anti-missile balistique territoriale.

En 2003. Une étude est lancée, sous l’égide du Conseil OTAN-Russie, pour évaluer les niveaux possibles d’interopérabilité des systèmes de défense contre les missiles de théâtre (TMD) des pays de l’OTAN et de la Russie.

28 juin 2004 Au Sommet d’Istanbul, les chefs d'État et de gouvernement donnent pour instruction de poursuivre sans délai les travaux liés à la TBMD. C'est à partir de 2004 que l'implantation d'installations américaines en Europe centrale et orientale est évoquée. L'idée d'un site américain, présent sur le territoire européen, permettrait l'interception à mi-course d'un missile intercontinental tiré contre les Etats-Unis. 11 mars 2005. Le Conseil de l'Atlantique Nord (NAC) approuve la création d’une organisation de gestion du programme de défense multicouche active contre les missiles balistiques de théâtre (ALTBMD PMO), chargée de superviser le programme. L’Agence C3 (consultation, commandement et contrôle) de l’OTAN et l’Agence de gestion du système de commandement et de contrôle aériens (NACMA) sont associées. Avril 2006. La défense antimissile territoriale est jugée techniquement faisable. Les résultats sont approuvés par la Conférence des Directeurs nationaux des armements (CDNA). 19 septembre 2006. Le Secrétaire général adjoint de l'OTAN pour l’investissement pour la défense, Marshall Billingslea, annonce avoir retenu l’offre du consortium d’entreprises SAIC (Science Applications International Corporation) pour l'attribution du contrat SE&I (ingénierie et intégration des systèmes) prévoyant la création d'un banc d’essai pour le système anti-missile. Le 29 novembre 2006. Au Sommet de l'OTAN de Riga, les membres de l'OTAN endossent les conclusions de l'étude concernant le bouclier anti-missiles. En marge du sommet, le contrat avec SAIC est signé. En janvier 2007. Les négociations menées par les Etats-Unis avec la Pologne sont officialisées pour le déploiement de 10 intercepteurs GBI, et avec la République Tchèque pour l'installation d'un radar de poursuite. Le 3 avril 2008. Au Sommet de Bucarest, les chefs d'Etats et de gouvernements de l'OTAN souhaitent intégrer les moyens de défense anti-missiles américains présents sur le territoire européen pour une architecture globale de défense anti-missiles. Début juillet 2008. L’accord principal sur l’installation du radar américain sur le sol tchèque est signé à Prague par Condolleezza Rice et Karel Schwarzenberg. Mais il reste différents problèmes d'ordre politique et fiscal. Lire : Bouclier antimissile: le hic fiscal tchèque Le 19 septembre 2008. Américains et Tchèques signent à Londres, l’accord SOFA, sur le statut des troupes américaine en République tchèque, qui permet de sceller de façon définitive l’accord entre les deux pays pour l’installation du radar américain. Lire : L’accord Sofa Usa-Tchéquie signé, quelques éléments Le 1er février 2009. La nouvelle administration américaine l'affirme à ses interlocuteurs à l'Est de l'Europe. Elle renoncera probablement à l’installation d’un radar en République tchèque dans le cadre du bouclier anti-missile américain, affirme le président de la commission des affaires étrangères du Sénat tchèque, Jiri Dienstbier. Lire : Le projet de radar en République tchèque suspendu ? Sentiment identique coté européen. « Il faut essayer d’avoir des relations stables avec la Russie et éviter de créer des problèmes qui ne sont pas nécessaires » confie un diplomate de haut rang. Lire : Le bouclier antimissile reporté sine die ? Les 19 et 20 février 2009. En marge de la réunion informelle des ministres de la Défense de l’Otan, à Cracovie, Robert Gates le promet pourtant : Les « Patriot » US seront bien installés en Pologne. 20 mars 2009. Mirek Topolanek, le Premier ministre tchèque, retire le texte sur la ratification du traité sur le bouclier antimissile américain et l’installation d’un radar. Il n’est pas sûr d’obtenir une majorité à la Chambre des députés et risque même de voir le texte rejeté. Lire : Pas de radar, le traité de Lisbonne et le gouvernement tanguent

La réorientation du bouclier par l'administration Obama Le 17 septembre 2009. La « nouvelle approche » anti-missiles US est officialisée: L'arrivée de Barack Obama à la présidence change la donne. Avec l'adoption de European Phased Adaptive Approach (EPAA). L'objectif est de fusionner la défense de théâtre et la défense de territoire dans un système unique, en privilégiant le déploiement graduel d'intercepteurs mobiles et terrestres.

