Simone Rouvière

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Simone Rouvière
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
DeauvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Simone Pauline Marguerite LucVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Simone-Pauline-Marguerite Luc dite Simone Rouvière, née le dans le 5e arrondissement de Paris[1] et morte le à Deauville, est une actrice et chanteuse lyrique française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille du comédien Émile Luc dit Émile Rouvière[2] (1867-1925)[3],[4], Simone Rouvière fit d'abord des études classiques à l'école supérieure de jeunes filles Sophie-Germain dans le 4ème arrondissement[5], avant d'exercer divers métiers loin des scènes de théâtre où elle accompagnait son père dans sa jeunesse.

Ce n'est en effet qu'à l'âge de 24 ans qu'elle apparaît pour la première fois à l'affiche d'un théâtre, le théâtre Cluny. À la fois comédienne et chanteuse, elle interprétera des rôles d'ingénues aussi bien dans des revues que dans des ouvrages lyriques du répertoire comme la Belle Hélène d'Offenbach.

Comme son père avant elle à l'époque du muet[6], Simone Rouvière va également faire une courte carrière au cinéma. Elle va apparaître dans des seconds rôles dans une dizaine de courts et longs métrages entre 1931 et 1936, mais sans véritablement parvenir à percer à l'écran.

Simone Rouvière fera une dernière apparition dans Eulalie, une opérette de Raymond Souplex où elle sera chaque soir sur la scène du Palace de à , avant de se retirer définitivement de la carrière artistique. Elle avait alors 41 ans.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Schmitt, Les étoiles qui se lèvent : Simone Rouvière, La Rampe, no 447, , p. 19[18]
  • Paul Dorian, Cinémonde, no 135, , p. 326

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 3134 (vue 1/10) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 5ème arrondissement, registre des naissances de 1900.
  2. ou simplement Rouvière sans le prénom.
  3. Petites nouvelles théâtrales. Comoedia, 3 septembre 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  4. Acte de décès n° 2481 (vue 26/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 11ème arrondissement, registre des décès de 1925.
  5. Théâtre. De la Bibliothèque Nationale à la scène. Comoedia, 3 février 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  6. Rouvière était apparu dans 5 films entre 1909 et 1916 [1].
  7. Dernière heure. Strit, ayant quitté son taxi, est remonté cet après-midi sur la scène. Paris-Soir, 26 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  8. Au Théâtre Cluny. Comoedia, 31 mai 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  9. Les reprises. La Vérité toute nue au Théâtre de Paris. Comoedia, 3 septembre 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  10. Les premières. "Paramount' là-dessus !" à la Boïte à Fursy. Le Journal, 4 janvier 1928, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  11. A la Comédie-Caumartin. On va jouer : Vingt ans, Madame ! Paris-soir, 16 mars 1928, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  12. Les premières. Comédie-Caumartin. Popaul, opérette en 3 actes de M. Jean Loysel. Le Petit Journal, 22 décembre 1928, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  13. Les répétitions générales. A l'Athénée. Barricou. Paris-soir, 29 mars 1930, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  14. Courrier. Comoedia, 15 avril 1932, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  15. Les spectacles. Cette semaine ... Casse-cou, film allemand doublé en français. L'Aéro, 28 juillet 1933, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  16. Les présentations. Mercredi 7 mars 1934. Citac-Rasimi. Nous irons à Tombouctou. Hebdo-film, 10 mars 1934, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  17. Cœur de gueux. Comoedia, 30 septembre 1935, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  18. Revue lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]