Sei Shōnagon
Naissance |
vers 966 Japon |
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Décès |
après 1025 Japon |
Activité principale |
écrivain |
Langue d’écriture | japonais |
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Sei Shōnagon (清少納言 ) est une dame de cour, femme de lettres, auteure des Notes de chevet, l'un des chefs-d'œuvre de la littérature japonaise de l'époque de Heian (IXe – XIIe siècles).
Biographie
[modifier | modifier le code]Sei Shōnagon est née vers 966 dans le clan Kiyohara[1]. On ne connaît pas avec certitude son nom de naissance, qui est peut-être Kiyohara Nagiko. Sei Shōnagon est son nom nyōbō : Sei (清) est le premier élément du nom de son clan (清原), et shōnagon était le titre d'un poste gouvernemental.
Fille de Kiyohara no Motosuke, elle appartient à la cour de l'empereur Ichijō et elle devient en 991 dame de compagnie de l'impératrice de Fujiwara no Teishi (藤原定子)[2]. Après la mort en couches de celle-ci en 1001, elle quitte la cour impériale. On ne sait rien de certain de sa vie ultérieure. Elle meurt après 1013[1].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Son œuvre Makura no sōshi fait partie du genre zuihitsu, c'est-à-dire une collection de listes, de poésies, de complaintes, d'anecdotes, de réflexions et d'observations glanées tout au long de son séjour à la cour. Sei Shōnagon laisse libre cours à son esprit dans ce texte inclassable, qui préfigure le fragment de la littérature contemporaine.
On estime que les Notes de chevet ont été achevées entre 1001 et 1010.
Makura no sōshi et le Dit du Genji (Genji monogatari), de sa contemporaine Murasaki Shikibu, les deux grands chefs-d’œuvre de leur époque, sont souvent considérés comme des sommets de la littérature mondiale.
Œuvres traduites en français
[modifier | modifier le code]- Notes de chevet [Makura no soshi], traduit du japonais par André Beaujard, Gallimard, Collection Connaissance de l'Orient (no 22), Série japonaise, 1966 ; Collection Connaissance de l'Orient, format poche (no 5), Série japonaise, 1985 et la fameuse œuvre : Choses qui font battre le cœur. Edition 2022 : Choses qui rendent heureux et autres notes de chevet, Gallimard, Folio Sagesses, 2022.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Source : Sei-Shonagon, article de René Sieffert sur le site de l’Encyclopædia Universalis.
- Katō Masayoshi, « Sei Shōnagon [Xe-XIe siècle] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3933
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Shōnagon
- Autres adeptes des listes
- Li Shangyin ou Li Yi Chan,
- Yoshida Kenkō
- Pascal Quignard
- Georges Perec
- Christophe Rey
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sei-Shonagon, article de René Sieffert sur le site de l’Encyclopædia Universalis
- Sei Shonagon sur le site de l’Encyclopédie Larousse en ligne
- Les listes de Sei Shōnagon, sur castalie.fr, Petite bibliothèque de curiosités
- Une étude de François Bon : atelier | choses qui rendent Seî Shonagon indispensable
- Li Shangyin, Notes