En mars 2010. La première capacité opérationnelle, étape 1 de la capacité intérimaire (InCa 1) de la capacité de Théâtre (TBMD) est mise en service. Le Samedi 3 juillet 2010. Le secrétaire d’Etat polonais aux Affaires étrangères, Jacek Najder, et l’ambassadeur des Etats-Unis en Pologne, Lee Feinstein, signent un nouvel accord sur l’ABM Le 20 novembre 2010. Lors du Sommet de Lisbonne, les chefs d'Etats et de gouvernement de l'OTAN décident de développer un programme de défense antimissile balistique territorial (BMD) et entérinent le concept d'une défense antimissile balistique. Dans le cadre du comité OTAN-Russie, ils décident d’échanger des vues sur la recherche d’une coopération entre l'OTAN et la Russie ; ils adoptent une évaluation conjointe des menaces liées aux missiles balistiques et décident de poursuivre leur dialogue dans ce domaine. Fin 2010. Toutes les composantes de l’InCa 2 (étape 2 de la capacité intérimaire), y compris les capteurs et les plateformes de tir de défense antimissile de pays de l’OTAN, de la capacité de Théâtre (TBMD), sont reliées entre elles et mises à l’essai avec succès dans le cadre d’un « test d’ensemble ». Le 27 janvier 2011. Les opérateurs militaires du Centre multinational d’opérations aériennes (CAOC) d'Uedem (Allemagne), reçoivent formellement leur première capacité intérimaire (InCa 2) de l'agence de programme technique ALTMBD. Le 10 juin 2011. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN approuvent le plan d'action pour le bouclier anti-missile. En septembre 2011. La Turquie annonce la décision d'accueillir un radar de défense antimissile sur son territoire, à Kürecik. Le 13 septembre 2011. Les Etats-Unis et la Roumanie signent un accord pour la mise en place d'un système anti-missile sur le territoire roumain. Le 15 septembre 2011. L'accord entre la Pologne et les Etats-Unis sur l'implantation d'un système Aegis Ashore en Pologne entre en vigueur. En septembre 2011. Les Pays Bas prévoient de moderniser quatre frégates de défense aérienne avec des systèmes de radars à portée étendue à titre de contribution à la capacité de l'OTAN de défense antimissile balistique. En octobre 2011. L'Espagne et les Etats-Unis annoncent un accord sur le stationnement de navires Aegis multimissions dotés de capacités de défense antimissile dans le port de Rota, en Espagne. Le 5 février 2012. L'Allemagne décide de mettre à disposition du bouclier de l'OTAN des systèmes de défense aérienne et antimissile Patriot. Le 13 avril 2012. Installation et test du commandement et de contrôle (C2) du bouclier anti-missiles intérimaire au Commandement aérien allié, à Ramstein en Allemagne. La capacité intérimaire reconnue Le 20 mai 2012. Au Sommet de Chicago, l’OTAN déclare la capacité « intérimaire » pour le bouclier anti-missiles déployé sur le territoire européen. Un compromis s'est fait avec la dissuasion nucléaire : la défense antimissile peut venir « compléter le rôle des armes nucléaires dans la dissuasion mais elle ne peut pas s’y substituer ». L'Alliance ne finance cependant qu'une petite partie du bouclier : le surcoût pour passer du C2 (le système de commandement et de contrôle) du dispositif antimissiles de théâtre (déjà été agréé au sommet de Prague) à un C2 antimissiles de territoire. Coût estimé : 200 millions d'euros. Lire : Le bouclier anti-missiles en version «intérim» En septembre 2012. Les Russes ne sont pas vraiment satisfaits et le font savoir. Lors d'un débat organisé au Parlement européen le prouve. Vladimir Leontiev, directeur adjoint au département de sécurité et de désarmement du ministère russe de la Défense, reconnait être « particulièrement mécontent des locations actuelles» (Turquie - Pologne et Roumanie). La situation représente aujourd'hui «un danger certain pour la Russie » explique-t-il. Lire : Entre Russes et l’OTAN, le dialogue de sourds sur le bouclier anti-missiles continue Le 11 février 2014. Un premier destroyer Aegis américain, l'USS Donald Cook (DDG-75), arrive à La Rota (Espagne). Pour le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen. Cette arrivée « marque une étape importante pour l’OTAN, pour la sécurité européenne et pour la coopération transatlantique ». Il sera suivi d'un deuxième destroyer Aegis, l'USS Ross (DDG-71), en juin 2014, d'un troisième destroyer USS Porter (DDG-78) , le 1er mai 2015. En août 2014. Le Danemark décide d'acquérir un système de radar basé sur une frégate. Le 25 septembre 2015. Le quatrième destroyer Aegis USS Carney (DDG-64) arrive à La Rota (Espagne). Le 14 décembre 2015. Les Etats-unis testent avec succès le système THAAD combiné avec le destroyer John Paul Jones pour détecter et détruire un missile balistique à courte portée comme à moyenne portée. Essai effectué près de l'atoll Wake dans l'océan Pacifique. Le 12 mai 2016. Le site de missiles Aegis de Deveselu en Roumanie est déclaré opérationnel. La capacité initiale opérationnelle reconnue Les 8 et 9 juillet 2016. Lors du Sommet de Varsovie, La capacité opérationnelle initiale de la défense anti-missiles de l’OTAN déclarée

