Peste et Choléra
Peste et Choléra | |
Alexandre Yersin en 1893. | |
Auteur | Patrick Deville |
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Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | Seuil |
Collection | Fiction & Cie |
Date de parution | |
Nombre de pages | 219 |
ISBN | 978-2-02-107720-9 |
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Peste et Choléra[1] est un roman de Patrick Deville, paru le aux éditions du Seuil, et ayant reçu la même année le prix du roman Fnac et le prix Femina. C'est une biographie romancée du bactériologue Alexandre Yersin, membre de l'Institut Pasteur, découvreur en 1894 du bacille de la peste, nommé en son honneur Yersinia pestis.
Écriture du roman
[modifier | modifier le code]Le narrateur, « fantôme venu du futur »[réf. nécessaire], écrivain-voyageur de 2011-2012, ne livre pas un travail d'enquête sur les traces[réf. nécessaire] de grands hommes (biographies, archives, articles, voyages, visites, entretiens, interrogations…). Il recompose, en fait un roman, d'abord en chamboulant la chronologie. Autant de chapitres que de thématiques ou de moments : pasteuriens, courrier, hévéa, quinquina, automobile, recherche, technologie, peste, élevage, botanique, missions, voyages…).
Parmi les personnages évoqués :
- Julius Wigand, Louis Pasteur
- Robert Koch, Shibasaburo Kitasato
- Albert Calmette, Gaston Calmette, Émile Roux, Waldemar Haffkine, Paul-Louis Simond, Eugène Wollman, Adrien Loir, Henri Jacotot, Louis Boëz (de), André Lambert, Noël Bernard, Thierry Vernet, Camille Pesas, Armand Krempf, Joseph Meister
- Léon Serpollet, Armand Peugeot
- Hubert Lyautey, Paul Doumer, Bao Dai, Ho Chi Minh
- Arthur Rimbaud, Pierre Loti, James Joyce, Louis-Ferdinand Destouches
Résumé
[modifier | modifier le code]Alexandre Yersin naît en 1863. Alors que ses parents habitent en Suisse, il part à 20 ans faire médecine en Allemagne. Yersin veut être médecin explorateur comme Livingstone. Il finit ses études auprès de Louis Pasteur à l'Institut Pasteur de Paris puis repart en Allemagne suivre les cours de Koch. De retour en France, il découvre la toxine diphtérique avec Émile Roux.
En 1890, il part pour l'Indochine, qu'il explore. Vers 1895, les Anglais l'appellent à Hong Kong, parsemé de cadavres de pestiférés. Il isole le bacille de la peste, définit le rôle des rats et envoie des prélèvements à Paris. Yersin crée une communauté scientifique en Indochine puis il élabore un vaccin contre la peste à Paris. Vers 1910 en Indochine, il plante des hévéas et fabrique du caoutchouc ; il fait de même pour la quinine. Il meurt en 1943. Roux, quant à lui, a découvert le bacille du choléra.
Accueil critique
[modifier | modifier le code]Ce roman de Patrick Deville est l'un des plus en vue de la rentrée littéraire 2012[2]. Après avoir obtenu le prix du roman Fnac le [3], il a été présélectionné dans la première liste de 12 romans en lice pour le prix Goncourt 2012[4] (puis dans les listes réduites à huit et à quatre romans[5]), des 14 romans pour le prix Medicis, des 13 romans pour le prix Renaudot[6], et des sept romans du prix Décembre[7].
Le , le roman est récompensé du prix Femina[8]. Deux jours plus tard, le roman est battu pour l'obtention du prix Goncourt par Le Sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari au deuxième tour de scrutin par quatre voix contre cinq et deux voix à La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker[9]. Il est en outre récompensé, en , par le Prix des prix littéraires[10].
Éditions
[modifier | modifier le code]- Éditions du Seuil, 2012, (ISBN 978-2021077209)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L'éditeur utilise une typographie avec esperluette : Peste & Choléra.
- « Patrick Deville : le monde lui appartient », Le Figaro, 7 septembre 2012.
- Peste & Choléra, de Patrick Deville, élu 11e Prix du Roman Fnac sur site de la Fnac.
- « Douze romans présélectionnés pour le prix Goncourt 2012 », Le Monde, 4 septembre 2012.
- « Les quatre finalistes pour le Goncourt » dépêche AFP, Le Figaro, 30 octobre 2012.
- « Prix littéraires : les sélections du Renaudot et du Médicis », Le Figaro, 11 septembre 2012.
- « Patrick Deville sur la liste du prix Décembre », Ouest-France, 24 septembre 2012.
- Thierry Clermont, « Patrick Deville reçoit le prix Femina », Le Figaro, 5 novembre 2012.
- « Jérôme Ferrari, un bolide pour le prix Goncourt », Paris Match, 7 novembre 2012.
- AFP, « Le "Prix des prix" littéraires décerné à Patrick Deville », L'Express, (lire en ligne).