Utilisateur:Coccinelle.w./Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[modifier | modifier le code]

étymologie[modifier | modifier le code]

Selon Hubschmid (FEW 25, 1985) arcosse provient d'un radical préroman * arg-, épine, piquant qui donne de très nombreux termes en patois, en occitan et en français, comme « argousier » [1] et par exemple le basque « arkatz » , « buisson ». [2] [3] A donné de très nombreux toponymes savoyards tels que Arcosse, Argosse, Arcossier, Arcossière, Arcosset, Arcoussay, Ercosses, Larcossey, Arcossey, de même que les mots verne et véroce : « Chalet Les Arcosses » .

nom[modifier | modifier le code]

alnus viridis
aulne vert
argousier

Modèle:Fr-rég arcosse Modèle:Pron [[:Modèle:{{{1}}}|{{{{{1}}}}}]] emploi pluriel courant : les arcosses.

  1. (Savoie) Un des noms vernaculaires de l’aulne vert. (Alnus viridis ), fourrés d'aulnes verts nains, utilisés en fagots (« traînes ») pour faire des balais ou des ramasses, utilisés pour chauffer le chaudron de lait dans les alpages, et nourriture des caprins.
    • Fagots d’arcosses. Ces fagots étaient utilisés pour chauffer le chaudron. Modèle:Source
    • À lui également le soin de monter les fagots de « vaurés », de « varosses » ou d'« arcosses » (selon les patois), c'est à dire les arbustes du maquis alpestre Modèle:Source
    • Les bergers du Beaufortain et du Val d'Arly utilisaient les tiges des arcosses pour confectionner des balais.Modèle:Source
    • Plus haut encore ce sont des broussailles, des arcosses , comme on dit à Maupierre, qui revêtent d'une broderie où se mêlent toutes les nuances du vert, le flanc de la montagne ; des troènes et des genévriers, des ronces enchevêtrées de viornes et de liserons.Modèle:Source
    • Le pin sylvestre prospère au milieu des sapins et mieux encore sur un sous-bois de coudrier ou de hêtre, et l'association de l'épicéa et de l'aune vert (arcosse) fructifie à à l'approche des pâturages alpestres.Modèle:Source
    • De ci de là des sorbiers, des alisiers, des hêtres se dressent - rari nantes - au milieu de ces vides, et les replis du terrain, les fons des Crases sont occupés par ces taillis d'arcosse, qui marchent, grâce à la merveilleuse faculté qu'on les branches, de se marcotter (...) Modèle:Source
    • - Chez nous on dit les « arcosses », dit Jean Baptiste qui a examiné les arbustes - Tu as raison, « arcosse », « verne », « vergne  », « véroce » sont des mots anciens qui désignent les arbres d'une même famille, celle des aulnes Modèle:Source
  2. Un des noms de l ' argousier (Hippophae rhamnoides)
    • Les feuilles d'automne s'étaient flétries sous les premières gelées, le fruit rouge des arcosses mûrissait au pâle soleil d'hiver(...) Modèle:Source

Variantes[modifier | modifier le code]

(Haute-Savoie)


synonymes[modifier | modifier le code]

(Botanique)

(Savoie)

apparenté étymologique[modifier | modifier le code]

[5]

apparenté par le sens[modifier | modifier le code]

dérivés[modifier | modifier le code]


traductions[modifier | modifier le code]

Modèle:Trad-début

Modèle:Trad-fin

[modifier | modifier le code]

nom|it[modifier | modifier le code]

pinus mugo
  1. (Turin) pin des montagnes ( Pinus mugo)

anagrammes[modifier | modifier le code]


ref[modifier | modifier le code]

  • Constantin et Gave, Flore populaire de la Savoie, n° 73.
  • Anita Gagny, "Dictionnaire du français régional de Savoie: Savoie, Haute-Savoie."
  • CnRtl « argousier »

[[Catégorie:Arbres en français]]


[modifier | modifier le code]

étymologie[modifier | modifier le code]

cf. , du latin ramus, «  rameau » (ancien français raime) qui donne ramon, « balai » ; (Languedocien) Rouve ramassiè, Pivou ramassiè, chêne ou peuplier que l’on taille pour en prendre les rameaux. (Ramas). Italien :ramaccio, vilis ramus. (Valais) Suisse : ra, rameaux de sapin qu’on « ramasse » pour en faire des balais ou « ramasses ».


