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Mairé-Levescault

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Mairé-Levescault
Mairé-Levescault
Le Pigeonnier de Mairé-Lévescault 79
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire
Mandat
Dorick Barillot
2020-2026
Code postal 79190
Code commune 79163
Démographie
Population
municipale
541 hab. (2021 en évolution de −3,22 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 18″ nord, 0° 04′ 57″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 159 m
Superficie 17,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Melle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mairé-Levescault
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Mairé-Levescault
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Mairé-Levescault
Liens
Site web www.maire-levescault.fr

Mairé-Levescault est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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la commune se trouve à 2,5 km de Sauzé-Vaussais

Communes limitrophes

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Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valdelaume à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Mairé-Levescault est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (5,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mairé-Levescault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mairé-Levescault.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 87 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Les formes anciennes de Mairé sont : Sanctus Junianus abbas Mariacensis 838[18], in villa que vocatur Matriaco 969[19], apud Mariacum Episcopalem 1085[20], S. Juriani de Mairiaco 1118[21], Mayrec 1260[22], Mayriec 1276[23], Mayré, Mairé 1782[24].

Le nom de la commune est formé sur episcopia, appartenant à l'évêque[25].

En 559, Clotaire Ier, fils de Clovis, au cours d'un séjour à château de Javarzay, lieu fortifié qui lui appartenait, et où fonctionnait un de ses ateliers monétaires aurait donné à Junien des terres à Mairé, où il fonda une communauté monastique. La femme de Clotaire, qui devint sainte Radegonde, lui témoigna son amitié, Junien serait mort le même jour qu'elle, le 13 août 587, et il fut inhumé dans son monastère de Mairé, devenu l'Évescault parce que dépendant alors directement de l'évêque de Poitiers[26]. Depuis, l'église fut placée sous le vocable de saint Junien du pays de Mairé ('Sanctus Junianus Mariacensis) comme attesté en 838 (cf. toponymie).

En 794, ce qui reste du monastère après les guerres de Pépin le Bref est rattaché à l'abbaye de Nouaillé. En 830, les reliques de Junien après avoir séjourné 250 ans à Mairé, quittèrent le village et furent transférées solennellement dans la crypte de l'église de l'abbaye de Saint-Junien de Nouaillé. Son sarcophage, décoré de trois aigles d'époque carolingienne, est aujourd'hui dans le chœur de 1690[27].

Une bulle du pape Gélase II en 1118 confirme la possession de l'église de Saint-Junien de Mairé (Mairiaco) par l'abbaye de Nouaillé[21].

A la Révolution l'église fut "pillée et dévastée". En 1814 elle fut vendue ainsi que les restes de l'abbaye, puis démolie en 1830[27].

En 1839 une nouvelle église fut reconstruite dans une ancienne grange. Deux chapiteaux romans aux angles du mur de façade, ainsi que deux modillons dans le muret à gauche[27].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Michel Guyton PS Professeur de lycée - Député (1985-1986)
Conseiller général du canton de Sauzé-Vaussais (1973-1992)
mars 2001 En cours Dorick Barillot PS puis DVG conseiller général du canton de Sauzé-Vaussais (2004-2015)
Conseiller départemental du nouveau canton de Melle (depuis 2015)

Démographie

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À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mairé-Levescault, cela correspond à 2007, 2012, 2017[28], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9469969701 0261 2081 2981 2441 3361 263
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2031 1691 0961 0751 1851 1031 0281 060921
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
898865879783776730697673606
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
590520513521527505539544571
2017 2021 - - - - - - -
532541-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Mairé-Levescault et Valdelaume », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Hanc » (commune de Valdelaume) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Hanc » (commune de Valdelaume) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Mairé-Levescault ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Mairé-Levescault », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. DOM MABILLON Annales Ordinis S. Benedicti Occidentalium Monachorum Patriarchae, (1703), t. 1, p. 194.
  19. Archives du Poitou (1874), t. 3, p. 252.
  20. Archives Historiques du Poitou (1886), t. 16, p. 191.
  21. a et b MIGNE (J.P.) Patrologiae Cursus Completus: Series Latina (1854), t. 163, p. 502B. En ligne
  22. BARDONNET (A.) Hommages d'Alphonse comte de Poitier frere de saint Louis. (1872), p. 43.
  23. SYLVANUS LA DU (M.) Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire, (1964), t. 2, p. 174.
  24. BEAUCHET-FILLEAU (H.) Pouillé du diocèse de Poitiers (1868), p. 29.
  25. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 324.
  26. Les petits Bollandistes, vies des saints (1876), t. 9, 24 juil-17 aoû, pp. 506-510; p. 559. Gallica en ligne
  27. a b et c LEFEBVRE (Jacques) Les églises du Mellois (2008), p. 185.
  28. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. nominis.cef.fr Nominis : saint Junien du Poitou.
  32. www.forum-orthodoxe.com Forum orthodoxe francophone : Saints pour le 13 août du calendrier ecclésiastique.