Le Tombeau de Chateaubriand
Le Tombeau de Chateaubriand | |
Genre | Poème symphonique pour orchestre |
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Nb. de mouvements | 1 |
Musique | Louis Aubert |
Durée approximative | 12 min |
Dates de composition | 1948 |
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Le Tombeau de Chateaubriand est un poème symphonique pour orchestre composé par Louis Aubert en 1948.
Composition
[modifier | modifier le code]Louis Aubert compose Le Tombeau de Chateaubriand pour orchestre, en 1948[1] : « il n'est pas étonnant que la célébration du centenaire de la mort de Chateaubriand ait été pour Louis Aubert l'occasion d'élever un tombeau à son illustre compatriote : l'écrivain était originaire de Saint-Malo, et son orgueilleuse sépulture se dresse, conformément à son vœu, en face de la mer, dans l'îlot du Grand Bé[2] ».
Présentation
[modifier | modifier le code]L'œuvre est en un seul mouvement. La durée d'exécution est d'un peu moins de douze minutes[3].
Analyse
[modifier | modifier le code]En 1960, l'historien de la musique Paul Pittion mentionne Le Tombeau de Chateaubriand, comme une illustration de « la phrase finale des Mémoires d'outre-tombe[4] » :
« Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas le lever du soleil. Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse ; après quoi, je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité. »
La partition de Louis Aubert, « traduction sonore magistrale de l'art de Chateaubriand[5] », exprime ainsi « un sentiment de stoïcisme chrétien[6] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- Louis Aubert, Offrande, Cinéma, Dryade, Feuille d'images, Le Tombeau de Chateaubriand par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, sous la direction de Leif Segerstam, Naxos Patrimoine 8.550887, Philharmonie hall de Ludwigshafen, les 9 mars et 6- (premier enregistrement mondial).
Références
[modifier | modifier le code]- Pittion 1960, p. 458.
- Fleury 1993, p. 4.
- Fleury 1993, p. 7.
- Pittion 1960, p. 458-459.
- Fleury 1993, p. 5.
- Pittion 1960, p. 459.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF 33137562).
Articles
[modifier | modifier le code]- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Michel Fleury et Leif Segerstam (dir. Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat), « Louis Aubert, un aristocrate de la musique », p. 2-7, Munich, Naxos Patrimoine (8.550887), 1993.
Liens externes
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