.

nom[modifier | modifier le code]

ramassierModèle:Pron féminin ramassière

  1. { littérature}} Modèle:Péjoratif Modèle:Rare Compilateur
    • [...] admirable en ceci qu'il ne se contentait pas d'un ensemble indigeste, et d'un entassement de matières, dans le genre des répertoires de Vincent de Beauvais, — le Pline de son siècle et le grand ramassier du moyen âge Modèle:Source'
    • Encore ce nom et ces titres ont-ils été estropiés, altérés, travestis par ces compilateurs ineptes qui ne remontent jamais aux sources, prennent de toutes mains, gonflent d'erreurs leur fatras, et sont dévotement suivis par d'autres ramassiers qui perpétuent leurs sottises
    • En 164S, Naudé qui était, suivant une expression du temps, « grand ramassier dé livres », fit, d'après l'ordre de-Mazarin, un voyage en Flandre et en Italie, d'où il rapporta 14,000 volumes
  2. Modèle:Alpes Modèle:Désuet Modèle:Substantif Ramasser avec une ramasse ( Mont-Cenis). glisser à la ramasse. Employé avec cette orthographe en 1473, au sujet de Yolande de Savoie au Mont-Cenis.
    • : Une particularité intéressante se rattache à ce voyage : c'est à son propos que nous entendons parler pour la première fois du mode de locomotion appelé « ramassier » (on dit plus tard « glisser à la ramasseModèle:Source

nom[modifier | modifier le code]

ramassierModèle:Pron féminin ramassière

miniature «  Sorcière Vaudoise », Martin Le France, Le champion des dames, 1451
  1. Sorcier
    • On croyait que pour être requis au sabbat, chaque sorcier devait être muni d’un balai, dont il tenait la tête à deux mains, et le manche entre les jambes. A la Ferté-Milon on les appellait « chevaucheur de ramon » […] en Bourgogne ramassiers. Modèle:Source
    • On appelait autrefois les sorciers des ramassiers, parce que, pour être reçus au sabbat , ils devaient paraître à cheval sur un manche à balai. Modèle:Source


synonymes[modifier | modifier le code]

variantes orthographiques[modifier | modifier le code]

verbe[modifier | modifier le code]

  1. Ramasser avec une ramasse ( Mont-Cenis). glisser à la ramasse. Employé avec cette orthographe en 1473, au sujet de Yolande de Savoie au Mont-Cenis.
    • Arrivées sur le col, la duchesse et les dames de sa suite, qui étaient parties de Suse, trouvèrent des traîneaux pour ramassier

[modifier | modifier le code]

étymologie[modifier | modifier le code]

cf. Ramasser, Est ores mener le long de la coste d'un mont, avec ramasse Modèle:Source

verbe[modifier | modifier le code]

ramassier Modèle:Pron

  1. Balayer.

références[modifier | modifier le code]

RAMASSSIERE Contexte : Ramassière, féminin de ramassier, apparaît en 1470, suite à la condamnation à mort de Jehannotte la Bavarde et Jehanne Moingeon, à Nuys, comme « Ramassières et Hérites » c’est à dire pour sorcellerie et hérésie : « Deux ramassières et hérétiques qui tenaient leur sabbat sous la roche Boutoillot, après avoir été mitrées et prêchées par l’inquisiteur messire Jacques Bouton, bailli de Dijon ». Quasi hapax dans la littérature du Moyen Français


nom[modifier | modifier le code]

ramassieèreModèle:Pron féminin de ramassier//

  1. Meule
    • Là où le fourrage manque en hiver, on coupe les jeunes branches de l'arbre vers la fin de l'été et on en fait des meules ou ramassières (rameirou en patois) de trois à quatre mètres de hauteurModèle:Source
  2. Carrière :(Hérault) devient un toponyme => montagne de La Ramassière.
    • La Ramasse offre trois interprétations possibles de son nom: ramasse: traineau utilisé pour transporter les pierres à chaux ; ramassière: carrière de pierres située près du Rhônel, près de fours à chaux ; ramas: fagot de grosses branches issues de taillis d’euse (chêne vert en occitan). Modèle:Source
    • En 1788, à propos de la restauration du château de Canet (Hérault), appartenant au seigneur de Clermont, il est parlé « des ramassières de Clermont, du Pouget et Puylacher ». Modèle:Source
    • "Car du XVIe au XVIIe — dans cette région du moins — certaines carrières étaient dites « ramassières »
  3. Sorcière
    • Ce même Thévenot prétend aussi s’être glissé dans une chambre pour sauver un enfant qu’une femme, une « ramassière », autrement dit une sorcière, voulait étrangler. Modèle:Source
    • D’autres exemples seraient la ramassière du XVe siècle, ainsi nommée à cause de son petit balai, fait de branches (lat. RAMUS), la ramasse […] Modèle:Source
    • Par la mort! vieille ramassière! voici de tes œuvres. Regarde ce malheureux allongé Modèle:Source

