Résistance en Mayenne

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La résistance en Mayenne concerne la résistance intérieure à l'Allemagne nazie dans le département de la Mayenne lors de la Seconde Guerre mondiale.

Prisonniers des Allemands[modifier | modifier le code]

Des soldats français croient la guerre finie et pensent qu'ils seront renvoyés dans leurs foyers. Ils sont faits prisonniers[1]. Ils sont emmenés vers des camps provisoires que les Allemands installent hâtivement à Lassay, Ernée, Laval, et plus particulièrement à Châteaubriant, en attendant d'être transféré massivement en Allemagne[2]. Les populations civiles les ravitaillent de leur mieux, et chaque fois qu’ils le peuvent, leur fournissent des costumes civils pour favoriser les évasions.

Plusieurs officiers français reconnus malades sont admis à l’hôpital Saint-Julien de Laval où les mêmes médecins, le personnel hospitalier leur font recouvrer la liberté[3].

Premiers faits de résistance[modifier | modifier le code]

Des instituteurs-secrétaires de Mairie, André Le Personnic aux Chapelles, et Albert Ravé à La Baroche-Gondouin apportent dès de l'aide aux prisonniers français de la caserne Meyran de Mayenne, favorisent leur évasion, leur fournissent des faux-papiers. Plus tard, ils aideront les réfractaires au STO. Ils sont à l'origine du groupe FTPF des Chapelles et de la Baroche-Gondouin.

Carte de la France avec ligne de démarcation durant l'occupation
La ligne de démarcation durant l'occupation.

L'occupation de la France par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale entraîne la découpe du territoire français en deux parties soumises à deux législations différentes. Entre les mois de et , le département de la Mayenne est inclus dans la zone occupée. Des lois sont mises en place dès le pour placer les « étrangers de race juive » dans des camps d'internement français.

Les premières actions consistent à réveiller les consciences au moyen de tracts, et l'aide aux prisonniers français :

  • * Marcel Thibault, monteur en lignes téléphoniques aux PTT est plusieurs fois arrêté à Laval en 1941, puis déporté, pour distribution de tracts communistes et anti-allemands ;
  • Dès 1941, un groupe de jeunes se constitue à Évron pour refuser l'occupation nazie. Les premières actions de ce groupe sont des tracts ou des inscriptions sur les murs. Ils agissent dans la nuit du 13 au , pour remplacer le drapeau nazi placé sur la place de l'Hôtel de Ville d'Évron devant la Kommandantur par un drapeau français à la Croix de Lorraine, et un drapeau anglais. Cet acte symbolique est relayé par la BBC. Pierre Huault[4] indique en 2013 : En 1941, les gens avaient surtout conscience qu'il fallait survivre, peu se souciaient de la résistance. En 1944, ils étaient réveillés. Cela nous agaçait de voir la croix gammée flotter à Évron.. L'activité clandestine du groupe Bussinger continue jusqu'au .
  • En , un prisonnier français, évadé d'un train est abattu par les gardiens allemands, ses obsèques à Voutré donnent lieu à une cérémonie avec des drapeaux tricolores.

Les persécutions s'intensifiant vers la fin de l'année 1942, une partie de la population décide d'assister les victimes de ces persécutions et forme les premiers groupes de résistance civile. Les premiers éléments de résistance se mettent en place à la démobilisation, et au retour de certains officiers, anciens de la Première Guerre mondiale, prisonniers en Allemagne, comme à Château-Gontier avec André Counord, Pierre Chabrun et Robert Lemonnier, ou encore Bernard Le Pecq à Laval. Ils ont en commun de refuser la défaite française, et se joignent clandestinement à la résistance intérieure à partir de 1942.

