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Marie-Josephte Corriveau

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Le squelette de la Corriveau terrorisant un voyageur un soir de tempête, illustration de Charles Walter Simpson pour les Légendes du Saint-Laurent, 1926.

Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de « la Corriveau », habitante de Nouvelle-France, née à Saint-Vallier en 1733, condamnée à mort par une cour martiale britannique pour le meurtre de son second époux et pendue à Québec le , est l’une des figures les plus populaires du folklore québécois.

Marie-Josephte Corriveau : le personnage historique

Un gibet semblable à celui dans lequel le corps de Marie-Josephte Corriveau a sans doute été exposé après son exécution (la « cage » de la Corriveau)

Née probablement en janvier ou février 1733[1] et baptisée le 14 mai de cette année, dans la paroisse rurale de Saint-Vallier en Nouvelle-France, Marie-Josephte Corriveau est l'unique fille survivante de Joseph Corriveau, cultivateur et de Françoise Bolduc. Ses dix frères et sœurs semblent tous être morts en bas âge[2].

Marie-Josephte épouse à l'âge de 16 ans, le , Charles Bouchard, 23 ans, également cultivateur. Trois enfants naissent de cette union : deux filles, Marie-Françoise (1752) et Marie-Angélique (1754), suivies d'un garçon, Charles (1757). Devenue veuve à la fin d'avril 1760[3], elle se remarie quinze mois plus tard, le , avec un autre cultivateur de Saint-Vallier, nommé Louis Étienne Dodier. Le matin du , celui-ci est retrouvé mort dans sa grange, avec de nombreuses blessures à la tête. Malgré un décès attribué officiellement à des coups de sabot reçus de ses chevaux et une inhumation rapide, les rumeurs d'homicide et les soupçons ne tardent pas à se répandre dans le voisinage, Dodier ayant été de son vivant en mauvais termes avec son beau-père et son épouse.

À cette époque, la Nouvelle-France, conquise en 1760 par les Britanniques dans le cadre des opérations de la Guerre de Sept Ans, est administrée par l'armée anglaise. Les autorités militaires locales britanniques, chargées de maintenir l'ordre, ordonnent donc, sur la foi des rumeurs, une enquête sur la mort de Dodier. À l'issue de cette investigation, s'ouvre à Québec, le , au couvent des ursulines, le procès de Joseph Corriveau et de sa fille Marie-Josephte, devant un tribunal militaire composé de 12 officiers anglais et présidé par le lieutenant-colonel Roger Morris. Ce procès se conclut, le 9 avril, par la condamnation à mort de Joseph Corriveau, reconnu coupable du meurtre de son gendre. Marie-Josephte, déclarée complice, est condamnée à recevoir 60 coups de fouet et à être marquée au fer de la lettre M sur la main. Une nièce de Joseph Corriveau du nom d'Isabelle Sylvain, employée chez lui comme servante et qui a plusieurs fois changé son témoignage au cours du procès, est condamnée pour parjure à recevoir 30 coups de fouet et à être marquée au fer rouge de la lettre P.

Condamné à la pendaison, Joseph Corriveau avoue alors, à l'instigation de son confesseur, n'avoir été que le complice de sa fille, après que celle-ci ait tué Dodier. Lors d'un second procès, le 15 avril suivant, Marie-Josephte reconnaît avoir tué son époux de deux coups de hachette pendant son sommeil, surtout en raison des mauvais traitements que lui faisait subir celui-ci[4]. Le tribunal la déclare alors coupable et la condamne à être pendue, son corps devant ensuite être « hanged in chains » (littéralement, « pendu dans les chaînes »).

