Soulme
Soulme | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Philippeville | ||||
Commune | Doische | ||||
Code postal | 5680 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Soulmois(e) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ nord, 4° 44′ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
| |||||
modifier |
Soulme (en wallon Soûme) est une section de la commune belge de Doische située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Ce village fait partie de l'association qui regroupe les plus beaux villages de Wallonie.
Situation
La commune est bornée au nord par Flavion, à l’est par Hermeton-sur-Meuse, au sud-est par Gochenée, au sud par Vodelée et à l’ouest par Surice et Omezée.
Elle est arrosée par l’Hermeton et le ruisseau d’Omezée.
Histoire
On a trouvé à Soulme des silex taillés et des sépultures romaines.
En 1057, Théoduin, l’évêque de Liège, ratifie l’échange intervenu entre le chevalier Otbert et l’abbaye de Florennes, qui exercera des droits seigneuriaux jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
En 1316, le curé laisse des biens à l’abbaye de Waulsort, qui exercera désormais des droits dans le village.
En 1550, l’abbaye de Florennes y dresse une estache ou pilori, avec carcan « pour punir les mavais garchons »
Des contestations surgissent régulièrement entre le monastère de Florennes et les seigneurs du même lieu, avoués.
À la même époque, des troupes bivouaquent dans le village qui est dévasté par les gens de guerre de Couvin en 1587[1].
Économie
Les activités principales ont longtemps été l'élevage de moutons et de bêtes à cornes ainsi que l'exploitation du bois qui couvre la moitié du territoire.
A la fin du 18esiècle, on exploitait déjà le marbre local. Ainsi, entre 1769 à 1784, les livraisons du marbre de Soume par Pierre Thomas, de Rance, représentaient 19% de ses 900 livraisons vers la France principalement, soit des tables, des tranches, des cheminées.[2]
En 1830, la population s’élève à 223 habitants, répartis dans 95 maisons. On compte 32 chevaux, 2 poulains, 90 bêtes à cornes, 34 veaux, 20 porcs et 160 moutons. Un moulin à farine et un moulin à scier le marbre. On a exploité du marbre rouge nuancé de blanc et de gris aux carrières abandonnées de Saint-Gobiée et de la Falgeotte[3].
Bibliographie
- Joseph Gonze, « Registres paroissiaux de Soulme 1647-1796 », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 291, .
- Joseph Gonze, « État-civil de Soulme au 19e siècle », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 292, .
- André Lépine, « Les paroisses de l’entité de Doische », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 219, .
- André Lépine, « L’entité de Doische en 1830 et en 1914 », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 280, .
- Luc Demol, L’église Sainte-Colombe de Soulme, 81 pages A4, 1994.
- Luc Demol, Soulme et le sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse, 2 tomes, 1987.
Références
- Françoise Jacquet-Ladrier, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
- Jean-Louis Van Belle, Deux livres d’expéditions de marbres d’un marchand de Beaumont-Rance en Hainaut (1769-1784), Commission Royale d'Histoire, 2010.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, 1832.