Dans un même temps, l'occupant met en place la Relève, dont le but est d'envoyer des travailleurs français en Allemagne participer à l'effort de guerre du Reich, en échange de la promesse de libérations de prisonniers de guerre. Cette main d’œuvre est constituée de volontaires, auxquels on a promis un bon salaire et une bonne nourriture. À partir de la fin de l'année 1943, cette participation volontaire est remplacée par un «service du travail obligatoire», couramment abrégé STO. Pour y échapper, de nombreux réfractaires décident de se cacher. Les événements de la guerre (bombardements et STO) s'accompagne d'une expansion des effectifs résistants : on passe dans le département de 4 parachutages réussis en 1943, à 25 en 1944.

L'approche du débarquement[modifier | modifier le code]

Peu à peu, vers la fin , les groupes Armée secrète, OCM et FTPF se retrouvent pour constituer des groupes FFI avec des maquis d'une assez grande importance :

Les maquisards échappant à l'attaque de Lignières-la-Doucelle se rassemble sous des commandements différents, sous l'autorité de Louis Pétri :

L'après-débarquement[modifier | modifier le code]

Maurice Mallet et de Jacques Hochin, membre du Maquis de Courtemiche sont abattus à Champfrémont le par Bernard Jardin, auxiliaire français de la Gestapo. Bernard Dufrou parvient à s'enfuir. Les neuf rescapés du groupe rejoignent le maquis de la Monnerie en forêt de Pail, dirigé par Paul Janvier. Le , un bataillon d'éléments SS de la 2e division SS Das Reich, conduit par les miliciens Fernandez et Albert Lenourry, cerne le village de Fougerolles-du-Plessis. Les hommes de 16 à 50 ans sont rassemblés sur la place de l'Église. Des recherches sont effectuées en campagne. Quatorze hommes du groupe de Fougerolles-du-Plessis sont faits prisonniers et emmenés par les Allemands. Quatre d'entre eux seront exécutés le au château de Bourberouge à Saint-Jean-du-Corail (Manche). Dans les derniers jours de juillet et d'août, le groupe de Saint-Sulpice est l'objet d'une dénonciation ; son dépôt d'armes est découvert ; ses membres arrêtés et massacrés.

Le , trois camions allemands sont détruits sur la routé d'Izé à Bais ainsi que deux voitures d'officiers allemands. D'autres attaques se répètent en soirée.

Principaux mouvements de résistance[modifier | modifier le code]

Défense de la France[modifier | modifier le code]

Le mouvement Défense de la France prend naissance en Mayenne à l'initiative du docteur Paul Mer[10], chirurgien, qui présidera à la Libération le Comité départemental de Libération (CDL).

Franco-anglais[modifier | modifier le code]

Le groupe franco-anglais prend naissance en Mayenne à l'initiative de Joseph Brochard[11].

Front national[modifier | modifier le code]

Le Front national prend naissance en Mayenne à l'initiative d'André Le Personnic[13], instituteur aux Chapelles à la suite de contact qu'il a avec des amis bretons lors des vacances scolaires de 1941. Ce dernier, sans appartenance politique est à l'origine du mouvement en Mayenne qui rassemble des patriotes de différents horizons : certains chefs de groupe sont communistes, d'autre non. Le chef départemental est André Le Personnic, qui n'a pas d'appartenance politique.

Libération-Nord[modifier | modifier le code]

Pierre Coste prend contact avec Elisée Mautaint[14] au mois de pour le charger de rechercher et de prospecter le sud de la Mayenne pour monter des groupes de résistance intérieure. Il participe début 1942 à la naissance du groupe de résistance Indépendants de la Mayenne[15], qui fusionne au printemps 1943 avec Libération-Nord.

Le mouvement Libération-Nord voit le jour à Laval, au printemps de 1943, à la suite d'une réunion clandestine à la Maison du Peuple, 14, rue Noémie-Hamard, où se retrouvent d'une part, venant de Paris, François Tanguy-Prigent et Pierre Neumeyer, d'autre part des Mayennais parmi lesquels Pierre Boursicot, Auguste Beuneux, Coste.