nom[modifier | modifier le code]

ramassièreModèle:Pron féminin de ramassier

miniature « Sorcière Vaudoise », Martin Le France, Le champion des dames, 1451
  1. Sorcière.
    • (Hapax) Deux ramassières et hérétiques qui tenaient leur sabbat sous la roche Boutoillot, après avoir été mitrées et prêchées par l’inquisiteur messire Jacques Bouton, bailli de Dijon.

synonymes[modifier | modifier le code]

variantes orthographiques|frm[modifier | modifier le code]

références[modifier | modifier le code]

DROUILLE

[modifier | modifier le code]

étymologie[modifier | modifier le code]

Femme de mauvaise vie.

cf.Du flamand ou néerlandais poove droye (pauvre fille) et drue, femme galante [6], peut-être à rattacher aussi à drôle (enfant), du néerlandais Modèle:Étyl, lutin. Se rapproche du français drôle drôlesse, « coquine », Périgord drolo « drôlesse », Occitan ), drolle. Assimilé à vadrouille , "et « drôlesse »:, « balai à nettoyer le pont du navire », d'où « prostituée de taverne ». Modèle:Vulgaire (montois) Philibert Delmotte [7], traduit mot « drouille », par « salope ». Ce mot désignerait « l’homme déguisé malproprement en femme ; chie-en-lit ». proche de « troule » : « Troule, femme de mauvaise vie, vagabonde ». : « Troule, truie, et par comparaison grosse femme sale et dégoûtante... », « Trouliète, truie, - grosse femme malpropre, Maubeuge ». [8] On peut aussi comparer « drague » et « drouille », « drouillette » (au sens de filet).

Hardes
cf. de drilles, « chiffons », drilhe, dryle. Bonaventure de Roquefort dans son Dictionnaire étymologique de la langue françoise, donne une explication intéressante : nos pères avoient les

onomatopées dridrillant,dridriller, pour exprimer le bruit des sonnettes et grelots que portent les mulets. De là ils direntdrille pour exprimer le bruit que pro-duisoient les pièces d'une vieille ar-mure, qui, mal unies et agitées au moindre mouvement, sé choquaient les unes contre les autres. Par extension, ce mot signifia un habit militaire en lambeaux,puis le soldat qui le portait, et enfin de mauvais haillons,

Chêne

cf. indo-européen '* doru [9], « arbre », celte '*'derw, derwen, gaulois d(e)ruos, derva latinisé en drullia, grec δρῦς drus, bas-latin derullia/ drulias au X° s. [10]

Copeaux.

cf. dolare, « polir avec le rabot », ce qui donne dolatoria; ou bien du gaulois*drullia, « déchets », « copeaux » [11]

Excréments (liquides)
cf. du néerlandais drollen « aller à la selle », vulg. « chier » . Suffixe péjoratif -ouille comme « merdouille » , « pétouille », « bidouille » etc...Selon Jacques Cellard et Alain Rey[12] en découle le terme ouille , et vient de trouille, « presser les vendanges ». On en a fait aussi dériver douiller, « payer » en argot de Paris.
Camelote

Vocabulaire des Puces, des bouquinistes, des cartophiles. Pour Géo Landry et Marcel Carrère (« Dictionnaire de l'argot moderne », 1962), « la drouille » est un terme de l'argot des peintres et des marchands de tableaux, et désigne une « croûte », « mauvaise peinture ». Vient peut-être de  drôlerie  , « chose de peu de valeur » , « bagatelle » (Littré) ou de drouille, au sens argotique de « merde », chose sans valeur, ou de drille, « chiffon », qui donne drilleur, « chiffonnier », « ramasseur au petit crochet » ( Boanventure de Roquefort).