A lire : ¥ L'étude de la Fondation de recherche stratégique (déc. 2015) ¥ Le rapport du Sénat français (2011) Le rapport de l'assemblée parlementaire de l'OTAN (2008)

PSDC[modifier | modifier le code]

Champs d'action et de coopération définis par la PSDC[modifier | modifier le code]

La PSDC est un instrument nouveau, beaucoup plus global qu'une alliance de défense, et potentiellement ambitieux puisqu'elle vise à la définition progressive d'une politique de défense commune de l'Union. La PSDC vise à appréhender globalement les questions de sécurité, en amont, pendant et en aval des situations de crise, en combinant des moyens civils et militaires dans la durée, jusqu'au rétablissement d'un état de droit fonctionnant normalement.

La PSDC est en premier lieu un instrument de gestion de crise, permettant à l'Union de conduire en son nom avec des moyens civils et militaires des missions hors de l'Union. Le périmètre des missions couvertes par la PSDC demeure pour l'essentiel celui des missions de Petersberg, sur lesquelles le Conseil des ministres de l'UEO s'est accordé en 1992 : ce sont des missions humanitaires ou d'évacuation de ressortissants, des missions de maintien de la paix et des missions de forces de combat pour la gestion des crises, y compris des opérations de rétablissement de la paix[6]. Le traité de Lisbonne y ajoute la possibilité de mener des actions conjointes en matière de désarmement, des missions de conseil et d'assistance en matière militaire, des missions de prévention des conflits, des opérations de stabilisation à la fin des conflits. Le traité précise que toutes ces missions peuvent contribuer à lutter contre le terrorisme[7].

La PSDC comprend aussi à l'article 42(7) du TUE une clause d'aide et assistance par tous les moyens en cas d'agression armée sur son territoire, dans le même esprit que celles figurant dans le Traité de Bruxelles (1948) ou dans le traité de l'Atlantique nord. À la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, le président français François Hollande indique devant le Parlement réuni en Congrès qu'il va demander l'application de cette clause jamais activée depuis son introduction dans le traité de Lisbonne. Cette requête est présentée le 17 novembre 2015, lors d'une réunion des ministres de la défense[8],[9]. La France fait ce choix de préférence au recours à la clause de solidarité figurant à l'article 222 du TFUE, qui prévoit pourtant les cas de terrorisme et autres catastrophes, mais est d'inspiration plus civile que militaire[10].

