Jean Vasca

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Jean Vasca
Nom de naissance Jean Stievenard
Naissance
Bressuire (Deux-Sèvres), France
Décès (à 76 ans)
Rivières (Gard), France
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Chanson française
Instruments voix, piano, guitare
Années actives 1963-2016
Labels Polydor
Disques Festival
RCA
ABA
EPM
Site officiel http://www.friendship-first.com/936-vasca-jean

Jean Vasca, né Jean Georges Stievenard le [1] à Bressuire, dans les Deux-Sèvres, au hasard de l'exode de ses parents réfugiés ardennais[2], et mort le à Rivières, dans le Gard, est un auteur-compositeur-interprète français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Jean Vasca passe son adolescence à Paris. Il étudie au Lycée Louis Buffon. C'est au début des années 1960 qu'il commence à chanter dans des cabarets ses propres textes ou ceux de chanteurs dont il est l'admirateur, tels que Jean Ferrat, Léo Ferré ou Georges Brassens.

En 1962 et en 1963, Jean Vasca produit une émission de poésie intitulée Présence du verbe. À la même époque, il présente Poème électronique no 3 à la Biennale de Paris, où il chante et lit ses textes sur une musique électronique d'André Almuro.

En 1964, paraît son premier album : intitulé Les Routes, il est arrangé par Jacques Malbet et Barthélémy Rosso, ce dernier étant le guitariste de Léo Ferré et Georges Brassens.

En 1967, Jean Vasca devient rédacteur en chef de la revue Guitare et Musique pour quelques numéros.

En 1968, il est récompensé par le Prix de l'Académie de la Chanson pour son troisième album L'Ange exterminateur.

Au début des années 1970, il est remarqué par le poète et animateur de radio Luc Bérimont, qui produit et anime en public et sur France Inter l'émission « La Fine Fleur de la Chanson Française ». Il est apprécié par les auditeurs et, à la suite de ses différents passages dans cette émission, sort un 33 tours chez la Boîte A Musique (Editions Alvarez). C'est aussi grâce à Luc Bérimont qu'il rencontrera des auteurs-compositeurs-interprètes qui deviendront les amis chers de « la bande des cinq » : Jacques Bertin, Jean-Max Brua, Gilles Elbaz, Jean-Luc Juvin.

En 1974 sort Un chant, cinquième album qui marque les débuts de sa collaboration avec l'arrangeur Michel Devy. Vasca, très influencé par Léo Ferré, s'oriente là vers le parlé-chanté et un son plus rock.

Célébrations, son huitième album paru en 1978, est récompensé par le Grand prix de l'Académie du Disque. L'année suivante, c'est l'album De doute et d'envol qui reçoit le Grand prix de l'Académie Charles Cros.

Parallèlement à son activité discographique soutenue, il publie aussi plusieurs recueils de poésies, tels que L'Écarlate et l'Outremer en 1973 et Chansons, Succursales du soleil en 1978.

Son dernier disque, intitulé Salut !, date de 2016.

Engagements[modifier | modifier le code]

Le , il est l'un des signataires de l'Appel du 18 joint, manifeste appelant à la légalisation du cannabis en France, publié initialement dans le quotidien Libération[3].

En 1984, il participe au gala de soutien à Radio libertaire[4].

Mort[modifier | modifier le code]

Il meurt dans son sommeil le [5] à Rivières, dans le Gard[6], à l'âge de 76 ans. Il est incinéré à Saint-Martin-de-Valgalgues après ses obsèques le [7].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Vasca a été interprété par des chanteuses telles que Francesca Solleville, Isabelle Aubret, Christine Sèvres, Micheline Ramette, ou les chanteurs Morice Benin et Marc Ogeret.

Ignoré des grands médias mais entouré d'un petit public fidèle, Vasca est un représentant de la chanson poétique libertaire.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

  • 2001 : Un plateau de fruits de mer (CD maxi)

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Entre autres et pour mémoire
  • 1989 : Jean Vasca, compilation 1975-1980 (53 chansons)
  • 1990 : Marc Ogeret chante Vasca
  • 1992 : Jean Vasca, compilation 1967-1974 & 1981-1987 (54 chansons)
  • 2005 : Poètes & chansons, Jean Vasca chanté par Jean Vasca et Marc Ogeret
  • 2018 : Chansons 1967-1986

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jaillir, PJO, 1969
  • L'Écarlate et l'Outremer, PJO, 1973
  • Chansons, suivi de Succursales du Soleil, Ipomée (dessins de Jacques OUDOT), 1978
  • Je vis j'écris je chante, Ipomée, 1981
  • Le Cri, le Chant, Le Cherche-Midi, 1986
  • Solos solaires, Le Cherche-Midi, 1992
  • L'Été d'être, Le Cherche-Midi, 2002
  • La Concordance des chants, intégrale poèmes et chansons 1964-2014, Éditions Jean Vasca, 2014

Ouvrages sur Jean Vasca[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Nicol, Jean Vasca ou les métamorphoses du soleil. Rétro-Viseur, 1994

Notices[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
  2. Jean-Pierre NICOL, Jean VASCA ou les métamorphoses du soleil, Noyelles-sous-Lens, Éditions Rétro-Viseur, , 126 p. (ISBN 2908012200), page 29
  3. Reproduit par le journal Alternative libertaire (Belgique), no 30, décembre 1977, affiche sur le site de la Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires.
  4. Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires : affiche.
  5. Annonce du décès sur le site de la revue Les Copains d'la neuille
  6. Fichier des décès matchID [1]
  7. Jacques Bertin

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]