Pourboire; cadeau
cf. : Voir étymologie en Moyen-Français.
Injure : Suffixe péjoratif -ouille comme « niguedouille » ou « andouille ».

nom1[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Femme négligée, indolente, de mise malpropre. [13]
  2. Modèle:Vulgaire Modèle:Péjoratif Modèle:Injur Modèle:ArgotFemme de mauvaise vie, maîtresse de bas étage. prostituée, coureuse. [14] La drouille ivrognée de Jean Steen se vautrant, au musée Van Der Hoop, sur la culotte d'un pochard (Huysmans, Art mod.,1883, p. 195).
    • Et mon fieu, le voilà en prison par la faute de ta drouille de sœur, me le payeras-tu, espèce d'effrontée ?... — Vadrouille ! vadrouille ! cria Catherine en haussant le ton, drouille et malvat, votre fieu et le Cadet Modèle:Source
    • La drouille ivrognée de Jean Steen se vautrant, au musée Van Der Hoop, sur la culotte d'un pochard Modèle:Source
    • Mais ossitôt k'vos n'aute fius.kil a échillé vos bin aveu des drouilles, est r'venu vos avez tué pou li ch'viau cras. Modèle:Source

synonymes[modifier | modifier le code]

Femme de mauvaise vie
traînée, débauchée, dévergondée, salope, pierreuse, grenouille, morue, prostituée, fille . Cambrai gueuses, Boulogne Margaye.
Femme négligée
souillon

var[modifier | modifier le code]

femme de mauvaise vie
troulle, trotrolle, droulion, droule,drouye , drilleuse, drôlesse.

nom3[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Terme Colique, trouille.
    • un mot pour nous, un mot réservé à notre usage, même s'il nous arrivait, à nous les enfants, de le laisser échapper devant autrui : drouille ! Modèle:Source
    • Quel suc ! quel nectar ! quelle ivresse ! Mais quelle drouille (diarrhée) ! Au mariage de Marie,le bonheur de P'tit Louis serait parfait s 'il n'y avait pas cette drouille qui lui dévore le ventre. {{Gilbert Mercier, Les sabots fendus, 2013}}
    1. Peur, effroi, trouille [15]
    2. {{terme|Nord de la France} } Modèle:Terme Boue.

synonymes[modifier | modifier le code]

Diarrhée

chiasse, foire, déluge, colique, courante, merde.

Boue
gadoue
(Savoie) ouafe, iure, diot, pacot, godaille, burde, flicante, nardian

var[modifier | modifier le code]

.
diarrhée
drille droule.:driche, drinse, dringue,

app[modifier | modifier le code]

diarrhée
boue

expressions[modifier | modifier le code]

nom4[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Argot populaire familier très courant Modèle:Péjoratif (brocante) (cartophilie) Marchandise sans valeur. « merde ».
    • La drouille livresque se retrouve dans les bacs en plein air devant la porte des bouquinistes, en vrac et sous la pluie dans les vide-grenier ,dans les manettes des salles des ventes ,chez les soldeurs, dans les dépôts-ventes et dans tous les endroits ou transitent les objets d’occasion en déshérence Modèle:Source{{|
    • Les « crochetteurs venaient revendre leur drouille ou leur bonne came » dans c'périmètre depuis 1885. Mais j'ai aussi visité les puces de la porte Montreuil Modèle:Source
    • Outre cela, on peut noter quelques spécificités dans la drouille alsacienne : une abondance de chopes à bière, moules à kougekhopfs, cigognes de jardin en plastok, copies de gravures patriotiques et dans le domaine de la radio, les postes à claviers encore plus tristounets que les postes à oreilles...Modèle:Source
    1. (peinture) argot Paris e Croûte, tableau sans valeur.