L’exécution eut lieu à Québec, sur les Buttes-à-Nepveu, près des Plaines d'Abraham, probablement le 18 avril[5]. Le corps fut ensuite, conformément à la sentence, exposé « dans les chaînes », c'est-à-dire dans une sorte de cage faite de chaînes et de cercles de fer et suspendu à un gibet dressé à Pointe-Lévy, à l'intersection des chemins de Lauzon et de Bienville[6] (aujourd'hui la rue St-Joseph et le boulevard de l'Entente)[7]. Le corps, dans son gibet de fer, fut exposé à la vue des passants jusqu'au 25 mai au moins, date où, suite aux requêtes des habitants de l'endroit, un ordre du commandant militaire du district de Québec, James Murray, adressé au capitaine de milice de la Pointe-Lévy, en permit l'enlèvement et l'inhumation « où bon [leur] semblera »[6].

En 1849, la cage fut retrouvée dans le cimetière de l'église St-Joseph-de-la-Pointe-Lévy lors du creusage d'une fosse.[8] Par la suite, la cage aurait été volée dans le sous-sol de l'église, acquise par l'impresario américain P.T. Barnum et exposée à titre d'objet macabre[9]. Par la suite, elle aurait été exposée au Boston Museum. Une affiche indiquait la provenance par deux mots From Québec[10]. Il semble que la cage aurait été détruite lors de l'incendie du musée au début du XXe siècle.[réf. nécessaire]

La Corriveau : la légende

La Corriveau, dans sa cage, s'en prenant au père de José (« Le cauchemar de José », illustration réalisée par Henri Julien pour une édition des Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé)

Cette exhibition post mortem à un carrefour fréquenté de la dépouille de Marie-Josephte Corriveau (une peine inhabituelle et inconnue durant le Régime français et réservée en Angleterre aux personnes reconnues coupables de crimes les plus graves[11]), les rebondissements des procès, la rumeur selon laquelle son père se serait d'abord reconnu coupable du meurtre de Dodier à l'instigation de sa fille et les soupçons qui naquirent ensuite sur les circonstances de la mort du premier époux de celle-ci, sont autant de faits qui frappèrent l’imagination populaire et se transformèrent en légendes transmises encore aujourd'hui par la tradition orale, multipliant le nombre de maris assassinés (jusqu'à 7) ou assimilant « la Corriveau » à une sorcière.

Vers 1850, la découverte de la cage de fer enterrée dans le cimetière de la paroisse St-Joseph (actuellement le secteur Lauzon) semble avoir réactivé les légendes et les contes fantastiques, qui furent amplifiés et exploités par des écrivains du XIXe siècle. Le premier, en 1863, Philippe Aubert de Gaspé, dans Les Anciens Canadiens, campe une Corriveau surnaturelle suspendue dans sa cage de Pointe-Levy, terrorisant une nuit un passant qu'elle supplie de la conduire au sabbat des sorciers et des feux follets à l'Île d'Orléans[12]. James MacPherson Le Moine (Maple Leaves, 1863)[13], et William Kirby dans son sillage (The Golden Dog, 1877[14]), en firent une empoisonneuse professionnelle, descendante directe de La Voisin. Des littérateurs et des historiens comme Louis Fréchette et Pierre-Georges Roy ont tenté de narrer l'histoire de la Corriveau, « mais sans parvenir à dissocier complètement les faits réels des fantaisies anachroniques ou des données légendaires et romanesques [15] ».

La figure de la Corriveau n'a cessé, depuis, d'inspirer romans, chansons et pièces de théâtre et d'alimenter les controverses (était-elle coupable ou non ?). La tradition orale s'est également perpétuée et est demeurée assez vivace, comme en témoigne les nombreux récits recueillis sur le terrain dans plusieurs régions du Québec[16].