La PSDC n'est pas seulement un cadre pour la conduite de missions civiles ou militaires au nom de l'Union européenne avec les moyens de ses États membres. En cohérence avec son ambition de parvenir progressivement à établir une politique de défense commune de l’Union, la PSDC inclut dans ses domaines de compétence la coordination des capacités civiles et militaires de ses membres, l'avènement de projets multilatéraux de création et de maintien en condition de capacités militaires, et le renforcement de la base industrielle et technologique du secteur de la défense[11]. C'est dans cette perspective que le TUE élargit le rôle de l'Agence européenne de défense (AED) créée en 2004[12],[13],[14]. Entre 2016 et 2018, la coopération en matière de défense progresse avec la définition de la Stratégie globale de l'UE, l'identification des priorités de développement des capacités militaires de l'UE et des opportunités de coopération multilatérales[N 1], le lancement de la Coopération structurée permanente (CSP) — inscrite dans le TUE, mais qui ne voit le jour que fin 2017 — et l'initialisation du Fonds européen de la défense[13],[14],[15].

À travers la PSDC, l'UE ne cherche pas à se substituer à l'OTAN. L'article 42 du TUE rappelle explicitement la place première que l'Alliance atlantique occupe dans la défense collective de ses membres. Pour autant, l'historique des relations entre l'UE et l'OTAN est jalonné d'ambiguïtés voire de difficultés liées à la volonté d'autonomie de certains États européens ou à celle des États-Unis d'imposer leur volonté, par exemple sur l'Afghanistan ou l'Irak[16].

Coordination des politiques de défense[modifier | modifier le code]

Bien que le TUE ne prévoit pas, du moins explicitement, le développement de capacités communes à ses États membres, l'Union met progressivement en place dans les années 2010 un ensemble d'outils de gestion et de financement destinés à favoriser la coordination de leurs capacités et le lancement d'initiatives de R&D et d'équipements, communes à plusieurs pays [15]. Le cadre général de la politique de défense est fixé par le document de Stratégie globale de l'UE (SGUE) dont les modalités de mise en œuvre sont définies par le Plan de mise en œuvre portant sur la sécurité et la défense, tous deux élaborés en 2016[17]. La définition des besoins de l'UE pour assurer les missions entrant dans le champ de la PSDC et l'identification des capacités manquantes relèvent de deux processus complémentaires de planification, le « Mécanisme de développement des capacités » (MDC) et le « Plan de développement des capacités » (PDC) et d'un processus de « Revue annuelle coordonnée de défense » (CARD selon l'acronyme anglais)[18],[19],[15]. Ces processus sont mis en œuvre conjointement par l'Agence européenne de défense (AED)[20], le Comité militaire de l'UE (EUMC)[21], et l'État-major de l'UE (EUMS), en coopération avec les États membres[22],[23]. Le plus récent cycle de planification aboutit en 2018 à la définition de onze priorités d'action qui tiennent compte des lacunes capacitaires militaires de la PSDC, des tendances à long terme sur le plan technologique, des plans de défense des États membres et des enseignements tirés des missions et opérations de la PSDC[24],[25],[13],[11].

Ces priorités et les considérations stratégiques qui les complètent font ensuite partie des éléments dont disposent le Conseil européen pour décider des projets mutualisés qui sont lancés dans le cadre de la Coopération structurée permanente (CSP) et la Commission européenne pour allouer les ressources du Fonds européen de la défense à des initiatives de R&D dans le domaine de la défense[15].

La relance en 2016 de la coopération entre l'Union européenne et l'OTAN par la déclaration commune de Varsovie se traduit depuis lors par une convergence accrue des travaux de planification de l'UE avec ceux conduits par l'OTAN dans le cadre du NATO Defence Planning Process (NDPP)[15],[26].

