Payback (programme de fidélisation)

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Payback
logo de Payback (programme de fidélisation)
illustration de Payback (programme de fidélisation)

Création 2000
Fondateurs RealVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique GmbH
Siège social Munich
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Direction Bernhard Brugger
Activité Commerce
Effectif 500 (année 2017)
Site web payback.de

payback.at payback.pl

Payback (« remboursement ») est disponible en Allemagne depuis , en Pologne depuis 2009 et en Autriche depuis . Il s'agit à l'origine d'un programme de fidélisation client multi-enseignes (carte de fidélité), complété par une carte de paiement et une application mobile. Le programme est une marque déposée de l'opérateur Payback GmbH.

Grâce à la collecte de données dans diverses entreprises de différents secteurs lors de l'utilisation de la carte, les comportements d'achat des clients sont analysés en détail au moyen de l'exploration de données[1]. L'application du programme à différents partenaires permet de croiser les données d'achat pour établir un profilage perfectionné en vue de réutiliser les données dans le cadre d'opérations de marketing prédictif.

Fonctionnement du point de vue des entreprises partenaires[modifier | modifier le code]

Le commerçant paye une redevance à Payback pour utiliser sa technologie, ses réseaux, sa base de données.

Les partenaires obtiennent donc en retour des données marketing leur permettant de mieux comprendre leurs clients : ciblage, profils types, paniers types, marketing prédictif lors de campagnes à venir, etc.

Ainsi lorsqu'un client fait régulièrement ses courses chez DM et qu'il achète des couches-culottes, petits pots et autres articles de puériculture, le système algorithmique Payback déduit qu'il a un enfant en bas âge. Il proposera aux partenaires de lui adresser des bons d'achat ou des coupons à valoir sur l'univers bébé et enfant.

Émission de la carte, et partenariats[modifier | modifier le code]

Cartes[modifier | modifier le code]

Il existe trois types de cartes : les cartes Payback, les cartes Payback cobranded avec les partenaires et la carte Visa-Payback. Dans tous les cas, elles sont acceptées chez tous les partenaires et offrent les mêmes avantages en termes de programme fidélité ; seul le barème de récompense change ainsi que certaines promotions.

Avant le partenariat avec Visa, Payback a eu des partenariats avec MasterCard et WestLB[2] puis Amex[3].

Allemagne[modifier | modifier le code]

Partenaires[modifier | modifier le code]

En Allemagne, il y a plus de 40 partenaires physiques et de plus de 600 partenaires en Ligne.

Ex-partenaires[modifier | modifier le code]

On peut[style à revoir] citer comme ex-partenaires : le Bijoutier Christ, le chausseur Görtz[4], les magasins de bricolage Obi, le loueur Europcar[5],[6].

Payback Pay[modifier | modifier le code]

Payback lance son application de paiement mobile en . En caisse, il suffit de scanner un QR-Code affiché sur l'écran du smartphone et de saisir un code PIN sur le terminal de paiement ou de scanner son empreinte digitale sur le smartphone. Le compte bancaire précédemment renseigné est alors débité quelques jours après par prélèvement automatique.

UMT AG est responsable de la Technologie de Paiement en Fonction de l'Application Payback[7].

Entreprises et résultats d'activités[modifier | modifier le code]

Payback a lancé son programme en , avec l'aide de la Metro AG. L'entreprise Payback a son siège à Munich et emploie 500 personnes dans le monde (2013)[8],[9].

Autres informations[modifier | modifier le code]

La société Payback GmbH fait partie du groupe Loyalty Partner[10].

American Express a repris en 2011 Loyalty Partner pour environ 500 millions d'euros[11],[12].

Depuis , Payback est également en Pologne.

En , Loyalty Partner a pris une participation majoritaire dans le leader du marché indien « i-mint » et, un an plus tard, « i-mint » est devenu « Payback India ». En 2013, Payback Mexico a été lancé ; c'est un programme purement numérique[13]. Payback est également actif en Italie depuis 2014 et a finalement commencé ses activités en 2018 en Autriche.

En , il a été annoncé que la société étend ses activités à l'internet et au couponnage. La décision stratégique met Payback en concurrence directe avec des plateformes de coupons telles que Groupon, Dailydeal et Kaufda. En Allemagne, environ 150 employés étaient employés en 2011[14]. La DeutschlandCard est l'un des concurrents de Payback sur le marché allemand des programmes de fidélisation de la clientèle.

