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Un clair de lune à Maubeuge

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Un clair de lune à Maubeuge

Réalisation Jean Chérasse
Scénario Claude Choublier & Jean Chérasse
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie satirique
Durée 83 min (le film a été censuré)
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un clair de lune à Maubeuge est un film français de Jean Chérasse sorti en 1962.

Paul Prunier, chauffeur de taxi parisien, a composé une chanson Un clair de lune à Maubeuge qu'une amie, Monique, employée dans une compagnie de radio, a fait graver sur un disque. Le disque passe au début d'une émission classique. Vu le succès, on recherche l'auteur pour lui faire un « pont d'or ». Charly, directeur d'une société de disques, retrouve Paul et signe avec lui. Paul Prunier subit alors toutes les exigences publicitaires engendrées par son succès. Il résiste à la fatigue de sa nouvelle vie, épouse Virginie et part en voyage de noces. Hélas, même au Japon, son Clair de lune à Maubeuge l'a rejoint.

Le film est inspiré de l'histoire vraie de Pierre Perrin qui écrit et chante la chanson Un clair de lune à Maubeuge en 1962, qui obtient un succès phénoménal et est reprise par de nombreux interprètes en France. Ce sera sa seule apparition comme artiste chanteur.

Fiche technique

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Distribution

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Par ordre alphabétique

et

avec

Non crédités

Autour du film

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L'actrice principale, Bernadette Lafont, et le réalisateur, Jean Chérasse, rapportent que, la jugeant blasphématoire, la censure exigea la coupe d'une séquence qui montrait Bernadette Lafont en habit de religieuse dans le cadre des obsessions du héros joué par Pierre Perrin[1],[2].

Notes et références

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  1. « Ainsi, Pierre Perrin, l'auteur de la chanson Un clair de lune à Maubeuge, incarne un chauffeur de taxi devenant célèbre ipso facto. Il fantasme sur moi et croit me voir partout. La censure n'apprécie pas, estimant que l'image d'une bonne sœur en dehors d'un couvent représente une atteinte à la dignité de l'Église et le film sera amputé de cette scène. » Bernadette Lafont, Le Roman de ma vie, Flammarion, 1997, p. 91.
  2. « Bernadette n'était pas seulement une secrétaire. Elle devenait l'archétype de la femme-objet, vecteur de tous les fantasmes. Et j'avais poussé son personnage jusqu'à une vision onirique quasi bunuelienne puisqu'elle apparaissait dans les galeries de la mine qu'on faisait visiter à l'infortuné auteur du clair de lune, en costume de bonne sœur… ce qui me vaudra mes premiers démêlés avec la censure ! » Vingtras (pseudonyme de Jean Chérasse), « Chère Bernadette », Mediapart, 26 juillet 2013 [lire en ligne]

Liens externes

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