Tout en souhaitant préserver son autonomie stratégique en lien notamment avec sa force de dissuasion nucléaire, la France est un acteur majeur des coopérations européennes de défense. Selon les termes du ministère des Affaires étrangères, « la France plaide pour un renforcement de l’Europe de la défense, qui doit s’incarner dans différents cadres (coopérations bilatérales et « plurilatérales » entre États européens, Union européenne, OTAN) »[27].

Europe de la Défense[modifier | modifier le code]

Angela Merkel plaide pour «une vraie armée européenne»[28]

Armée européenne, Trump, «gilets jaunes»... Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Macron[29]

Florence Parly: «Il faut faire avancer l'Europe de la défense le plus vite et le plus loin possible»[30]


Budgets de défense[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

  • République française - Sénat, Projet de loi de finances pour 2019 : Défense : Soutien de la politique de la défense, , 67 p. (lire en ligne).
  • République française - Assemblée nationale - Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, Rapport 1302 III 14 - Défense - Budget opérationnel de la Défense, 35 p. (lire en ligne).
  • République française - Assemblée nationale - Commission de la Défense nationale et des forces armées, Rapport 1306 II - Environnement et prospective de la politique de défense, , 104 p. (lire en ligne).

Comparaisons européennes[modifier | modifier le code]

Projet de loi de finances pour 2019 : Défense : Soutien de la politique de la défense

Les comparaisons internationales sont rendues complexes par les différences de méthodes comptables et par les effets des variations de cours de change. L'OTAN et l'Agence européenne de défense (EDA) produisent des données depuis plus de dix ans pour les pays de l'OTAN et de l'Union européenne. Ces données établies sur des bases normées servent de référence aux gouvernements concernés lors des échanges internationaux relatifs à la Défense. Par exemple, l'atteinte ou non de l'objectif fixé en 2006 que chaque pays de l'OTAN consacre au moins 2 % de son PIB à la défense est mesurée par rapport aux données publiées par l'OTAN. Ces données établies sur la base de règles précises sont plus précises que celles du SIPRI qui demeurent toutefois une source largement utilisée par les organismes internationaux et les médias.

Les sources OTAN et EDA[31] fournissent des données comparatives des dépenses de défense de la France avec celles des autres pays d'Europe en monnaie nationale et en dollar US, en monnaie courante et en monnaie constante. Les données de l'OTAN et de l'EDA sont identiques ces dernières années pour la France et l'Allemagne, mais différentes d'environ plus ou moins 2 à 3 % pour le Royaume-Uni où des débats ont eu lieu dans les années 2015-2018 sur la qualité des informations fournies

La tendance générale à l'augmentation des budgets de défense se confirme en 2018 et 2019[32]. Selon les documents budgétaires officiels d'Allemagne, le budget de la défense passe de 38,5 en 2018 à 43,2 milliards d'euros en 2019, soit une progression de 12,2 % en termes courants. Ces chiffres, non directement comparables à ceux de l'OTAN ou de l'EDA, traduisent un effort important d'investissement dans la disponibilité des matériels, tombée à un niveau très bas, et dans l'acquisition de nouveaux équipements[33],[34].

Dépenses de défense de l'OTAN et de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

  • OTAN, Les dépenses de défense des pays de l'OTAN (2011-2018), , 15 p. (lire en ligne).
  • OTAN, Les dépenses de défense des pays de l'OTAN (2011-2018), (lire en ligne).
  • (en) European Defence Agency, Defence Data 2016-2017 - Key findings and Analysis, Union européenne - EDA, , 16 p. (ISBN 978-92-95075-42-9, lire en ligne).
  • (en) House of Commons - Defence Committee, Shifting the goalposts? Defence expenditure and the 2% pledge, (lire en ligne).
  • (en) House of Commons - Briefing Paper, UK Defence Expenditure, (lire en ligne).
  • (de) Bundesministerium der Verteidigung, Verteidigungshaushalt 2019, (lire en ligne).