synonymes[modifier | modifier le code]

bric-à-brac, rebut
camelote, came , daube, merde

(argot bouquinistes) drogue, chtrope, strobus, bordille, cacaille


expressions[modifier | modifier le code]

nom4b[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Argot Modèle:Terme hardes, chiffon, bagatelle.
    • Y vendait des vieux habits, un peu use, des pattes, des drouilles, enfin de tout» Modèle:Source
    • Elle avait rien à se mettre sur le corps, que des drouilles Modèle:Source
    • Servante t'es prise, servante tu demeures ! Il ne fallait pas parler de robes droites, de galoches vernies, de tours de cou à trois rangs. Le dimanche comme la semaine, des bartassons tout boueux, un devan-

tier de serpillère, de vieilles drouilles toutes crottées. Modèle:Source

    • Le commode, à la campagne, c'est que l'on peut porter toutes ses vieilles drouilles, au lieu de se mettre sur ses trente-six Modèle:Source
    1. Modèle:Terme

nom8[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Botanique Rumex acetosa.
    Rumex acetosa, plantain, oseille
    • et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio , une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabrei aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette Modèle:Source
    • On fait alors appel, encore, à des plantes dépuratives : Pour la circulation on prend des plantes dépuratives pour ça, la drouille [Rumex alpinusj, la gentiane jaune, la racine dans le vin, à jeun

Modèle:Source

nom9[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Botanique Chêne : rouvre, chêne tauzin noir, ou chêne blanc, sessiflore.
    Quercus pyrenaica
    • drouille, chêne drouillard, chêne blanc ou pédonculè, à branches qui s'étalent ; le plus beau des chênes et qui vit le plus longtemps.
    1. Pièces de bois de ce chêne
      • Chêne drouillard, les pièces de bois de cette sorte de chêne se nomment des Drouilles.

Modèle:Source

    1. Toponyme : Drouille, et ses très nombreux dérivés (Drouilles, Dreuille, Dreuilhe, Drouilhe, Druelle,Droux, Dreuil, Druillat, etc..) lieu, forêt, bois plantés de chênes Modèle:Par extension lieu-dit, nom de village, de monastère, de ruisseau.
      • Des ancêtres berrichons, nommés André, faisaient sous l'Ancien régime figure de notables à Aigurande, et étaient « seigneurs de La Drouille » (un nom de lieu, issu du bas latin derulla, désignant le chêne) Modèle:Souce
      • Forêt des druides et des chênes à gui, la forêtde Drouille recèle de nombreux mégalithes qui furent le théâtre de rituels celtes et, plus tard, chrétiens.Modèle:Source
      • C'était le château de Drouille. - Voilà donc Drouille, murmura le chevalier à mi-voix, comme se parlant à lui-même. Dans quelques minutes, ma vraie mission va commencer. Sera-t-elle couronnée de succès ? Modèle:Source
      • Le drille ou drillard, chêne rouvre, qui peuple les cantons de Driolle, sur Mollans, du grand et du petit Driollet, sur Arpenans (Haute-Saône), qui a donné son nom à la forêt de Dreuille, aux localités de Druillat, Drouille et autres, est le descendant direct du drus gaulois, l'arbre des druides et de la ville de Dreux Modèle:Source
      • Dreuille Cassini (2026 E 3b) - la Drouille. f. d'Aigurande (2227 O 2b). dérivé la Drouillaude Modèle:Source
      • Il a Drouille la blanche, et Drouille la noire. Ce sont deux monastères de religieuses de l'Ordre de Grandmont, situés dans le Diocèse de Limoges

synonymes[modifier | modifier le code]

Chêne, chênaie
royère, chassagne, châgne-biant, drille, drouillard, liverneau, rouvre, cassia.
dervée, rouvraie, cassagne, chassain, yeuseraie ou yeusaie, suberaie.

Variantes[modifier | modifier le code]

chêne
chêne
drille, drouil, droulho, drouillard.

et aussi ...... drille, drillard, drouil, drouillard, drouille, druille, drouillot, droulhe, droulhé, drollet, driard, drouin, .

Albret droulho «gland», droulhé «chêne durelin», Périgord droulhet «petit chêne» ; bas-manceau druyar « chêne rouvre » ; Angev. drouillard ; Vendôme chêne drouillard ; dreuillard « chêne rouvre à gland sessile » ; français mod. durelin, drelin; Berry, Morvan, derlin, durelin drelin; Béarn droulh «chêne rouvre», (Indre) drille, drillard, drouil, drouillard, drouille, druille, drouillot, droulhe, droulhé, drollet, driard, drouin, roucedrille, durelin, durlin, derlin, dorasse etc...

apparenté[modifier | modifier le code]

chêne


nom10[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Argot Modèle:Terme Cheveux , variante de douilles.
    • douilles, cheveux {{source|Dauzat}, L'Argot de la Guerre : A. Colin, 1918; Lexique, p. 258 , au sens de " cheveux ".
    • Enfin M. DAUZAT signale drouilles, dans son vocabulaire argotique récent au sens de « cheveux ». C'est, avec épenthèse de r, une variante d'un ancien mot populaire fort répandu : douillesModèle:Source

nom11[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Jeu : Balle (à) drouille.
    •  : La balle au treu et balle à drouille étaient les jeux favoris des enfants. On faisait dans le sol un nombre de trous égal à celui des joueurs, et l'un d'entre eux essayait d'y lancer la balle Modèle:Source

nom12[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Argo Modèle:Aéronautique Modèle:Armée Avion en panne sur terre comme en l'air.

