Mahamane Ousmane
Mahamane Ousmane | |
![]() Mahamane Ousmane | |
Fonctions | |
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Président du Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest | |
– (4 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Ali Nouhoum Diallo |
Successeur | Ike Ekweremadu |
Président de l'Assemblée nationale du Niger | |
– (9 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Moutari Moussa (de) |
Successeur | Seyni Oumarou (indirectement) |
Président de la République du Niger | |
– (2 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Premier ministre | Mahamadou Issoufou Souley Abdoulaye Amadou Cissé Hama Amadou |
Prédécesseur | Ali Saibou |
Successeur | Ibrahim Baré Maïnassara (président du Conseil de salut national, de facto) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zinder (Afrique-Occidentale française) |
Nationalité | nigérienne |
Parti politique | Convention démocratique et sociale Renouveau démocratique et républicain |
Profession | Homme d'État |
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Présidents de la République du Niger | |
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Mahamane Ousmane est un homme d'État nigérien né le à Zinder (Niger). Il a été le premier président de la République élu démocratiquement en 1993, renversé par un coup d'État en 1996.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après avoir étudié l’économie monétaire et financière en France et au Canada, Mahamane Ousmane revient au Niger en 1980.
En , il fonde le parti politique Convention démocratique et sociale (CDS) d’aspiration social-démocrate. Le , au cours de la première élection démocratique, il est élu président de la République avec 55,42 % des voix face à Mamadou Tandja[1]. Il est rapidement confronté à une crise économique et sociale, ainsi qu'à la rébellion Touareg avec laquelle il signe un accord de paix le .
En , un retournement d’alliance le met en minorité à l’Assemblée nationale. En , il perd les élections législatives et nomme premier ministre Hama Amadou, un des principaux chefs du parti majoritaire dirigé par le futur président Mamadou Tandja.
Le , il est renversé par un coup d’État mené par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara. Une élection présidentielle controversée est organisée en et Baré la remporte face à Ousmane[1].
Lors des législatives du , le CDS obtient 17 des 83 sièges de l'Assemblée nationale[1]. Ousmane, président du CDS, est ensuite élu président de l'Assemblée le [2]. Il est choisi comme candidat du CDS lors de la présidentielle de mais échoue au premier tour avec 17,43 % des voix. Son parti obtient 22 des 113 sièges lors des législatives de (17,36 % des voix) ce qui permet à Ousmane de rester à son poste de président de l'Assemblée[1] jusqu'en 2009.
À partir d’, Ousmane est président du comité interparlementaire sur des droits de l'homme de l'Union économique et monétaire ouest-africaine[2]. Il est aussi président du Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)[3] de à .
Mahamane Ousmane est le candidat du Renouveau démocratique et républicain (RDR-Tchanji) pour l'élection présidentielle de 2020[4]. Il arrive en deuxième position au premier tour, avec 17 % des voix, derrière Mohamed Bazoum (39 %)[5]. Au second tour, il est battu par ce dernier, qui recueille près de 56 % des suffrages exprimés.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) African Elections Database.
- (en) President of the national assembly of Niger Mahamane Ousmane elected president of the ipu committee on human rights of parliamentarians, communiqué de presse de l'union inter-parlementaire, 15 janvier 2004.
- (en) « Niger MP elected ECOWAS new Parliament Speaker », Panapress, 15 novembre 2006.
- « Présidentielle au Niger : Hama Amadou appelle à voter pour Mahamane Ousmane », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- Mathieu Olivier, « Présidentielle au Niger : un second tour entre Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane », Jeune Afrique, (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Rédaction LM, « Paris « s'interroge » sur la régularité de l'élection présidentielle au Niger », Le Monde, (lire en ligne).
- Collectif, Tchad, Niger, escroqueries à la démocratie, Paris, Éd. l'Harmattan, , 111 p. (ISBN 2-7384-4698-1, lire en ligne)
.
- Abdoulaye Niandou Souley, « Démocratisation et crise du modèle compétitif au Niger », dans Les figures du politique en Afrique: des pouvoirs hérités aux pouvoirs élus, Éditions Karthala, (lire en ligne), p. 413-435.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica • Munzinger Archiv
- Site du parlement de la CÉDÉAO