Défense[modifier | modifier le code]

Dissuasion nucléaire[modifier | modifier le code]

En Allemagne, le discours de Macron sur la dissuasion nucléaire est accueilli par un prudent silence[35]

Armement nucléaire : Emmanuel Macron appelle l’Union européenne à « un sursaut »[36]

Lire ou relire Pierre Hassner[37]

Où la France se situe-t-elle parmi les puissances nucléaires?[38]

Macron : « Les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne »[39]

Géopolitique des océans et forces navales[modifier | modifier le code]

En cartes : batailles pour le contrôle de la mer Noire[40]

Chine : une course à l’armement naval[41]

Dans les coulisses de la rénovation du Charles-de-Gaulle[42]

Quelle est la nouvelle géopolitique des porte-avions ?[43]

Chine : une nouvelle puissance navale se lève à l’Est[44]

« Nouvelles routes de la soie » : les ambitions planétaires de Xi Jinping[45]

« Il faudra encore plusieurs décennies pour que la Chine atteigne le niveau des porte-avions américains »[46]

En Méditerranée, le jeu des puissances se densifie[47]

Chine : une course à l’armement naval[48]

Les ports, « perles » stratégiques de l’expansion chinoise[49]

Cinq cents patrouilles sous la mer pour la dissuasion nucléaire[50]

Quel est le poids de l'économie maritime française ?[51]

Principales bases aériennes et navales
ZEE[52]

Millions km2

Flotte de guerre[53] Principales bases

dans l'océan Indien

Principales bases

en Méditerranée

Pays Rg. Déplacement

Milliers t.

Territoire

national

Accords avec

autres États

Territoire

national

Accords avec

autres États

Drapeau de la France France 10,1 6 280 La Réunion Drapeau de Djibouti Djibouti

Drapeau des Émirats arabes unisAl Dhafra

Bases

riveraines

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 6,6 4 408 Diego Garcia Drapeau de Bahreïn Bahreïn

Drapeau du Qatar Qatar

Gibraltar Drapeau de ChypreAkrotiri et Dhekelia
Drapeau de la Russie Russie 7,7 2 1 031 - - - Drapeau de la Syrie Tartous
Drapeau de la Turquie Turquie 11 103 - Drapeau du Qatar Qatar Bases

riveraines

Drapeau des États-Unis États-Unis 12,1 1 2 586 - Drapeau du Royaume-Uni Diego Garcia

Drapeau des Émirats arabes unisAl Dhafra

Drapeau de Djibouti Djibouti

- Drapeau de l'Espagne Rota

Drapeau de l'Italie Naples

Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine 3 627 - Drapeau de Djibouti Djibouti

Drapeau du Pakistan Gwadar

- -
Drapeau de l'Inde Inde 2,3 7 229 Bases

riveraines

Drapeau de la France La Réunion
Drapeau de l'Italie Italie 9 125 Bases territoire

national

Matériels de défense[modifier | modifier le code]

Sur le champ de bataille, le char d’assaut contre-attaque[54]

Défense antimissile[modifier | modifier le code]

La dissuasion selon Obama, par Bernard Lavarini[55]

Les missiles S-400, l'inquiétante arme diplomatique de Vladimir Poutine[56]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'UE a mis en place par étape trois processus qui, ensemble, constituent un outil complet d'identification des capacités militaires manquantes et de coordination de leur renforcement, si possible par des actions multilatérales. Ce sont le « Mécanisme de développement des capacités » (MDC, acronyme anglais CDM), le « Plan de développement des capacités » (PDC, acronyme anglais CDP) et l'« Examen annuel coordonné en matière de défense » (EACD, acronyme anglais CARD).