Modèle:S apparenté par le sens[modifier | modifier le code]

  1. carafe

nom13[modifier | modifier le code]

Modèle:Fr-rég drouille Modèle:Pron

  1. Modèle:Terme Modèle:Terme copeaux de rabot.
Copeau
écoupeau


à classer

dérivés[modifier | modifier le code]

traductions[modifier | modifier le code]

Modèle:Trad-début Modèle:Ébauche-trad Modèle:Trad-fin


[modifier | modifier le code]

étymologie[modifier | modifier le code]

{{cf|drulia} }
Du latin médiéval droillia, drollia , druaulia, druaylia, drolea, druella, druellia, druellaria, druelieria, druulia, drueniis  ; verbo druenniis dans les « Chartes du Forez », on relève: drudi, druelis, druenize, druenneis, drunies, druynisis pour le « droit de drouille », : « pro laudationibus seu drueleriis » (1237) : » [16]; en ancien français,

« droulliez », « drôlées » puis, «  drouilles » en langue vulgaire à partir du (xv?) XVIe siècle.

Les drouilles étaient un ancien droit féodal, qu'on autorisait ou qu'on interdisait, un petit cadeau offert en prime d'une transaction (Baux fermiers par exemple), en argent ou en nature, prenant le sens d'« étrennes », « rétribution », ou encore d'« arrhes ». (Du Cange). Jean de Serraval, chevalier, châtelain de Faverges s'exprime ainsi : «  Le Conseil du comte de Savoie fait rentrer dans la redevance due à Amédée VI un seitier de froment que le châtelain s'était réservé pour lui-même à titre d'avantage personnel, druelle, épingles. » Son étymologie reste incertaine.

  • Première étymologie possible : Joseph Désormeaux, dans son article de la Revue Savoisienne sur le terme « drouille », estime reprenant une ancienne étymologie du Comte de Loches, qu'il faut peut-être le rattacher au dérivé de de trulla, truelleum, le n.pl. devenant le féminin Modèle:Étyl, ce qui signifie « cuvette à vin » , ce qui en ferait un quasi-synonyme de « pot-de-vin » :au sens littéral, ces drouilles se faisaient d'ailleurs souvent en vin mais aussi en céréales. (Plus proche que le latin, l'ancien français propose le mot doille et douille, ce qui signifie « tonneau à vin » donc « vin », et aurait pu se transformer en « drouille » en rajoutant un r). Cependant, Marguerite Gonon [17] propose le sens d'épices (bonbons), présents traditionnels des plaideurs envers les juges, rendus obligatoires en 1402, puis convertis en argent.
  • Seconde possibilité indiquée par Joseph Désormeaux: Jean-Baptiste Bullet[18]., dans la Revue celtique, affirme que drouilles provient du mot dru, au sens d' « ami », car c'est un cadeau donné par amitié, druayl, c'est à dire en ancien français druerie , « amitié », « affection », « galanterie » (Godefroy) ce qui aurait donné druaulia, druaylia, druella, druellia, druellaria, druelieria, druulia, drueniis, etc... .
  • Troisième étymologie, celle de Pages [19] : l arrive assez habituellement que dans un bail ordinaire à prix d'argent, le preneur se réserve quelques fruits et denrées àson usage sous le nom de « Drolées ». On ne doit entendre par là queles menues denrées fournies au propriétaire en sus du prix, telle sque beurre, œufs, volailles, porc, fruits, etc. appliquer aux grains, foins, etc. [20] Le mot « drolées » vient de l'allemand Drillen, « vexer », qui a produit diverses formes dans lelatin barbare du moyen-âge druaglia, draulia, droillia, drollia,etc., qu'on trouve dans Ducange; la forme française ordinaire était

drouilles. Drolées est resté particulier au Dauphiné : dans la juris-prudence féodale, les drouilles représentaient le pot de vin, lesépingles de nos marchés modernes.  »


