Parti socialiste unifié (Italie)

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Parti socialiste unifié
(it) Partito Socialista Unificato
Image illustrative de l’article Parti socialiste unifié (Italie)
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
Fusion de Parti socialiste italien et
Parti social-démocrate italien
Disparition (de facto)
Siège Rome (Italie)
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Socialisme démocratique
Affiliation internationale Internationale socialiste
Couleurs
  • rose

Le Parti socialiste unifié (en italien : Partito Socialista Unificato, PSU), également connu comme PSI-PSDI Unifiés (en italien : PSI-PSDI Unificati) est le nom de l'organisation politique qui réunit entre et le Parti socialiste italien (PSI) et le Parti social-démocrate italien (PSDI).

Fondé à 18 mois des élections générales, le PSU suit trois ans de rapprochement entre les deux partis de la famille socialiste, séparés depuis . Bien que le résultat des élections au Parlement soit décevant, le PSU poursuit son processus d'unification avec un congrès national en et entre au gouvernement deux mois après.

L'organisation, devenue en 1968 un parti après la fusion de ses deux composantes, prend alors le nom de Parti socialiste italien (en italien : Partito Socialista Italiano). Cependant, les anciens du PSDI refondent le Parti socialiste unitaire en , mettant fin à l'alliance entre les deux partis.

Historique[modifier | modifier le code]

La fusion[modifier | modifier le code]

Les prémices[modifier | modifier le code]

Le processus de réunification de la famille socialiste italienne — séparée depuis la scission des sociaux-démocrates de Giuseppe Saragat en  — est entamée lors de la formation du premier gouvernement d'Aldo Moro en , lorsque le PSI accepte d'entrer au conseil des ministres aux côtés du PSDI. Saragat, désormais président de la République, joue un rôle-clé dans ce rapprochement.

Le congrès de 1966[modifier | modifier le code]

En , le XXXVIIe congrès national du Parti socialiste italien à Rome est l'occasion pour les deux formations de proclamer officiellement leur fusion devant 1 450 délégués et environ 25 000 personnes rassemblés au Palazzo dello Sport. Francesco De Martino (PSI) et Mario Tanassi (PSDI) sont désignés co-secrétaires du PSU, tandis que Pietro Nenni est élu président.

Le logo rassemble ceux des deux partis fondateurs, avec la mention « PSI-PSDI » au-dessus et « Unificati » en dessous.

Des élections à la dissolution[modifier | modifier le code]

1968 : échec électoral et congrès unitaire[modifier | modifier le code]

Les élections générales des et constituent un échec pour le Parti socialiste unifié. Il rassemble 14,5 % des suffrages exprimés et 91 députés à la Chambre des députés, soit un recul de 5,5 points et 29 sièges par rapport au résultat cumulé du PSI et du PSDI en . Au Sénat de la République, il compte 15,2 % des voix et 46 sénateurs, ce qui constitue une régression de 5,1 % et 12 élus.

Cinq mois plus tard, le congrès national du PSU voit s'affronter cinq motions. Aucune ne remporte la majorité absolue et le , le président du groupe parlementaire Mauro Ferri est désigné secrétaire du parti par le comité central, avec l'appui de deux courants qui représentent 52 % du parti. À l'occasion du congrès, la formation change de nom et devient le « Parti socialiste italien - Section italienne de l'Internationale socialiste » (en italien : Partito Socialista Italiano - Sezione Italiana dell'Internazionale Socialista, PSI-SIIS), ou simplement le Parti socialiste italien (PSI).

Le départ des sociaux-démocrates[modifier | modifier le code]

L'expérience d'une famille socialiste réunifiée prend fin très rapidement : le , les sociaux-démocrates décident de quitter la formation et de constituer le Parti socialiste unitaire (PSU), qui reprendra le nom du PSDI deux ans après. Ils constituent alors un groupe parlementaire dans chaque chambre, fort de 29 députés et 10 sénateurs.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections générales[modifier | modifier le code]

Année Chambre des députés Sénat de la République Rang Gouvernement
% Mandats % Mandats
1968 14,5
91  /  630
15,2
46  /  315
3e Opposition (1968), Rumor I (1968-1969)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]