Libération-Nord était le plus important des mouvements de Résistance en Mayenne. Son commandement était assuré par André Counord, dont les adjoints étaient les commandants Pierre Busquet de Caumont et Étienne de Raulin, Pierre Coste, René Guérin et le docteur Bernard Quiennec. 138 membres du mouvement furent déportés, dont 78 ne revinrent pas.

Organisation civile et militaire[modifier | modifier le code]

L'Organisation civile et militaire prend naissance en 1941 à l'initiative de Paul Janvier, à la suite de contacts avec Robert Le Balle. Janvier est à l'origine du Réseau Navarre dans le Nord-Est de la Mayenne. Son groupe est aussi composé de Pompiers de Paris.

On y trouve :

  • Lignières, Pré-en-Pail, Gesvres, Saint-Pierre-des-Nids, dirigé par André Catois

Noyautage des Administrations Publiques[modifier | modifier le code]

Le Noyautage des Administrations Publiques est un service des mouvements de la résistance, puis de la délégation du gouvernement d'Alger. Il est représenté en Mayenne par Jean Taslé et Louis Verger. Une des personnalités les plus marquantes de ce mouvement est le préfet de la Mayenne : Édouard Bonnefoy. Présentés par Taslé, Guesnier et Louis Verger entrent en relation avec Bernard de Chalvron, chef du Super-NAP. À la fin d', Taslé prend contact avec Étienne de Raulin.

Principaux groupes de résistance[modifier | modifier le code]

Ce sont des organisations qui à la différence des mouvements sont de nature militaire et d'origine extérieure au département. Leur but est la mise en liaison de la résistance intérieure avec les commandements Alliés et la Résistance extérieure, comme par exemple le BCRA.

Réseaux d'évasion[modifier | modifier le code]

Ces réseaux récupèrent et rapatrient à Londres les équipages des avions Alliés abattus, ou encore les parachutistes. Ils acheminent aussi en Angleterre de jeunes français ou étrangers qui veulent rejoindre les forces Alliés ou les FFL. Par exemple, dès 1942, Mayenne devient une plaque tournante à l'initiative de Paul Janvier de transfert de volontaires pour l'Algérie en transitant par l'Espagne. Le groupe de Jacques Foccart à Ambrières-les-Vallées assure le camouflage et le rapatriement d'aviateurs alliés en lien avec le groupe Brochard de Mayenne.

Réseaux de renseignement[modifier | modifier le code]

Ces réseaux collectent, centralisent et transmettent toutes les informations à destination de Londres puis d'Alger permettant d'aider le commandement allié ou le BCRA. Ces informations concernent les troupes allemandes, ainsi que l'état d'esprit de la population française.

Réseaux d'action[modifier | modifier le code]

Ces réseaux s'occupent des actions limitées, localisées et efficaces pour provoquer une insécurité permanente pour les troupes allemandes : sabotage, minage, etc. En application du Plan Tortue, ces réseaux "Action" se manifestent en Mayenne, sous la direction de Joseph Brochard à Mayenne, Foccart dans la région d'Ambrières (Réseau Action-Tortue Foccart), Jean Hunault à Laval.

Principaux réseaux et dirigeants[modifier | modifier le code]

SOE et les réseaux Buckmaster[modifier | modifier le code]

Des 1940, le SOE est créé par les services britanniques avec une section dans chaque pays occupé. Le SOE en France prend le nom de son responsable : le colonel Maurice Buckmaster. Des agents et des organisations dépendent entièrement des services britanniques. Les réseaux Buckmaster ont dans un premier temps comme but de s'attaquer à la production de guerre allemande, puis dans un deuxième temps d'armer et d'organiser les troupes de la résistance intérieure en effectuant des parachutages.

