Labergement-du-Navois
Labergement-du-Navois | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Commune | Levier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Altitude 800 | ||||
Maire délégué | Jean-Michel Girod | ||||
Code postal | 25270 | ||||
Code commune | 25319 | ||||
Démographie | |||||
Population | 108 hab. (2014) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 39″ nord, 6° 04′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 697 m Max. 832 m |
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Superficie | 6,74 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Ornans | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Labergement-du-Navois est une ancienne commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le , elle fusionne avec Levier pour former la commune nouvelle de Levier[1],[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Les maisons sont étagées à l'orée de la grande forêt du Jura. Une partie du village, dont l'église, est bâtie sur une barre rocheuse tandis que l'autre partie s'allonge au flanc d'une côte. Un ancien étang existe en contrebas, aujourd’hui aménagé et privé. C'est sans doute là l'origine du navois(ce mot veut dire étang en patois). La Route des Sapins commence sur le territoire de Labergement[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]L'Abergement de Faloise en 1263 ; Labergement de Deserveler en 1286 ; L'Abergement de la Jouz en 1294 ; L'Abergement du Navoy en 1660[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 108 habitants, en évolution de −5,26 % par rapport à 2009 (Doubs : +2,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Léonard. Reconstruite au XVIIIe siècle à la place de l'église Saint Léger qui datait de 1442, elle est toute simple, à une seule nef sans bas-côtés, et était couverte en lave. En 1839 l'architecte Maximilien Painchaux de Besançon est chargé de reconstruire la tour du clocher. Devant ce clocher, en 1861, est adossé un porche en pierre d'abord prévu en fonte ; en 1865 on refait la couverture en lave mais elle ne donne pas satisfaction et est alors remplacée par des tuiles d'Altkirch et, en 1879, la croix du clocher abattue par un ouragan est refaite[3].
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L'ancienne maison commune.
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Le monument aux morts.
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L'église Saint-Léonard.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Bulle (1913-1944), y est inhumé. Né a Pontarlier et effectuant le début de sa carrière militaire à Besançon, il est ensuite affecté en Savoie au sein d'un Bataillon Alpin de Forteresse. À la tête d'une section d'Eclaireurs-Skieurs, il va s'illustrer lors de l'avancée italienne dans les Alpes en 1940 puis dans la clandestinité à la tête du maquis du Beaufortain puis du Bataillon Bulle (fusion de son maquis du Beaufortain et du maquis de Tarentaise dont le chef a été exécuté). Après l'organisation d'un important parachutage d'armes sur le col des Saisies le , il dirige la libération de la Tarentaise mais est trahi et arrêté le en tentant de négocier la reddition d'Albertville. Assassiné en cours de route, son corps est abandonné sur le bas-côté. Figure emblématique du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, ce dernier rend hommage à Jean Bulle chaque année en envoyant un détachement se recueillir sur sa tombe.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople au loup passant d'argent ; chapé du même, chargé de deux étoiles à six rais de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Recueil des actes administratifs N°25-2016-047, page 138 », sur doubs.gouv.fr (consulté en ).
- Le territoire de la commune reste cependant rattaché au canton d'Ornans alors que Levier fait partie du canton de Frasne
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre,
- Dossier de légion d'honneur de Simon BULLE
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .