Montana (Valais)
Montana | ||||
Vue du village de Montana. | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Sierre | |||
Commune | Crans-Montana | |||
NPA | 3963 | |||
No OFS | 6243 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Montanais | |||
Population permanente |
2 386 hab. (avant la fusion) | |||
Densité | 488 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 17′ 59″ nord, 7° 29′ 27″ est | |||
Altitude | 1 495 m |
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Superficie | 4,89 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Montana est une ancienne commune du canton du Valais, située dans le district de Sierre.
Elle fusionne le avec Mollens, Chermignon et Randogne pour former Crans-Montana.
Elle est l'une des six anciennes communes qui formaient la station de ski de Crans-Montana.
Géographie
[modifier | modifier le code]Montana est située au milieu des vallées de la Liène et de la Raspille, à une altitude comprise entre 580 et 1 770 mètres. Sa superficie est de 486 ha. Des vignobles se trouvent sur la partie en bas de la commune. Quand l'altitude s'élève, les forêts de pins et de feuillus caractérisent la végétation, ainsi que des cultures de céréales. Tout en haut se trouve une forêt d'épicéas et des pâturages. La commune comprend aussi différents étangs et torrents sur son territoire. Le climat est doux et reçoit peu de précipitations.
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la localité se nomment les Montanais[1][source insuffisante] (lé Mountanyar en patois valaisan[2]).
Ils sont surnommés lé Peca-Pelâ, soit ceux qui mangent de l'orge perlé[2].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'ancienne commune comptait 151 habitants en 1687, 240 en 1798, 303 en 1850, 547 en 1910, 1 715 en 1950 et 2 305 en 2000[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Du XIIIe au XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]Au milieu du XIIIe siècle, Montana relève de la châtellenie de Granges. Avec les villages voisins s'organisent la gestion des alpages, la répartition des eaux et la construction des bisses. Les villages étaient autonomes et faisaient partie de la « grande communauté de la Noble Contrée »[4]. C'est ainsi que Montana appartenait en 1400 à la Grande Communauté de Lens dite « Louable Communauté du Grand Lens ». À la fin du XVe siècle, la commune est sous l'autorité de la confrérie du Saint-Esprit. En 1531, les statuts locaux régissent l'organisation du village et la gestion des biens communaux. En 1666, Montana est réunie avec la paroisse de Diogne, très touchée par la peste.
En , le Valais fait partie de la République helvétique.
Montana au XIXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1810, le Valais est rattaché à l'Empire français (département du Simplon) et Montana fait alors partie de la commune de Lens. En 1815, le Valais est rattaché à la Confédération. Il faudra attendre 1863 pour que les Montanais réussissent à obtenir de l'évêque Pierre-Joseph de Preux que Montana soit une paroisse séparée de Lens.
Évolution vers une station de cure puis une station de sports d'hiver
[modifier | modifier le code]Au XXe siècle, économie agro-pastorale est remplacée par une économie artisanale et de services avec l'émergence de la station de Montana-Vermala en station de cure (notamment pour la tuberculose) puis en station de sports d'hiver qui est également renommée pour le golf l'été en raison de ses magnifiques panoramas. Le Championnat du Monde de ski en 1987 et ses retombées économiques entraînent la création de Crans-Montana Tourisme en [5].
Association des Communes de Crans-Montana
[modifier | modifier le code]En , les citoyens des communes d'Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne et Mollens sont appelés aux urnes pour décider de la création de l’Association des Communes de Crans-Montana, pour lesquels ils votent oui à plus de 74 %. Crans-Montana crée un organe de gouvernance pour la gestion de la commune. Des personnalités comme Sir Roger Moore y vivait une partie de l'année.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]La chapelle de Diogne est reconstruite en 1669 sous le patronage de saint Michel, rénovée en 1980 et 2000 ; celle des Montanais, consacrée à Saint-Grat, évêque d'Aoste au Ve siècle, en 1704. Une autre chapelle, dédiée à Saint Michel, est élevée en 1764 au hameau de Corin, à la suite d'un legs de l'abbé Georges Rey. Cette dernière a été restaurée en 2012[6].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Les armoiries communales valaisannes sont soumises à l'approbation du Conseil d'État[8].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Montana, Commune (1476-2003) [9,50 mètres]. Cote : CH AEV, AC Montana. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
Références
[modifier | modifier le code]- « Montana et ses habitants les Montanais, Montanaises », sur www.habitants.ch (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 85
- Hugues Rey, « Montana (Valais) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- http://www.crans-montana.ch/sunshine_project/sunshine/Image/Banners/Historique.pdf
- « montana.ch/fr/Generalites/Hist… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Revue L'Encoche, N° 17, décembre 2013
- « Montana », sur Association valaisanne d'études généalogiques (consulté le ).
- CH, VS. « Loi du 5 février 2004 sur les communes », art. 5. (version en vigueur : 1er janvier 2023) [lire en ligne]