Quelques noms[modifier | modifier le code]

Fusillés du Mont Valérien

Des résistants de la Mayenne figurent parmi les 1 014 personnes fusillées au Mont Valérien (Hauts-de-Seine) entre le et le .
Ce sont (entre parenthèses la date d'exécution) : Emmanuel Bourneuf, né le à Ballée, FTP, ajusteur, () ; Georges Geffroy, lycéen, Résistants du lycée Anatole-Le-Braz, FTP, né le à Andouillé (), et Hilaire Pertuis, ajusteur, né le à Laval ().

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pour Francis Robin, Tous, en effet, n’ont pu bénéficier de l’aide que la population civile s’efforçait de leur apporter afin que la captivité leur fût épargnée (cachette en lieu sûr, vêtements civils).
  2. 600 officiers français seront rassemblés au grand séminaire de Laval, tandis qu’un millier d’hommes de troupe seront parqués place de Hercé, d’autres à la caserne Corbineau. À Mayenne, de nombreux prisonniers français sont regroupés à la caserne Meyran ; à Évron 1 500 hommes le sont dans un camp qui avait été installé pour les réfugiés. Les malheureux manquent de vivres.
  3. Plusieurs prisonniers croyant fermement à une libération toute prochaine renonceront aux possibilités d’évasion qui leur sont offertes.
  4. [1]
  5. René Bourcier est le chef du groupe. Il est membre du Groupe de Résistance d'Ernée dirigé par Pierre Le Donné et René Justin. Sous l'autorité de Louis Pétri, il se porte lors de l'attque du maquis à se porter devant la milice pour protéger ses camarades, et est massacré par les miliciens avant d'être abattu après le combat. Marcel Boulanger, François Lambert, Michel Huguet, Roger Launay sont faits prisonniers et emmené à la prison de Rennes où ils sont fusillés.
  6. Au cours de l'été 1943, un groupe se constitue avec de nombreux carriers de Renazé, et des communes voisines, des réfractaires au STO, des FTPF venant de Bretagne. 70 hommes.
  7. Son fils Joseph Courcier est né à Cossé-le-Vivien, et entré à 15 ans dans la Résistance. Il était agent de liaison dans un groupe de résistants de Renazé. Il a participé à des actions de sabotage, a détruit des véhicules de l'ennemi et a fait lui-même prisonnier trois allemands en août 1944. Il est chevalier de la Légion d'Honneur en 2015. [2]
  8. Ce maquis reçoit les rescapés du Maquis de Courtemiche à Champfrémont.
  9. Aujourd'hui L'Oisonnière.
  10. Son neveu est Francis Mer
  11. Il est né à Mayenne le 16 mars 1896. Horticulteur-paysagiste à Mayenne, il est chef de la fanfare d'Ambrières puis directeur, de 1955 à 1977, de la Musique municipale de Mayenne. Ancien combattant 1914-18, il est à l'origine de la résistance dans l'arrondissement de Mayenne ; dès juillet 1940, à Mayenne et Aron, il s'emploie avec d'autres patriotes à faciliter l'évasion des prisonniers français internés à la caserne de Mayran à Mayenne et dans les environs (commandos de travail), puis à accueillir et camoufler les aviateurs alliées abattus, les personnes poursuivies et recherchées par la police allemande. Il travaille en liaison avec les groupes Foccart à Ambrières, André Rougeyron de Domfront, Marcel Guerrier d'Evron. Son groupe effectue des cambriolages de mairie pour obtenir des tickets et des carnets. Ces groupes qu'il appellera groupes franco-anglais opèrent à Mayenne, Ambrières, Gorron, Lassay, Martigné, Sacé (Jean Bordeaux, Jacques Bordier). Il participe ensuite avec André Mille à la création de petits groupes semblables dans la région d'Evron.
