Rue Saint-Sulpice (Paris)

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Situation | |||
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Arrondissement | 6earrondissement | ||
Quartier | Saint-Sulpice Saint-Germain-des-Prés Odéon |
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Début | 4, rue de Condé | ||
Fin | 2, place Saint-Sulpice | ||
Morphologie | |||
Longueur | 294 m | ||
Largeur | Minimum : 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1851 | ||
Ancien nom | Entre les rues de Condé et de Tournon : rue du Petit-Lion-Saint-Sulpice (1501) de la Foire (1514-1530) Combault (1524) du Petit-Lion (1565) du Clos-Bruneau (1595) Entre la rue de Tournon et la place Saint-Sulpice : rue du Petit-Bourbon Saint-Sulpice (1580) Petite-rue-Saint-Sulpice (1616) du Petit-Bourbon (1628) du 31-mai (1793) du Petit-Bourbon (1815) une partie de ce dernier tronçon, entre la rue Garancière et la place Saint-Sulpice a eu plusieurs noms : de l'Aveugle (1636), des Prêtres (1642-1652) et des Aveugles (1697-1815) |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 8993 | ||
DGI | 8772 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris |
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La rue Saint-Sulpice est une rue de Paris située dans le 6e arrondissement de Paris.
Sommaire
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Cette voie à statut de voie publique, à la fois dans le quartier de Saint-Sulpice, de Saint-Germain-des-Prés et de l'Odéon. Elle longe le côté nord de l'église Saint-Sulpice.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle est ainsi nommée car elle longe l'église Saint-Sulpice.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette rue fut constituée par l'ancienne rue du Petit-Lion (ou du Petit-Lion-Saint-Sulpice), qui allait dès 1500 de la rue de Condé à la rue de Tournon et par la rue du Petit-Bourbon qui, au XVIe siècle, fit la jonction avec l'église Saint-Sulpice[1],[2].
À l'angle des rues Saint-Sulpice et Mabillon s'étendait le cimetière des Aveugles[2]. Il a donné son nom à la rue Saint-Sulpice de façon éphémère, comme en témoigne la plaque gravée sur l'église, à l'angle avec la place.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 21 : André Gide habita l'immeuble faisant l'angle avec la rue de Tournon, au deuxième étage, à partir de l'âge de 6 ans[3].
- No 25 : immeuble privé, dans lequel habitèrent Pierre Guffroy, chef décorateur de cinéma (cinq fois césarisé, oscarisé en 1981 pour son travail dans le film Tess), ainsi que l'écrivain Georges Bataille, qui y vécut les derniers mois de sa vie, du 1er mars 1962 à sa mort, le 9 juillet 1962[réf. nécessaire].
- No 27 : hôtel de Fougères, hôtel particulier de la comtesse de Fougères, construit par l'architecte Charles Chamois (1610-1684) en 1630. Il appartient actuellement au Conseil de l'ordre des avocats[4].
- No 28 : dans cet immeuble habita la jeune poétesse roumaine Julia Hasdeu (1869-1888), comme le rappelle la plaque en bronze à son effigie en bas-relief, apposée sur le mur.
- No 36 : ancienne maison close spécialisée dans la clientèle ecclésiastique[5] qui porte toujours son numéro doré sur fond bleu ciel imposé par la police[6].
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No 27, porte monumentale inscrite aux monuments historiques.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 487.
- Félix de Rochegude et Jean-Paul Clébert, Promenades dans les rues de Paris. La rive gauche et la Seine, Club des libraires de France, 1958, p. 191.
- (en) Alan Sheridan, André Gide: A Life in the Present, Cambridge, Harvard University Press, 1999, p. 12.
- « Hôtel de Fougères », structurae.info .
- Au 15 et au 36, rue Saint-Sulpice, entre les boutiques d'objets pieux, de missels et de chapelets, se trouvent en fait deux entrées discrètes pour cette clientèle, Chez Jeanne de la Grille (puis Chez Alys (la mosaïque sur le sol de l’entrée qui a gardé le nom de sa tenancière, Alys) et Chez Miss Beety.
- Paul Teyssier, Maisons closes parisiennes. Architectures immorales des années 1930, Parigramme, , p. 125.