Léon de Jouvenel
Léon de Jouvenel | |
Fonctions | |
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Président du Conseil général de la Corrèze | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | François Favart |
Successeur | Guy Lafond de Saint-Mur |
Député français | |
– (5 ans et 28 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Circonscription | Corrèze |
Groupe politique | légitimiste |
Prédécesseur | nouvelle législature |
Successeur | première législature |
– (11 ans, 2 mois et 8 jours) |
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Élection | 29 février 1852 |
Réélection | 21 juin 1857 |
Circonscription | 2e de la Corrèze |
Groupe politique | Indépendant |
Prédécesseur | nouvelle législature |
Successeur | Auguste Mathieu |
– (1 an, 6 mois et 23 jours) |
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Élection | 1 août 1846 |
Circonscription | 2e collège électoral de la Corrèze |
Groupe politique | légitimiste |
Prédécesseur | Jean-Charles Rivet |
Successeur | Assemblée nationale constituante |
conseiller général de la Corrèze | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Brive-la-Gaillarde |
Prédécesseur | Pierre Bourzat |
Successeur | Pierre-Ursmer Chauviniat |
Biographie | |
Titre complet | Baron de Jouvenel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Affieux |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Tulle |
Nationalité | française |
Parti politique | Légitimiste |
Père | Bertrand de Jouvenel |
Mère | Marie-Thérèse Rondet d'Affieux |
Conjoint | Marie Gourlez de la Motte |
Enfants | 2 |
Famille | Famille de Jouvenel |
Profession | homme politique |
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Léon, Jacques de Jouvenel, né le à Affieux (Corrèze) et mort le à Tulle (Corrèze), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Légitimiste, il est député de la Corrèze de 1846 à 1848, de 1852 à 1863 et de 1871 à 1876.
Partisan, avec Ferdinand de Douhet, de l'instauration du vote familial, il est l'auteur d'un essai, publié sous le pseudonyme de Comte Jeneséki, dans lequel il s'oppose au droit de vote des femmes.
Portant le titre de baron créé par ordonnance du [1], il est aussi connu comme le baron de Jouvenel.
Propriétaire terrien, Jouvenel est élu député du 2e collège de la Corrèze (Brive), le , par 169 voix (327 votants, 355 inscrits), contre 153 à Jean-Charles Rivet, député sortant. Il siège à droite et est rendu momentanément à la vie privée par la Révolution de 1848.
Rallié au coup d’État du 2 décembre 1851, Jouvenel est désigné candidat officiel au Corps législatif, dans la 2e circonscription de la Corrèze, le , et est élu avec 18 518 voix (24 083 votants, 40 803 inscrits).
Mais, en , Napoléon III fait présenter au Corps un projet de dotation de 50 000 francs de rente perpétuelle en faveur du général Charles Cousin-Montauban, le vainqueur de la bataille de Palikao. Le Corps législatif montre, pour la première fois, une certaine résistance et c'est Jouvenel, nommé rapporteur de la commission chargée d'examiner le projet, qui doit exprimer au gouvernement le regret de ses pairs et conclure au rejet du projet de loi. Celui-ci est immédiatement retiré, mais il n'en faut pas davantage pour que Jouvenel se voit retire le patronage officiel. Il en profite () pour réclamer plus de liberté dans les élections.
Lors des élections générales du à l'Assemblée nationale, il est élu représentant de la Corrèze, le cinquième sur six, par 27 967 voix (54 642 votants sur 83 707 inscrits). Redevenu légitimiste, il siège à droite. Il vote notamment pour la ratification du traité préliminaire de paix (), pour la demande de prières publiques (), pour l'abrogation des lois d'exil du et du (), pour le pouvoir constituant, contre la dissolution de l'Assemblée, pour la démission d'Adolphe Thiers au , pour le septennat, pour la loi des maires, contre l'amendement Wallon () et l'amendement Duprat () et contre les trois lois constitutionnelles (). Il se fait remarquer en déposant, le , une proposition de loi tendant à instaurer le vote familial.
Il se représente sans succès aux élections générales du à la Chambre des députés : candidat dans la 1re circonscription de Brive, il n'obtient que 3 451 voix contre 8 138 à Auguste Le Cherbonnier.
Il fait une nouvelle tentative aux élections générales au scrutin de liste du ; mais il ne réunit, sur la liste conservatrice de la Corrèze, que 13 844 voix sur 58 252 votants.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Propositions de loi
[modifier | modifier le code]- Proposition de loi portant que le drapeau du 88e régiment de ligne portera un voile noir jusqu'à ce qu'il soit autrement décidé par l'autorité militaire, présentée par M. le Baron de Jouvenel, Versailles, Journal officiel, , in-4° plano (BNF 36227682)
- Proposition de loi tendant à modifier la législation électorale, présentée par M. le Baron de Jouvenel, Versailles, Cerf, 2 p., in-4° (BNF 36227680)
- Proposition de loi tendant à attribuer à l'État le monopole de la vente du sel, présentée par M. le Baron de Jouvenel, Versailles, Cerf, , 2 p., in-4° (BNF 36227681)
Essai
[modifier | modifier le code]- Comte Jeneséki (pseudonyme de Léon de Jouvenel), Les Petites filles d'Ève, Paris, É. Dentu, 1881 (3e éd.), IV-269 p., in-18 (BNF 30665024)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Entrée « Jouvenel », dans Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration : 1814-1830, vol. 4, Paris, H. Champion, , p. 79
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en septembre 1811
- Naissance en Corrèze
- Décès en septembre 1886
- Décès à Tulle
- Député de la Corrèze (Troisième République)
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Député de la Corrèze
- Député de la monarchie de Juillet
- Député du Second Empire
- Personnalité légitimiste du XIXe siècle
- Personnalité utilisant un pseudonyme