Ce mot ne peutIl fut ensuite employé, dans le Modèle:W uniquement, en droit féodal, plusieurs arrêts célèbres en témoignent [21] et survécut en Modèle:W dans le sens de « pourboire », sous la forme savoyarde de « drouille » et de « druli », « drouly ». Le mot « drouleries », existe encore en Modèle:W, en langage des campagnes, pour indiquer une certaine somme payée dans les ventes, en sus du prix, à titre de cadeau à la femme ou aux enfants du vendeur. » [22]Selon le Littré, drôlerie, qui aurait pu donner le savoyard droli, est une chose de peu de valeur, une bagatelle, ce qui pourrait donner le sens de « camelote » et encore aujourd'hui usité comme de « pourboire . »

nom1[modifier | modifier le code]

drouille

  1. Femme grosse
    • Une grosse drouille de servante

nom2[modifier | modifier le code]

drouille [[:Modèle:{{{1}}}|{{{{{1}}}}}]]

  1. (droit féodal) Modèle:Terme Présent de peu de valeur, mais obligé :Pot de vin, présent,étrennes, pourboire, épingles donnés en plus du lod : « droit de drouilles ».
    • Georges de S Colombe écuyer [...] obtint contre Matthieu Donnet de la Grange deux reonnaissances, ... et aussi de payer deux quartes de vin pour les drouilles : clerc et notaire recevant les dites reconnaissances, et les actes et les obligations d'icellesModèle:Source==

nom3[modifier | modifier le code]

  1. variante de douille ?
    • Et premièrement Pour avoir faict une verge et une drouille pour sa grand hacquebutte vallant, un sols. Item, pour ung billetoucquet et ung ressort pour le rouet de ladicte hacquebutte, vu sols Modèle:Source

[modifier | modifier le code]

drouille

  1. Boue
  2. Sauce trop claire

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. J. Hubschmid, « Ajonc », FEW (XXV, 182-190), Ark, Dorn in : Uwe Friedrich Schmidt Praeromanica der Italoromania auf der Grundlage des LEI (A und B) pages 83-85.
  2. etymologie-occitane, ajonc, Argelas
  3. arkatz-latz, arkaltz, arkulatz (Darric). « Fragon piquant »
  4. Rolland, Flore populaire
  5. J. Hubschmid cité dans Revue des langues romanes, 1985, page 293.vol 90.
  6. Sigart, Glossaire étymologique montois
  7. Delmotte, Essai d’un glossaire wallon, p.214, 1812
  8. Hécart, Dictionnaire rouchi-français, Valenciennes, 1834, p.169
  9. *der-w/*drew-/*dru-, voir J. Pokomy, IEW, I
  10. http://www.etymologie-occitane.fr/2012/09/droulho-chene/ et http://www.etymologie-occitane.fr/category/lexique-occitan/d/page/3/
  11. FEW, III, 163b.
  12. Jacques Cellard et Alain Rey, Dictionnaire du français non conventionnel, 1981
  13. Jules Corblet, Glossaire étymologique et comparatif du patois picard, 1851, page 374
  14. G. Collinet, Région. haute-montagne, 1925
  15. L. Valbert, L'argot en cinq sec, Paris, 1925.
  16. n° 602, 28, 982, 983, 489 bis, 1017, 501, etc), La table, t, X, I vol., p, 359.
  17. Documents sur les trois États du pays et comté du Forez, p.297, note 21.
  18. « Druaylia », Bullet, Revue celtique I, p.507
  19. M. Pages, Usages et règlements locaux servant de complément à la loi civile et topographie légale du département de l'Isère page 182, note 1
  20. Arrêt de la Cour de Grenoble, 5 février 1817, Villars, p. 124.
  21. Joseph-Nicolas Guyot , Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile, criminelle, T.3, « Drouilles »
  22. J. Désormeaux, Un ancien terme du droit féodal survivant en patois savoyard : Drouille, drouli, Revue Savoisienne, 1919.

[[Catégorie:Insultes en français]] [[Catégorie:Argot]] [[Catégorie:jargon militaire]] [[Catégorie:Lexique savoyard]] [[Catégorie:Droit féodal en français]]