Saleh Jassim Mohammed Falah Al-Sabaawi
Ministre de l'Industrie État islamique | |
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- |
Naissance |
, , , ou |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
صالح جاسم محمد فلاح السبعاوي |
Surnoms |
أبو مالك, حجي حسين |
Nationalité | |
Allégeances |
République d'Irak (1968-2003), Al-Qaida en Irak, État islamique d'Irak (en), État islamique |
Activités |
Officier (jusqu'en ), terroriste ( - |
Membre de |
Forces armées irakiennes (jusqu'en ) Al-Qaida en Irak (- État islamique d'Irak (en) (- État islamique (- |
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Armes | |
Grade militaire | |
Conflits | |
Taille |
1,52 m |
Cheveux | |
Yeux |
Marron clair (d) |
Saleh Jassim Mohammed Falah Al-Sabaawi (en arabe : صالح جاسم محمد فلاح السبعاوي), dit Abou Malik (en arabe : أبو مالك), né dans les années 1960 et mort le à Mossoul, est un officier de l'armée irakienne (en), devenu ensuite un chef djihadiste de l'État islamique, dont il était l'« expert en armes chimiques » et le « ministre de l'Industrie ».
Biographie[modifier | modifier le code]
Saleh Jassim Mohammed Falah Al-Sabaawi naît dans les années 1960 et sert dans l'armée irakienne (en) comme officier avant l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003[1],[2],[3]. Au cours de sa carrière militaire, il est amené à travailler sur le site d'Al-Muthanna (en), le principal centre de production d'armes chimiques de l'Irak[3],[4]. Pendant la guerre d'Irak, il rejoint Al-Qaïda dans le pays des deux fleuves en 2005 et est impliqué dans des tentatives de production d'armes chimiques et dans la planification d'attentats à Mossoul pour son compte[5]. Par la suite, il rejoint les différentes incarnations de l'État islamique, au sein desquelles il joue un rôle de rang intermédiaire, occupant le portefeuille secondaire de « ministre de l'Industrie » et devant surtout développer les capacités de l'organisation en matière de guerre chimique[2],[6],[7] . À cette fin, il amasse de grandes quantités de matériel dans la région de Mossoul[7].
Le , Saleh Jassim Mohammed Falah Al-Sabaawi est tué par un bombardement aérien américain à Gogjali (ar), un faubourg de Mossoul[2],[3],[8]. Le , sa mort est confirmée par le commandement militaire américain au Moyen-Orient[9]. Il est le « premier opérateur majeur » de l'État islamique tué par la coalition et le premier dont le décès fait l'objet d'une annonce officielle de la part d'un de ses États membres[6],[10].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Joby Warrick (en), « ISIS planned chemical attacks in Europe, new details on weapons program reveal », The Washington Post, (consulté le )
- (ar) « مصدر لـ"الخليج أونلاين": مقتل وزير صناعة "الدولة" بغارة في الموصل » [« Une source d'Al-Khaleej Online : Le ministre de l'Industrie de « l'État » a été tué lors d'un raid à Mossoul »], sur alkhaleejonline.net, (consulté le )
- (en) Jon Harper, « Islamic State chemical weapons expert killed in Iraq airstrike », Stars and Stripes, (consulté le )
- (en) David Blair, « Air strike kills Isil 'chemical weapons expert' », The Telegraph, (consulté le )
- (en) « IS Chemical Weapons Expert Killed, Says US », Sky News, (consulté le )
- (en) Ely Karmon (en), « From State Chemical Warfare to Chemical Terrorism », LRT televizija (en), (consulté le )
- (en) Noah Shachtman, Nancy A. Youssef et Shane Harris, « ISIS Chemical Weapon Specialist Was ‘Gathering Equipment’ Before He Was Killed », sur The Daily Beast, (consulté le )
- Anastasia Becchio, « [Reportage] L’appel à l’aide des civils de Gogjali, un faubourg de Mossoul », RFI, (consulté le )
- « Irak : un expert des armes chimiques de Daech tué dans un bombardement », Le Parisien, (consulté le )
- (en) Andrea Taylor, « FACTBOX: Evolution of the Islamic State’s Chemical Weapons Capacity », Atlantic Council, (consulté le )