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alain Barluet et Isabelle Lasserre, « À quoi sert encore l'Otan? », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  2. Nathalie Guibert et Jean-Pierre Stroobants, « 70 ans de l’OTAN : l’entrée dans le quatrième âge », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Nathalie Guibert et Jean-Pierre Stroobants, « Le colossal effort budgétaire de l’OTAN pour la défense », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « L'Otan contre le Rideau de fer », Le Monde, 21 juillet 2009, p. 3.
  5. Texte du traité de l'Atlantique nord.
  6. « Déclaration de Petersberg faite par le Conseil des ministres de l'UEO (Bonn, 19 juin 1992) »
  7. Articles 42 et 43 du TUE
  8. « La France peut-elle contraindre les pays européens à lui porter assistance ? », sur Le Monde - www.lemonde.fr/
  9. Dumoulin et Gros-Verheyde 2017, p. 321 - 331
  10. Dumoulin et Gros-Verheyde 2017, p. 331 - 337
  11. a et b Dumoulin et Gros-Verheyde 2017, p. 306 - 337
  12. « Agence européenne de défense », sur Union européenne, (consulté le )
  13. a b et c Articles 42, 44 et Protocole N°10 du TUE
  14. a et b Dumoulin et Gros-Verheyde 2017, p. 306 - 337
  15. a b c d et e Frédéric Mauro - EU Defence: The White Book Implementation Process Mars 2019
  16. Dumoulin et Gros-Verheyde 2017, p. 428 - 440
  17. Conclusions du Conseil du 14 novembre 2016
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  19. (en) Daniel Fiott, « EU defence capability development - Plans, priorities, projects », sur European Union Institute for Security Studies (EUISS), (consulté le )
  20. « Agence européenne de défense », sur Union européenne, (consulté le )
  21. (en) European Union External Action Services (EEAS), « European Union Military Committee (EUMC) », (consulté le )
  22. (en) « The European Union Military Staff (EUMS) », sur European Union External Action Services (EEAS), (consulté le )
  23. (en) European Union External Action Services (EEAS), « CSDP structure, instruments, and agencies », (consulté le )
  24. (en) « Capability Development Plan (CDP / PDC) », sur European Defence Agency (EDA), (consulté le )
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  26. « Relations avec l'Union européenne », sur OTAN, (consulté le )
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  28. Nicolas Barotte, « Angela Merkel plaide pour «une vraie armée européenne» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  29. « Armée européenne, Trump, «gilets jaunes»... Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Macron », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  30. « Florence Parly: «Il faut faire avancer l'Europe de la défense le plus vite et le plus loin possible» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
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  32. (en) Malcolm Chalmers, « UK Defence and the 2018 Budget », RUSI - Commentary,‎ (lire en ligne)
  33. Bundeshaushaltsplan 2019 - Einzelplan 14 - Bundesministerium der Verteidigung 2019
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  36. « Armement nucléaire : Emmanuel Macron appelle l’Union européenne à « un sursaut » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  37. « Lire ou relire Pierre Hassner », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  38. « Où la France se situe-t-elle parmi les puissances nucléaires? », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  39. « Macron : « Les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne » », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  40. « En cartes : batailles pour le contrôle de la mer Noire », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  41. « Chine : une course à l’armement naval », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  42. Gilles Boussaingault, « Dans les coulisses de la rénovation du Charles-de-Gaulle », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  43. Isabelle Lasserre, « Quelle est la nouvelle géopolitique des porte-avions ? », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  44. Brice Pedroletti, « Chine : une nouvelle puissance navale se lève à l’Est », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  45. Brice Pedroletti, « « Nouvelles routes de la soie » : les ambitions planétaires de Xi Jinping », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  46. Brice Pedroletti, « « Il faudra encore plusieurs décennies pour que la Chine atteigne le niveau des porte-avions américains » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
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  52. Jean-Benoît Bouron, « Mesurer les Zones Économiques Exclusives », sur Géoconfluences, (consulté le )
  53. « Sultans of Swing ? Quand la marine turque veut tendre vers la puissance régionale », sur Centre d'études stratégiques de la marine, (consulté le )
  54. « Sur le champ de bataille, le char d’assaut contre-attaque », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  55. Bernard Lavarini, « La dissuasion selon Obama », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  56. « Les missiles S-400, l'inquiétante arme diplomatique de Vladimir Poutine », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie Fin de la guerre froide[modifier | modifier le code]