Critique[modifier | modifier le code]

Protection des données[modifier | modifier le code]

En 2000, Payback reçoit le Big Brother Award pour sa faiblesse en matière de protection des données personnelles [15]

En 2001, la Première chambre du Tribunal Régional de Munich condamne Payback à 500 000 DM d'astreinte et 6 mois de prison en cas de non mise en conformité de ses clauses contractuelles d'utilisation des données personnelles. Ce jugement fait suite à une plainte déposée par une association de consommateurs berlinoise[réf. nécessaire].

En 2008, à la suite d'un procès intenté par l'Association Fédérale des Consommateurs (Bundesverband der Verbraucherzentrale), la Cour fédérale de justice a interdit une clause dans le formulaire de demande de remboursement dans la mesure où le client était autorisé à recevoir de la publicité par SMS et par courrier électronique. La raison en était que l'entreprise n'avait pas le consentement explicite requis légalement du client. Les clauses sur l'utilisation des données pour la publicité par la poste, les études de marché et l'utilisation des données de date de naissance et de remise ont été considérées comme recevables par le Tribunal[16].

Les formulaires d'adhésion sont traités par l'entreprise GHP Far East au Vietnam[17].

Faible utilité pour les consommateurs[modifier | modifier le code]

Selon l'association de consommateurs de Rhénanie du nord-Westphalie, les récompenses sont inférieures à 1 %.

Le magazine de consommation Stiftung Warentest a déterminé en , au moyen d'un test comparatif, que les portails de cashback offrent des remises plus élevées sur les achats en ligne qu'avec les cartes de fidélité classiques[18].

Payback en Europe[modifier | modifier le code]

En plus de l'Allemagne, le programme de fidélisation Payback est disponible en Pologne et en Autriche.

Pologne[modifier | modifier le code]

Le programme a été lancé en 2009. Il y a environ 150 partenariats online.

Autriche[modifier | modifier le code]

Le programme a été lancé en en Autriche avec comme partenaires DM et Fressnapf. Les chaînes Nordsee, BP, Burger King et Austrian Airlines ont ensuite rejoint le programme en .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maximilian von Demandowsky: Data-Mining: Firmen sagen Ehescheidungen voraus.
  2. « Loyalty Partner: Pressemeldung zur WestLB » (version du sur Internet Archive)
  3. « Loyalty Partner: Pressemeldung zur Payback American Express » (version du sur Internet Archive)
  4. LOYALTY-PROGRAMME: Bonuskarten werden neu gemischt Der Handel, 29.
  5. Obi steigt aus Rückschlag für Payback, Handelsblatt, 29.
  6. Payback verliert Europcar / Deutschlandcard gewinnt Schülerhilfe Horizont.at, 3.
  7. PAYBACK App gewinnt Preis „Goldene Transaktion“ – Mobile Payment Technologie kommt von UMT, Corporate News UMT AG, 2.
  8. Alexander Rittweger, Joachim Bellinghoven, Martin Hollenhorst, Burkhard Graßmann, Steve Gray: Payback GmbH (vormals: Loyalty Partner GmbH).
  9. Claus-Peter Schrack, Nina Purtscher: « http://payback.net/Daten-Fakten.39.0.html? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  10. LP Holding GmbH. München. Konzernabschluss zum 31. Dezember 2007. Stand: 14. Mai 2008. URL: https://www.ebundesanzeiger.de/ (abgerufen am 25. April 2009)
  11. « http://www.loyaltypartner.com/press/releases/announcement/article/american-express-to-expand-international-customer-base-with-acquisition-of-loyalty-partner/245/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  12. Reuters: American Express übernimmt Payback-Betreiber Loyality (herausgegeben am 17.
  13. PAYBACK set to conquer Mexico. 12. 
  14. Redaktion Internet World Business: Payback baut das mobile Couponing-Geschäft aus. 23. 
  15. Bigbrother Awards 2000: Preisträger der Kategorie „Business und Finanzen“
  16. Bundesgerichtshof, Urteil vom 16.
  17. FR-Interview mit Claus-Peter Schrack vom 16.
  18. Stiftung Warentest Webseite – Cashback schlägt Payback

Lien externe[modifier | modifier le code]