Michael Töngi

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Michael Töngi
Illustration.
Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 50e à 52e
Groupe politique Vert (G)
Commission CTT et CdG
Prédécesseur Louis Schelbert
Député au Grand Conseil du canton de Lucerne
Législature 2007-2011 à 2015-2019
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Sursee
Nationalité suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de Université de Bâle

Michael Töngi, né le à Sursee (originaire de Kriens et d'Engelberg), est une personnalité politique du canton de Lucerne, membre des Verts.

Il est député du canton de Lucerne au Conseil national depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Michael Töngi naît le à Sursee, dans le canton de Lucerne. Il est originaire de Kriens, dans le même canton, et d'Engelberg, dans le canton d'Obwald[1].

Après l'école primaire à Kriens et le gymnase Alpenquai de Lucerne (de), il fait des études d'histoire et d'allemand aux universités de Bâle et de Lucerne[2].

Il travaille entre autres comme secrétaire cantonal des Verts lucernois de 1998 à 2001 et pendant un an et demi comme rédacteur à la rubrique locale de la Neue Luzerner Zeitung[3],[4].

De 2003 à 2011[réf. nécessaire], il travaille pour l'association des locataires allemands[3] puis comme secrétaire général de l'Association suisse des locataires jusqu'en 2018[5]. Il y est ensuite membre du conseil d'administration.[réf. nécessaire]

Il vit à Kriens[1]. Il est en couple depuis 2001 avec son partenaire, Thom Schlepfer, responsable de projets en matière de politique de logements pour la ville de Zurich[6],[4]. Il est l'une des premières personnalités politiques suisses à affirmer publiquer son homosexualité[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il adhère aux Verts à l'âge de 20 ans[3].

Sa carrière politique commence au sein du Conseil des habitants (législatif) de Kriens, dont il est membre de 1990 à 2001[8] ; il le préside en 1999-2000[réf. nécessaire][3].

De 2004 à 2008, il est coprésident des Verts lucernois[réf. nécessaire] et de 2007 à 2018 membre du Conseil cantonal de Lucerne[3],[6]. En 2015, il se porte candidat au gouvernement du canton de Lucerne[3], mais n'est pas élu[réf. souhaitée].

En 2015, il est candidat au Conseil national sur la liste des Verts, derrière l'élu Louis Schelbert. Lorsque ce dernier démissionne pour des raisons d'âge[8], Michael Töngi lui succède le 12 mars 2018. Il est réélu en 2023[9]. Il siège au sein de la Commission des transports et des télécommunications (CTT). qu'il préside de fin 2019 à fin 2021, et de la Commission de gestion (CdG)[1].

Profil politique[modifier | modifier le code]

Il se profile comme le spécialiste des questions financières de son groupe parlementaire au Conseil cantonal de Lucerne[6].

Ses priorités politiques incluent l'engagement envers une mobilité respectueuse de l'environnement et une « politique du logement qui crée des logements plus abordables »[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Michael Töngi », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) « Mein Leben », sur site personnel de Michael Töngi (consulté le )
  3. a b c d e et f (de) Ismail Osman, « WAHLEN: Michael Töngi: Einer mit Ecken und Kanten », Luzerner Zeitung, (consulté le )
  4. a et b (de) Mathias Haehl, « Krawatte? Niemals! Auch nicht bei der Vereidigung im Bundeshaus », sur zentralplus.ch, 9 mars 2018 (mis à jour : 23 août 2019) (consulté le )
  5. (de) « Michael Töngi verlässt den SMV – neueR GeneralsekretärIn gesucht », sur Association suisse des locataires, (consulté le )
  6. a b et c (de) Evelyne Fischer, «Ich bin zuversichtlich, dass wir unser Mandat 2019 halten können», sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  7. (de) Lucien Fluri, « Ehe für alle: Der lange Kampf von Nationalrat Michael Töngi » Accès payant, sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  8. a b et c (de) « Frisches Blut für Mitte-links », Blick,‎ 26 février 2018 (mis à jour : 12 septembre 2018) (lire en ligne)
  9. (de) « Nationalrat Kanton Luzern - Überraschung auf Kosten der GLP: SP holt zweiten Sitz », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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