La Corriveau dans la culture

Caroline de Saint-Castin (à droite) porte à ses lèvres le bouquet empoisonné offert par la Corriveau (à gauche), illustration réalisée à la fin du XIXe siècle par J.W. Kennedy pour une édition américaine de The Golden Dog de William Kirby.
  • 1885 : « La Cage de la Corriveau », nouvelle de Louis Fréchette, parue pour la première fois dans un numéro spécial du journal La Patrie, le 24 février 1885[18] ; reprise et remaniée ensuite à plusieurs reprises, notamment sous le titre « Une Relique » dans Almanach du peuple de la librairie Beauchemin, Montréal, 1913.
  • 1972 : « La Corriveau », chanson écrite par Gilles Vigneault en 1966 pour le ballet du même nom, est enregistrée par Pauline Julien sur son album Au milieu de ma vie, peut-être la veille de...
  • 1981 : La Corriveau, roman historique d'Andrée LeBel[23]
  • 1993 : « La Corriveau », nouvelle du romancier canadien anglais Douglas Glover[26], traduite en français la même année[27], puis en serbe en 1995[28].
  • 1993 : La Corriveau, pièce de théâtre de Guy Cloutier, mise en scène par Denise Verville et présentée au Périscope, à Québec, du 12 au 30 janvier 1993. Elle est reprise, adaptée et diffusée en dramatique télévisuelle sous le titre La Corrivaux par le réalisateur Jean Salvy, avec Anne Dorval dans le rôle principal, et diffusée sur les ondes de Radio-Canada en 1995.
  • 1999 : La Maudite, roman jeunesse de Daniel Mativat[29]
  • 2003 : La Fiancée du vent : l'histoire de la Corriveau, née en Nouvelle-France et pendue sous le Régime anglais, roman de Monique Pariseau[30]
  • 2006 : La Corriveau, film d'animation de Kyle Craig

Références de l'article

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Principales références utilisées

Sources littéraires

  • (fr) Victor-Lévy Beaulieu, Ma Corriveau, suivi de La sorcellerie en finale sexuée : théâtre, Montréal, VLB, , 117 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) Louis Fréchette, « La cage de la Corriveau », La Patrie, numéro spécial, 24 février 1885, Longueuil, Société historique du Marigot,‎ , p. 10-20 (ISBN 2920313010, lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Reproduction du contenu du numéro spécial du journal La Patrie du 24 février 1885.
  • (fr) Louis Fréchette, « Une relique - La Corriveau », Almanach du Peuple Beauchemin, Montréal, Beauchemin,‎ , p. 302-307 (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) William Kirby (trad. Léon-Pamphile Le May), Le Chien d'or : Légende canadienne [« The Chien d'Or / The Golden Dog : A Legend of Quebec »], Montréal, coll. « Feuilleton de L'Étendard », Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Télécharger ou lire en ligne : [lire en ligne][Volume 1] et [Volume 2] (mode image) sur Notre Mémoire en ligne — [Volume 1] et [Volume 2] [PDF] sur Bibliothèque électronique du Québec
  • (en) James MacPherson Le Moine, « Marie-Josephte Corriveau, A Canadian Lafarge », Maple Leaves : A Budget of Legendary, Historical, Critical, and Sporting Intelligence, Québec, Printed, for the author, by Hunter, Rose & Co, 1-7,‎ , p. 68-74Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Télécharger ou lire en ligne : [Wikisource][Google Livres]

