Phare de la Hève

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Phare de la Hève
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Automatisation
Oui (depuis 1988)
Patrimonialité
Gardienné
non
Visiteurs
Non
Architecture
Hauteur
32 m
Hauteur focale
123 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
102,5 m
Matériau
Équipement
Lanterne
Halogénure métallique 70W
Optique
Tournante à 4 panneaux,
focale 0,30 m
Portée
23.7 milles marins (42.5 km)
Feux
1 éclat blanc 5 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1256Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
NGA
Localisation sur la carte de la Seine-Maritime
voir sur la carte de la Seine-Maritime
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le phare de la Hève s'élève sur les hautes falaises crayeuses du nord de l'estuaire de la Seine, sur le cap de la Hève, dans la commune de Sainte-Adresse. La construction actuelle, réalisée par Henri Colboc, a été mise en service en 1951 ; un escalier de 161 marches mène à sa lanterne (portée d'environ 50 km)[1]. Il culmine à 102 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le phare a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2]. Il ne se visite pas[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Phares antérieurs[modifier | modifier le code]

En 1364, sur l'ordre du roi Charles V une tour à feu fut bâtie sur la falaise et fonctionna pendant quatre siècles[4].

Au XVIIIe siècle, après un effondrement de falaise, deux phares identiques de 17 mètres de hauteur furent construits en 1775 à une centaine de mètres de la falaise et sont éclairés dès 1775.

L'architecte et ingénieur Léonce Reynaud à la direction du Service des phares et balises depuis 1846 va collaborer avec la société de l'ingénieur Louis Sautter (1825-1912), spécialisée dans la production de lanternes pour phares maritimes depuis 1852[5].

La société Sautter va installer en 1863 les premières lanternes électriques à arc[Note 1], alimentées par les générateurs électriques de marque Alliance d' Henry Wilde (en)[6].

En 1924, les lampes à arc sont remplacées par des lampes à incandescence plus puissantes (portée d'environ 48 km)[4].

Les deux phares furent détruits pendant la Seconde guerre mondiale en 1944[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les phares de la Hève ont été les premiers phares électrifiés de France

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les secrets du Havre en 1890 », sur lehavreregards.com (consulté le )
  2. Notice no PA76000090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Direction Inter-régionale de la Mer- Manche Est- Mer du Nord, « Phare de la Hève (Ste Adresse) », sur www.dirm.memn.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
  4. a et b « Le phare de Sainte-Adresse », sur Normandie Zoom (consulté le )
  5. Bibliothèque des Phares, « Sautter, Louis », sur bibliothequedesphares.fr (consulté le ).
  6. Annales des Mines, « Jean-Alexandre Rey (1861-1935) », sur annales.org (consulté le ).
  7. « Phare de La Hève », sur phares.du.monde.free.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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  • Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17526/2, pièce 3, un plan de 1829 représentant les principaux phares de la Seine-inférieure sur lequel figurent les phares de la Hève et, sous la cote CP/F/14/17526/10, vingt-six plans des phares de la Hève élaborés de 1840 à 1909.
  • Photographies de l'intérieur du phare en octobre 2013.