Juan Asensio

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Juan Asensio
Juan Asensio en 2001.
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Juan Asensio, né le à Lyon, est un essayiste et critique littéraire français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Né le [1] à Lyon, Juan Asensio est élève à Sainte-Marie jusqu'à une classe de khâgne. Licencié en philosophie et diplômé d'études approfondies ès lettres modernes de l'université Jean-Moulin-Lyon-III, il mène ensuite à Paris-X-Nanterre, selon ses dires, une recherche[2] sur la figuration du diable dans les romans de Georges Bernanos, Julien Green et François Mauriac mais abandonne cette thèse en cours de route.

Il intègre aussi, une année durant, l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Celsa dans le cadre d'un mastère spécialisé en journalisme.

Carrière[modifier | modifier le code]

Alors qu'il est étudiant, Juan Asensio fonde avec Gaël Fons Dialectique — de tendance maurrassienne[3] — et Les Brandes[n 1].

Ayant écrit dans plusieurs hebdomadaires et revues, dont Études, Valeurs actuelles, L'Atelier du roman, la Revue des Deux Mondes, Contrelittérature, Les Études bernanosiennes, Nunc, Cancer !, Immédiatement, Les Provinciales, La Sœur de l'ange ou encore Raskar Kapac, Accattone, Livr'arbitres et La Femelle du requin, il a été également membre du comité de rédaction des revues Esprits libres et Libres.[réf. nécessaire]

À partir de 2010, il fait partie du jury du prix du livre incorrect.[réf. nécessaire]

En il fonde un blog[4] à l'adresse juanasensio.com, auquel il donne comme nom « Stalker » — du nom du film d'Andreï Tarkovski[5] — et comme sous-titre « dissection du cadavre de la littérature ».

Il y effectue une critique de la littérature principalement contemporaine qui se veut « réactionnaire »[5], érudite et polémique. Pierre Assouline loue son « indépendance » et Valeurs actuelles sa « liberté de ton totale »[6].

En 2008, Ariel Wizman qualifie Stalker de meilleur blog littéraire de l'année sur Canal +[6]. En 2009, le blog revendique 40 000 « visiteurs uniques » par mois[6].

En 2014, Benoît Poelvoorde dit « [ne lire] aucune critique, sauf sur le site Stalker[7]. »

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Essai sur l'œuvre de George Steiner : la parole souffle sur notre poussière, Paris-Montréal-Budapest, L'Harmattan, coll. « L'Ouverture philosophique », , 250 p. (ISBN 2-7475-0751-3).
  • La Littérature à contre-nuit : textes sur la littérature et le mal, Cluny, A contrario, coll. « La Sœur de l'ange : les inédits », (réimpr. 2007), 298 p. (ISBN 978-2-35122-027-6, lire en ligne).
  • La critique meurt jeune, Monaco-Paris, Le Rocher, , 245 p. (ISBN 2-268-05792-5). Réédition en 2007 chez Sulliver.
  • Maudit soit Andreas Werckmeister !, Arles, La Nuit, coll. « Maëlstrom », , 106 p. (ISBN 978-2-917431-09-2).
  • Avec William Kidd et Julie Ouelette, Sous le soleil de Satan, Caen, Lettres modernes Minard, coll. « Archives Bernanos » (no 11), , 99 p. (ISBN 978-2-256-90489-9).
  • La Chanson d'amour de Judas Iscariote, Paris, Le Cerf, coll. « Cerf littérature », , 125 p. (ISBN 978-2-204-09073-5).
  • Le temps des livres est passé (préf. Pierre Mari), Nice, Ovadia, coll. « Les Carrefours de l'être », 2018, 704 p. (ISBN 978-2-36392-305-9).

Préfaces[modifier | modifier le code]

Autres contributions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Revue dont il fut par ailleurs l'unique rédacteur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Dirigée par Monique Gosselin-Noat.
  3. Fiammetta Venner, Extrême France : les mouvements frontistes, nationaux-radicaux, royalistes, catholiques traditionalistes et provie (thèse de doctorat en science politique remaniée), Paris, Grasset, , 518 p. (ISBN 2-246-66601-5, lire en ligne), p. 216.
  4. « Cyberpolémiques littéraires », Les Échos, 29 septembre 2006.
  5. a et b « Enquête sur les blogs littéraires », sur magazine-litteraire.com, .
  6. a b et c Julie Malaure, « Le tout-à-l’ego des blogs littéraires », sur valeursactuelles.com, .
  7. Geneviève Simon, « La 3ème [sic] édition de l'intime festival veut titiller la curiosité », sur lalibre.be, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]