Mary Ellen Chase

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Mary Ellen Chase
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
NorthamptonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Université de la Nouvelle Angleterre (en)[1]
Smith College[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Ellen Chase ( - ) est une enseignante universitaire, romancière, nouvelliste, essayiste, exégète biblique, biographe, anthologiste, pédagogue, auteure de manuels scolaires et traductrice américaine. Elle est considérée comme l'une des figures de la littérature régionale de la Nouvelle-Angleterre du début du XXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Environnement familial[modifier | modifier le code]

Mary Ellen Chase née le à Blue Hill, dans l'État du Maine, est la fille de Edward Everett Chase, un juriste, et de Edith Lord une professeure de latin[3].

La famille Chase mène une vie centrée sur la religion, l'instruction et la lecture. Cette atmosphère est décrite par trois romans autobiographiques de Mary Ellen Chase : A goodly heritage (1932), A goodly fellowship (1939) et The White Gate (1954). Livres qui restent des références pour comprendre le mode de vie des familles privilégiées qui résident dans les villes côtières de la Nouvelle Angleterre. Familles sous l'influence par le puritanisme, qui portent une attention particulière à la religion et à l'étude[3].

Formation[modifier | modifier le code]

Après ses études secondaires à la Blue Hill Academy, où elle a montré son excellence vis à vis du latin et du grec elle est acceptée par l'Université du Maine où elle obtient l'Associate degree en 1909. Suivant les conseils de son père Mary Ellen Chase, interrompt ses études universitaires pour occuper un poste d'enseignante d'anglais et de littérature anglaise à la Hillside Home School I (en), une école expérimentale, du village de Spring Green dans l'État du Wisconsin. Trois ans plus tard, elle part enseigner dans l'école plus traditionnelle la Miss Moffat,School for Girl de Chicago dans l'État de l'Illinois. Durant l'été 1913, Mary Ellen Chase part pour Berlin pour étudier l’allemand et faire des ballades au sein des montagnes du Harz[3].

. L'inspiration précoce pour devenir écrivain lui vient des histoires de sa grand-mère sur la décennie de son grand-père en tant que capitaine de navire, ainsi que d'une rencontre à l'âge de 10 ans avec la romancière Sarah Orne Jewett, qui l'encourage[3],[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Pendant ses études universitaires, Mary Ellen Chase est assistante à l'Université du Minnesota de 1922 à 1926. Alors qu'elle est étudiante, elle est acceptée par la sororité étudiante Alpha Omicron Pi (en).

Elle enseigne au Smith College à partir de 1926 jusqu'à sa retraite en 1955.

Deux résidences universitaires adjacentes sur le campus du Smith College le nom de Chase et Duckett[4].

Mary Ellen Chase écrit plus de 30 livres, parmi eux des romans et nouvelles qui utilisent l'État du Maine comme décor. Ses œuvres les plus célèbres sont Mary Peters, Silas Crockett, Windswept et Edge of Darkness.

La résidence d'été dans laquelle elle vit de 1941 à 1955, Windswept à Steuben, dans le Maine, inspire son best-seller Windswept. Sa propriété est inscrite au registre national des lieux historiques en 2007.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mary Ellen Chase est la compagne d'Eleanor Duckett, une médiéviste qu'elle a rencontrée au Smith College, et avec qui elle vit à Northampton jusqu'à sa mort

Mary Ellen Chase est morte à Northampton, Massachusetts.

Distinction[modifier | modifier le code]

En 1956, la Women's National Book Association (en) lui décerne le prix Constance Lindsay Skinner[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Nouvelles et recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Marigolds, New York, Harpers Monthly, , 7 p. (lire en ligne),

Romans[modifier | modifier le code]

Livres pour enfants[modifier | modifier le code]

Exégèse biblique[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Récits[modifier | modifier le code]

  • This England, New York, The Macmillan Company, , 224 p. (OCLC 558164184, lire en ligne),
  • Look at America: New England, Cambridge, Massachusetts, Houghton Mifflin Company, , 404 p. (OCLC 479884663, lire en ligne),
  • Sailing the Seven Seas Mary (ill. John O'Hara Cosgrave), Boston, Massachusetts, Houghton Mifflin Company, coll. « North Star Books » (no 4), , 164 p. (OCLC 489606, lire en ligne),
Portrait photographique de Abby Aldrich Rockefeller.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anthologies bibliques[modifier | modifier le code]

Romans autobiographiques[modifier | modifier le code]

Pédagogie scolaire[modifier | modifier le code]

  • Mary Ellen Chase et Frances K. Del Plaine, The Art of Narration, New York,, F.S. Crofts & Co. (réimpr. 1928, 1931, 2007, 2010) (1re éd. 1926), 520 p. (ISBN 9781163377529, OCLC 11434701, lire en ligne),
  • Constructive theme writing for college freshmen, New York, Holt (réimpr. 1936, 1938, 1946) (1re éd. 1929), 648 p. (OCLC 589457063, lire en ligne),

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.une.edu/mwwc/research/featured-writers/mary-ellen-chase-papers-1902-1973 » (consulté le )
  2. « http://asteria.fivecolleges.edu/findaids/mortimer/manoscmr14.html » (consulté le )
  3. a b c et d (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 4 : Burnett - Clarke, Lewis, New York, Oxford University Press, USA (réimpr. 1999) (1re éd. 1990), 980 p. (ISBN 9780195127836, lire en ligne), p. 735-736
  4. a b et c (en-US) Karen L. Sherlock, « Chase, Mary Ellen » Accès libre, Maine: An Encyclopedia, (consulté le )

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Lina Mainiero (dir.), American Women Writers : A Critical Reference Guide from Colonial Times to the Present, Publisher New York, Ungar (réimpr. 1994) (1re éd. 1979), 609 p. (ISBN 9780804431514, OCLC 5103380, lire en ligne), p. 342-344,
  • (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, vol. 3 : Brem - Cold, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications, , 903 p. (ISBN 9780787640620, lire en ligne), p. 652-653,
  • (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 4 : Burnett - Clarke, Lewis, New York, Oxford University Press, USA (réimpr. 1999, 2002) (1re éd. 1990), 980 p. (ISBN 9780195127836, lire en ligne), p. 735-736. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais et biographies anglophones[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]