Ouvrages en français[modifier | modifier le code]
  • Frédéric Bozo, Mitterand, la fin de la guerre froide et l'unification allemande, Odile jacob, , 518 p. (ISBN 978-2738116420)
  • Alfred Wahl, L'Allemagne de 1945 à nos jours, Armand Colin, , 383 p. (ISBN 978-2200245429)
  • Secrétariat général du Conseil européen, Le Conseil européen et le Conseil de l'UE au fil du temps, Office des publications de l’Union européenne, (ISBN 978-92-824-5290-5, lire en ligne)
  • Hélène Carrère d'Encausse, Six années qui ont changé le monde (1985-1991), Fayard, , 418 p. (ISBN 978-2213699141)
  • Maurice Vaïsse, Les relations internationales depuis 1945, Armand Colin, , 13e éd., 320 p. (ISBN 978-2-200-28513-5)
Ouvrages en anglais[modifier | modifier le code]
  • (en) Svetlana Savranskaya, Thomas Blanton et al., Masterpieces of History: The Peaceful End of the Cold War in Europe, 1989, Central European University Press, , 783 p. (ISBN 978-9639776777, lire en ligne)
  • (en) Svetlana Savranskaya, Thomas Blanton, The Last Superpower Summits - Gorbachev, Reagan, and Bush - Conversations that ended the Cold War, Central European University Press Budapest New York, (lire en ligne)
  • (en) Ralph B. Levering, The Cold War: A Post-Cold War History, Harlan Davidson, , 240 p. (ISBN 0-88295-233-1, lire en ligne)
  • (en) Paul Latawski, Martin A. Smith, The Kosovo Crisis and the Evolution of Post-Cold War European Security, Manchester University Press, , 241 p. (ISBN 0 7190 5979 8, lire en ligne)
  • (en) Howard J. Wiarda, U.S. Foreign and Strategic Policy in the Post-Cold War Era: A Geopolitical Perspective, Greenwood Press, , 276 p. (ISBN 0-313-29360-0, lire en ligne)
  • (en) Raymond L. Garthoff, The Great Transition: American-Soviet Relations and the End of the Cold War, Brookings Institution, , 848 p. (ISBN 0-8157-3060-8, lire en ligne)
  • (en) Marco De Andreis and Francesco Calogero, The Soviet Nuclear Weapon Legacy, SIPRI, (lire en ligne)
  • (en) Hal Brands, Making the Unipolar Moment: U.S. Foreign Policy and the Rise of the Post-Cold War Order, Cornell University Press, , 469 p. (ISBN 978-1501702723)

Compléments[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Lois de programmation militaire[modifier | modifier le code]

Autres documents ou discours officiels[modifier | modifier le code]

  • Sénat (République française), Rapport fait au nom de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 1997 à 2002 (Rapport N° 427 Session 1995-1996), (lire en ligne)
  • Sénat (République française), Rapport N° 117 fait au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2003 à 2008, (lire en ligne)
  • Didier Boulaud, Xavier Pintat, Jean-Pierre Chevènement, Michelle Demessine, Josette Durrieu, Jacques Gautier, Alain Gournac, Gérard Larcher et Bernard Piras, L’avenir des forces nucléaires françaises, , 75 p. (lire en ligne)
  • MM. Xavier PINTAT, co-président, Jeanny LORGEOUX, co-président, André TRILLARD, Pascal ALLIZARD et Claude HAUT, La nécessaire modernisation de la dissuasion nucléaire - Rapport d'information fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées - N° 560 (2016-2017), (lire en ligne)
  • François Hollande, Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur la dissuasion nucléaire, à Istres le 19 février 2015, Vie Publique, (lire en ligne)

Documents d'origines diverses[modifier | modifier le code]

  • (en) Hans M. Kristensen, Status of French nuclear forces, (lire en ligne)