Études

  • (fr) Louis-Philippe Bonneau, Josephte Corriveau-Dodier, la Corriveau, 1733-1763 : une énigme non résolue, Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud (Québec), Société de conservation du patrimoine de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, coll. « Publication de la Société de conservation du patrimoine de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud / 15 », , 231 p. (OCLC 22506977)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Frank Murray Greenwood et Beverley Boissery, Uncertain Justice, Canadian Women and Capital Punishment 1754 - 1953, Toronto, Dundurn Press / The Osgoode Society for Canadian Legal History, , 258 p. (ISBN 1550023446 et 9781550023442, OCLC 44751697)
    Lire en ligne (extraits) sur [Google Livres]
  • (fr) Nicole Guilbault (dir.), Il était cent fois La Corriveau : anthologie, Québec, Nuit blanche, coll. « Terre américaine », , 192 p. (ISBN 292105342X et 9782921053426, OCLC 35874386)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Anthologie contenant quinze versions orales de la légende de la Corriveau, différents textes littéraires s'étant inspirés du thème et quatre études.
  • (langue non reconnue : <abbr + langue non reconnue : class="abbr + langue non reconnue : indicateur + langue non reconnue : title="langue + langue non reconnue : anglais">(en)< + langue non reconnue : abbr>) Douglas Hay, « Civilians Tried in Military Courts: Quebec, 1759-64 », dans Frank Murray Greenwood et Barry Wright, ed., Canadian State Trials, vol. I : Law, Politics, and Security Measures, 1608-1837, Toronto, University of Toronto Press / The Osgoode Society for Canadian Legal History, (ISBN 0802078931 et 9780802078933, OCLC 225313361, présentation en ligne), p. 114-128; 621-623
  • (fr) Lori Saint-Martin, « Figures de la sorcière dans l’écriture des femmes au Québec », dans Lori Saint-Martin, Contre-voix : Essais de critique au féminin, [Québec], Nuit Blanche, coll. « Essais critiques », (ISBN 2921053772 et 9782921053778, OCLC 38430897), p. 165-189

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • (fr) Sylvie Dion, « La légendification du fait divers : le cas de Marie-Josephte Corriveau, la pendue encagée », Canadart, vol. XI,‎ , p. 11-24 (ISSN 0104-6268)
  • (pt) Sylvie Dion, « Fantasmas femininos e imaginários coletivos-os casos de Marie-Josephte Corriveau e Maria Degolada », dans Zilá Bernd (dir.), Imaginários coletivos e mobilidades (trans)culturals, Nova Prova editora, Porto Alegre, 2008, p. 145-160.

Liens externes

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Dernière vérification des liens externes : 17 avril 2010

Documents d'archives
  • Documents concernant la Corriveau, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d'archives de Québec, Collection Centre d'archives de Québec, P1000,S3,D435.
    Collection de 128 pages numérisées contenant des notes de recherche sur la Corriveau (p. 1), la transcription dactylographiée de l'article de James MacPherson Le Moine, « Marie-Josephte Corriveau, A Canadian Lafarge », paru en 1863 (p. 2-11), une coupure de journal intitulée « Le procès de la Corriveau », datée du 28 février 1939 (p. 12) et une copie des actes des procès de l'affaire Corriveau (photocopie dactylographiée + photostat des manuscrits) (p. 13-128) dont les originaux sont conservés au War Office, à Londres.
Tradition orale
  • Gema Leblanc, « La Corriveau », 1989.
    Récit concernant la légende de la Corriveau, recueilli en 1989 auprès de Gema Leblanc, habitant Québec, par Isabelle-Sophie Dufour, publié dans Nicole Guilbault (dir.), Contes et sortilèges des quatre coins du Québec, Documentor/Cégep François-Xavier-Garneau, Québec, 1991.
  • José Bourassa, « La Corriveau », 1989.
    Récit concernant la légende de la Corriveau, recueilli en 1989 auprès de José Bourassa, habitant Charny et originaire de Drummondville, par Dany Parizé, publié dans Nicole Guilbault (dir.), Contes et sortilèges des quatre coins du Québec, Documentor/Cégep François-Xavier-Garneau, Québec, 1991.
Chanson
Sculpture
Culture populaire
Film d'animation
Exploitation commerciale
  • La Corriveau, bière noire à l'avoine brassée par la micro-brasserie québécoise Le Bilboquet

