Jean-Marc Daumas
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Jean Marc Pierre Daumas |
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Henri Daumas (d) |
| A travaillé pour |
Faculté Jean-Calvin (à partir de ) |
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| Directeur de thèse | |
| Genre artistique |
Jean-Marc Daumas (Montpellier, 1953 - Marsillargues, ) est un pasteur, écrivain, professeur et militant politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Naissance et parcours universitaire[modifier | modifier le code]
Jean Marc Pierre Daumas nait à Montpellier[1] le [2], il est l'arrière-petit-neveu de l'écrivain Louis Fourmaud[3].
Il obtient une licence à la Faculté de Théologie Protestante de Paris[3],[1], puis un diplôme de Science religieuse à l'École Pratique des Hautes Études[3], avant d'étudier le Grec biblique à l’École des Langues Orientales Anciennes, structure de l'Institut Catholique de Paris[3],[1]. En 1978, il obtient une maitrise à la Faculté de Théologie Protestant de Montpellier[4].
En 1984, il obtient un doctorat d'histoire au sein du campus Aixois de l'Université d'Aix-Marseille[5].
Activités[modifier | modifier le code]
Il fait partie en 1978[6], aux côtés de Paul Wells et Pierre Courthial[7], de la première génération[6] d'enseignants de la Faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence (renommée par la suite Faculté Jean Calvin) ou il enseigne l'histoire de l'église. Il y enseigne aussi l'hébreu ancien[3],[1],[6] tout comme au Séminaire Saint-Luc de la même ville.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages[3] et écrit dans La Revue Réformée, revue de la Faculté Jean Calvin[6],[8].
Il est membre de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix[6] et chevalier de l'ordre Saint-Lazare de Jérusalem[9],[10].
Décès[modifier | modifier le code]
Il décède de la maladie de Huntington le 26 juillet 2013, à Marsillargues[3]. Ses obsèques ont lieu au temple protestant de la même commune[11].
Engagements politiques[modifier | modifier le code]
Bien qu'issu d'une famille de gauche, dès son enfance[1], Jean-Marc Daumas (dit « de Cornilhac ») se tourne vers le royalisme[3],[1]. Il devient alors correspondant avec Henri d'Orléans, Comte de Paris.
Il fréquente de nombreuses réunions de groupes de cette obédience où il détonne par sa foi reformée, dans un milieu principalement catholique, bien qu'il prétende y être bien reçu[1]. Il mène aussi de nombreuses conférences, aussi bien au théâtre La Scala de Marsillargues, qu'en universités[3].
Le 24 novembre 1999, il crée l'Association des Réformés Royalistes, à son domicile, situé à l'époque à Aix-en-Provence[9].
Le , 4 mois après sa mort, la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française lui rend hommage et « s'incline respectueusement » devant son travail[10].
Publications[modifier | modifier le code]
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- La révélation générale de Dieu, étude de Romains 1:18-21 chez Jean Calvin et Karl Barth : conséquences théologiques, Institut protestant de théologie, 1978
- Architecture et liturgie dans le monde réformé occidental, civilisation matérielle civilisation des mœurs, 1980
- Les protestants de Marsillargues en Languedoc des origines à 1953, 1984[12]
- Marsillargues en Langedoc, Fief de Guillaume de Nogaret, petite Genève, 1984
- Annonce du salut et vie chrétienne, 1997
- Marsillargues d'hier et d'aujourd'hui, Terre du Sud, 2003
- La figure littéraire du pasteur dans le roman français, 2007[13]
Contributions[modifier | modifier le code]
Lecture et déconstruction du mythe révolutionnaire, dans Jean-Marc Berthoud (dir), Révolution et christianisme, une appréciation chrétienne de la Révolution française, Éditions L'Âge d'Homme, collection « Messages », 1992, p. 40-55[14]
Articles[modifier | modifier le code]
Dans La Revue Réformée:
- Les origines du réveil au XIXe siècle, no 194, 1997
- Flash sur l’Édit de Nantes, no 202, 1999
- Des Pères de l’église, Leur intérêt et leur actualité, no 205, 1999
- Troubles et attentes millénaires, no 206, 2000
- La famille comme lieu de promesses, no 220, 2002[8]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- François-Marin Fleutot et Patrick Louis, Les royalistes, enquête sur les amis du Roi aujourd'hui, Albin Michel, , « La fidélité des huguenots »
- [Kirschleger 2020] Pierre-Yves Kirschleger, « Daumas », dans André Encrevé et Patrick Cabanel (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : D-G, t. II, Paris, Max Chaleil, (ISBN 978-2-8462-1288-5), p. 32-33.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Royalisme protestant en France au XXe siècle
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fleutot et Louis 1989, p. 175-177.
- https://deces.matchid.io/search?advanced=true&ln=Daumas&fn=Jean-Marc&bd=1953&bc=Montpellier
- « Marsillargues : Le pasteur Jean-Marc Daumas s'est éteint à l'âge de soixante ans », sur midilibre.fr (consulté le )
- Jean-Marc Daumas, La révélation générale de Dieu : étude de Romains I : 18-21 chez Jean Calvin et Karl Barth : conséquences théologiques, (lire en ligne)
- Jean-Marc Daumas, Les protestants de Marsillargues en Languedoc des origines à 1953, Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines, (lire en ligne)
- « Daumas Jean-Marc », sur Trésorsonore (consulté le )
- « Westminster Theological Seminary - », sur students.wts.edu (consulté le )
- « Jean-Marc Daumas | Résultats de recherche | La Revue réformée » (consulté le )
- « Association des Réformés Royalistes », sur arr.free.fr (consulté le )
- Section de Toulouse-Languedoc d'Action française, « Les protestants royalistes en deuil: décès du pasteur Daumas de Cornilhac », sur L'Action Française-Toulousain: l'actualité de l'Action française à Toulouse et dans le Languedoc et les Pyrénées orientales (consulté le )
- « Jean-Marc DAUMAS : Décès », sur carnet.midilibre.fr (consulté le )
- « inauthor:"Jean-Marc Daumas" - Recherche Google », sur www.google.fr (consulté le )
- « Catalogue SUDOC », sur www.sudoc.abes.fr (consulté le )
- Révolution et christianisme: une appréciation chrétienne de la Révolution française, L'AGE D'HOMME, (ISBN 978-2-8251-0223-7, lire en ligne)