  12. En mai 1943, un groupe se forme à Evron avec André Mille, Martinière (père) et E. Rivière qui entrent en contact avec Joseph Brochard. Peu à peu le groupe s'organise. Il imprime entre août et décembre 1943, 3800 cartes d'identité, 1150 feuilles de démobilisation et 315 certificats de travail. Cette imprimerie clandestine approvisionne l'ensemble des groupes de la Mayenne, et ceux de la Sarthe.
  13. Il devient par la suite responsable départemental des FTPF et par la suite inspecteur départemental de la Jeunesse et des Sports de la Manche.
  14. Directeur de l'école de Fromentières.
  15. Avec Robert Hardy, Guérin, le docteur Queinnec.
  16. Né le 14 mars 1899 à Laval (Mayenne), mort le 19 septembre 1983 à Laval, Mayenne. Ingénieur, il est membre en 1932 du Parti républicain, radical et radical-socialiste. Il se présente aux élections législatives avec le soutien de la gauche démocratique contre Félix Grat, et ne donne pas de consignes de votes pour le deuxième tour, auquel participe le candidat communiste Louis Dufrenoy. Il est le gendre de Sébastien Etcheberry, fondateur de la loge maçonnique Volney à Laval. Il succède à Maulavé, instituteur à Ernée, le 23 décembre 1934, comme Vénérable de la loge. Il rejoint le réseau de résistance intérieure Alliance . Conseiller municipal de Laval, il est chevalier de la Légion d'honneur en 1983. Une rue porte son nom à Laval.
  17. Né le 15 avril 1906 à Trélissac. Entré au réseau Gaumont en juin 1942 via Dekobra, ouvrier, chauffeur de taxi.
  18. Il s'évade le 8 février 1941 du camp de la Fère, et gagne la zone libre le 17 février. Démobilisé, il intègre les FFL. Localisé près d'Andorre, il facilite le passage en Espagne des jeunes volontaires qui veulent rejoindre le général de Gaulle. En mai 1943, il est muté fonctionnaire de la préfecture de la Mayenne. Il y collecte des renseignements précieux pour le BCRA. Arrêté par la SD, il est emprisonné à Angers. A la libération, il dirige l' Office du Travail de la Mayenne et en 1949, il suit le préfet Richard Pouzet au Mans. Il reçoit mission d'installer la première ANPE de France en 1969. Il est l'auteur de l'ouvrage Le refus du destin, 1939-1945, Siloë, 1994, 158 p.
  19. Ancien capitaine de l'équipe de football de l'US Beauregard avec lequel il remporte le championnat de France de patronages en 1921, il est garagiste "Renault" à Laval. Il est l'auteur de Souvenirs de déportation, 1944-1946, Imp. R. Madiot, 1977, 144 p. et aussi d'un rapport intitulé : Notes sur la Résistance à Laval. Membre du CDL clandestin, il conserve à la première arrestation de Pierre Coste, son rôle de liaison et de renseignement, particulièrement avec Rennes. Déporté, il s'évade du camp de Dachau en 1944. Une rue porte son nom à Laval.
  20. [3]
  21. Agents du BCRA, avec opération radio d'octobre à décembre 1943.
  22. [4]
  23. L'équipe est spécialisée dans le renseignement à partir d'août 1941 et appartient au réseau les Flèches Noires. Les membres du réseau sont dénoncés en 1942. François Chemin, Paul Derouet, Charles Sindic et Joseph Peignaud sont arrêtés et torturés par la Gestapo, ils seront fusillés en mars 1942. René Dedienne, Mademoiselle Peignaud, Madame Chemin et son fils Auguste sont déportés en Allemagne. Le 8 mai 1949, Lucien de Montigny, fait déposer une plaque au numéro 92 du boulevard Paul-Lintier à Mayenne, sur le mur de l'ancienne maison de François Chemin.
  24. Né à Laval en 1919, mort à Angers en 1942, il est agent de liaison entre Mayenne et Maine-et-Loire est abattu par des soldats allemands à Angers le 2 mars 1942. Une rue porte son nom à Angers.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Francis Robin, La Mayenne de 1940 à 1944: Occupation, Résistance, Libération, Archives départementales de la Mayenne, 1997, 179 p.