Parti radical (Italie)
Parti radical (it) Partito Radicale | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Fondation | |
Scission de | Parti libéral |
Disparition | |
Siège | Rome (Italie) |
Positionnement | Gauche à centre gauche |
Idéologie | Anticléricalisme Social-libéralisme Libertarianisme de gauche |
Couleurs |
|
Site web | radicalparty.org |
Le Parti radical (en italien : Partito Radicale, PR) est un parti politique italien de centre gauche, anticlérical, social-libéral et libertarien actif entre et .
Histoire[modifier | modifier le code]
Fondation[modifier | modifier le code]
Fondé par Mario Pannunzio comme une dissidence laïque et sociale du Parti libéral italien (PLI), le « Parti radical des libéraux et des démocrates italiens » (PRLDI) reste initialement dans les limbes de la politique italienne. Il n'emporte ainsi aucun parlementaire durant ses 20 premières années d'existence, ne présentant aucun candidat aux élections de et .
L'ère Pannella[modifier | modifier le code]

Sous l'autorité de Marco Pannella, figure tutélaire du parti, celui-ci s'affirme ensuite comme un mouvement libertaire et non-violent attaché à la défense des droits fondamentaux.
Il réalise son premier coup d'éclat en , lorsqu'il parvient à convoquer deux référendums abrogatifs sur la loi relative à l'ordre public et sur le financement public des partis politiques. Les électeurs italiens rejettent finalement ces deux propositions.
L'année suivante, les élections générales anticipées de sont un succès pour le Parti radical, qui réunit plus de 3 % des voix à la Chambre des députés, obtenant un total de 20 parlementaires. Le résultat est confirmé aux élections européennes tenues une semaine plus tard, où il obtient son record absolu en voix.
La fin de l'activité partisane[modifier | modifier le code]
Le PR reflue ensuite et tourne autour d'un million de suffrages favorables. Avec le Parti communiste italien et le Mouvement social italien – Droite nationale, il siège continuellement dans l'opposition aux différents gouvernements de coalition dominés par la Démocratie chrétienne.
Lors du congrès de , qui se tient à Budapest, le parti décide de renoncer à toute compétition électorale afin de promouvoir des projets citoyens transpartisans. Il se renomme alors « Parti radical transnational et transpartisan » et se transforme en ONG.
La naissance des Radicaux[modifier | modifier le code]
En , quelques mois après la victoire de Silvio Berlusconi aux élections générales, le « comité radical » se réunit à Rome et valide la création d'un nouveau parti qui prend le nom de « Radicaux italiens ».
Résultats électoraux[modifier | modifier le code]
Élections générales[modifier | modifier le code]
Année | Chambre des députés | Sénat de la République | Rang | Gouvernement | ||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Mandats | % | Mandats | |||
1958 | 1,37 | 0 / 630 |
1,39 | 0 / 315 |
9e | Extra-parlementaire |
1963 | 0,00 | 0 / 630 |
0,00 | 0 / 315 |
– | Extra-parlementaire |
1968 | 0,01 | 0 / 630 |
0,00 | 0 / 315 |
26e | Extra-parlementaire |
1972 | 0,00 | 0 / 630 |
0,00 | 0 / 315 |
– | Extra-parlementaire |
1976 | 1,07 | 4 / 630 |
0,00 | 0 / 315 |
9e | Opposition |
1979 | 3,45 | 18 / 630 |
1,32 | 2 / 315 |
6e | Opposition |
1983 | 2,19 | 11 / 630 |
1,76 | 1 / 315 |
8e | Opposition |
1987 | 2,56 | 13 / 630 |
1,77 | 3 / 315 |
7e | Opposition |
Élections européennes[modifier | modifier le code]
Année | % | Mandats | Rang | Groupe |
---|---|---|---|---|
1979 | 3,67 | 3 / 81 |
6e | CDI |
1984 | 3,42 | 3 / 81 |
7e | NI |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Partito Radicale (Italia) » (voir la liste des auteurs).