Louis Eudier
Louis Eudier | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 10 mois et 16 jours) |
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Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e de la Seine-Inférieure |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Conseiller général de la Seine-Maritime | |
– (28 ans) |
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Circonscription | Canton du Havre-3 |
Successeur | Gérard Heuzé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Havre |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Le Havre |
Nationalité | France |
Parti politique | PCF |
Profession | charpentier de navire métallurgiste syndicaliste homme politique |
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Louis Eudier, né au Havre le , mort dans cette même ville le est un syndicaliste et un homme politique français. Conseiller général du Havre de 1945 à 1973, conseiller municipal et adjoint au maire de la ville, il est député communiste de Seine-Maritime de 1956 à 1958.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un ouvrier journalier qui eut onze enfants,, Louis Eudier[1] doit travailler dès la fin de ses études primaires. Il devient charpentier calfat de marine dans la ville portuaire où il est né, Le Havre. Très tôt aussi il s'engage dans les luttes sociales, participant en 1922 à une longue et dure grève menée par les métallurgistes du Havre[2]. Syndiqué à la CGTU, il devient secrétaire du syndicat des métaux du Havre en 1930. Il est reconduit dans cette fonction à la CGT, lors de la réunification syndicale en février 1936. Au début du mois de mai de cette année 1936, il est un des dirigeants de la grève aux usines d'aviation Louis Breguet, une des premières occupations d'usines des grèves du Front populaire[3].
Mobilisé en 1939 en usines travaillant pour la Défense nationale, il reprend ses activités militantes et rapidement résistantes dès son retour au Havre. Il est arrêté en par la police française, puis livré aux Allemands. Transitant par le camp de Compiègne, moment où il adhère au parti communiste, il est déporté vers l'Allemagne en . Son périple de déporté le mène du camp d'Auschwitz au camp de concentration de Dachau, en passant par Gross-Rosen et Hersbrück. Libéré par les Américains le , rapatrié en France vingt jours plus tard, il reprend au Havre une intense activité politique et syndicale.
Mandats politiques au Havre
[modifier | modifier le code]Élu conseiller général de canton du Havre-4 en , il est réélu à chaque élection jusqu'en 1973, année où il ne se représente pas.
Entré brièvement au conseil municipal du Havre, en 1947-1948, il est conseiller municipal de la ville de 1954 à 1983, tenant un moment, dans cette municipalité dirigée par les communistes René Cance, puis André Duroméa, la fonction d'adjoint au maire.
Il est élu député de Seine-Maritime lors des élections législatives du . Il est battu aux élections législatives de novembre-décembre 1958 dans la 6e circonscription de Seine-Maritime, où il est candidat, en vain, une dernière fois en .
Distinctions
[modifier | modifier le code]De nombreuses distinctions couronnent ce parcours hors-norme d'un ouvrier « métallo » havrais.
- Croix de guerre avec palme
- Médaille militaire
- Croix du combattant volontaire
- Médaille de la déportation
- Légion d'honneur
Mémoire
[modifier | modifier le code]Une rue du Havre porte son nom depuis 1986
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Cahiers d'histoire de l'Institut Maurice Thorez: « Souvenirs de militants. Breguet-Le Havre : première occupation d'usine en 1936 », souvenirs de Louis Eudier, pp. 67-70, N° 1 (29), nov-déc. 1972.
- Marie-Paule Dhaille-Hervieu, Communistes au Havre. Histoire sociale, culturelle et politique (1930-1983), Publications des Universités de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2009, 785 pages[4]. (ISBN 978-2-87775-475-0)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice « Louis Eudier », in Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Le Maitron), par Paul Boulland.
- John Barzman, Dockers, métallos, ménagères. Mouvements sociaux et cultures militantes au Havre 1912-1923, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 1997 (ISBN 2-87775-225-9)
- Georges Lefranc, Juin 36, « l'explosion sociale » du front populaire, collection « Archives », Julliard, 1966, p. 110.
- L'auteure note dans son index récapitulatif : « Le nom de Louis Eudier est présent dans l'ensemble du texte »
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Sa fiche, site de l'Assemblée nationale
- Louis Eudier, data.bnf.fr (fiche erronée au 19-02-2018, quant à la date du décès)
- Syndicaliste de la CGTU
- Syndicaliste de la CGT
- Résistant français
- Survivant des camps de concentration nazis
- Survivant du camp de concentration de Dachau
- Survivant du camp de concentration de Gross-Rosen
- Député de la Seine-Maritime
- Député membre du Parti communiste français
- Député de la troisième législature de la Quatrième République
- Naissance en avril 1903
- Naissance au Havre
- Décès en août 1986
- Décès au Havre
- Décès à 83 ans
- Naissance dans la Seine-Inférieure