Notes

  1. L'acte de baptême, en date du 14 mai 1733, indique que le nourrisson était alors âgé « d'environ trois mois ».
  2. Bonneau 1988, p. 44.
  3. Charles Bouchard est inhumé le 27 avril 1760.
  4. Lacourcière 1968, p. 230-231 [lire en ligne]
  5. Lacourcière 1968, p. 234 [lire en ligne]
  6. a et b Lacourcière 1968, p. 239 [lire en ligne].
  7. Le tout était situé près d'un ancien promontoire religieux situé entre les rues Saint-Joseph et Vaudreuil. C'était un monument religieux nommé « Monument de la Tempérance » qui fut installé sur un terrain au milieu du XIXe siècle jusqu'en 1885.
  8. Quelques bouts d'os furent retrouvés dans cette fosse. Le célèbre écrivain Louis Fréchette fut témoin de cette découverte à l'âge de dix ans.
  9. Louis Fréchette, « Une Relique - La Corriveau », Almanach du Peuple, 1913, p. 302-307.
  10. Texte de Louis Fréchette publié dans l’Almanach du Peuple, 1913, p. 302-307.
  11. Voir l'article du Wikipédia anglophone Gibbet
  12. Aubert de Gaspé 1863, chapitre 4.
  13. MacPherson Le Moine 1863.
  14. Kirby 1877.
  15. Lacourcière 1974 [lire en ligne].
  16. Notamment les 52 récits recueillis entre 1952 et 1973 sous la direction de Luc Lacourcière (Lacourcière 1973, p. 252-253 [lire en ligne]) et les 122 rassemblés entre 1975 et 1990 par les étudiants de Nicole Guilbault (Guilbault 1995, p. 14).
  17. Kirby 1884
  18. Fréchette 1885.
  19. Lacourcière 1973, p. 247.
  20. Beaulieu 1976, p. [8]
  21. André Carpentier, « Le Coffret de la Corriveau », Rue Saint-Denis : contes fantastiques, Montréal, Hurtubise HMH,‎ , p. 75-92. (ISBN 0775801658), réédition du recueil d'André Carpentier en 1988 (Bibliothèque québécoise, Montréal), traduction anglaise en 2000 et italienne en 2004 (Worldcat).
  22. (en) André Carpentier, « The Chest of Madame Corriveau », Matrix, vol. 17,‎ , p. 41-48.
  23. Andrée LeBel, La Corriveau, Montréal, Libre Expression, (réimpr. 1990), 206 p. (ISBN 2891110560 et 9782891110563)
  24. Anne Hébert, La Cage, suivi de L'Île de la Demoiselle : théâtre, Montréal / Paris, Boréal Express / Seuil, , 246 p. (ISBN 2-89052-320-9 et 9782890523203)
  25. Anne Hébert (trad. Gregory J. Reid, Pamela Grant et Sheila Fischman), Two Plays: The Cage and L’Île de la Demoiselle, Toronto, Playwrights Canada Press, (ISBN 978-0-88754-855-0, présentation en ligne)
  26. (en) Douglas Glover, « La Corriveau », Descant, vol. 24, no 4,‎ (ISSN 0382-909-X[à vérifier : ISSN invalide])
  27. Douglas Glover, « La Corriveau », Meurtres à Québec, Québec, L'Instant même,‎ , p. 9-24.
  28. « Curriculum Vitae de Douglas Glover » (consulté le ).
  29. Daniel Mativat, La Maudite, Saint-Laurent, Éditions Pierre Tisseyre, coll. « Chacal / 8 », , 135 p. (ISBN 2890517233 et 9782890517233, présentation en ligne)
  30. Monique Pariseau, La Fiancée du vent : l'histoire de la Corriveau, née en Nouvelle-France et pendue sous le Régime anglais, Outremont, Libre Expression, (réimpr. 2005), 395 p. (ISBN 9782764800669, présentation en ligne)
  31. Martine Latulippe (ill. May Rousseau), Julie et le serment de la Corriveau, Montréal, Éditions Québec Amérique, coll. « Bilbo Jeunesse / 121 », , 69 p. (ISBN 978-2-7644-0240-5 et 2-7644-0240-6, présentation en ligne)
  32. Odile Tremblay, « Le curé et la pendue », Le Devoir,‎ (lire en ligne)