Aller au contenu

Jean-Guy Bergeron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Guy Bergeron
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(4 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection 25 septembre 1989
Circonscription Deux-Montagnes
Législature 34e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Yolande D. Legault
Successeur Hélène Robert
Maire de Deux-Montagnes

(6 ans, 10 mois et 10 jours)
Élection 14 novembre 1982
Réélection 9 novembre 1986
Groupe politique Groupe Jean-Guy Bergeron
Prédécesseur Clifford D. Parr
Successeur Michel Mastromattéo (Intérim)
Conseiller municipal de Deux-Montagnes

(4 ans et 1 jour)
Élection 12 novembre 1978
Maire Clifford D. Parr

(3 ans)
Élection Novembre 1964?
Maire Larry Cool
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Deux-Montagnes (Québec, Canada)
Sépulture Église Saint-Agapit de Deux-Montagnes
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université de Montréal
Profession Dentiste

Jean-Guy Bergeron, né le à Montréal et mort le à Deux-Montagnes, est un dentiste et homme politique québécois, député de Deux-Montagnes à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti libéral du Québec des élections générales de 1989 aux élections générales de 1994, dans lesquelles il ne se représente pas. Il tente sans succès d'être réélu maire de Deux-Montagnes aux élections municipales de 1994.

Jeunesse et carrière avant la politique

[modifier | modifier le code]

Jean-Guy Bergeron est le fils du barbier Antonio Bergeron et d'Yvette Brousseau[1],[2]. Il effectue ses études primaires chez les sœurs de Sainte-Croix et termine ses études secondaires au collège Saint-Laurent[1],[2]. Il obtient son diplôme de l'Université de Montréal en médecine dentaire en 1955[1],[2]. De 1955 à 1988, il est dentiste à Deux-Montagnes[1],[3].

Carrière politique

[modifier | modifier le code]

De 1964 à 1967, il est conseiller municipal de sa municipalité sous le mandat de Larry Cool[1],[3],[4]. En 1966, il se présente sous la bannière de l'Union nationale de Daniel Johnson dans la circonscription de Deux-Montagnes, mais sans succès[1],[5],[6]. Il est cependant proche deuxième, terminant à 94 voix du député libéral sortant Gaston Binette[7]. Il se représente aux élections de 1970, mais est encore défait[1],[5]. De 1978 à 1982, il est de nouveau conseiller municipal à Deux-Montagnes, cette fois-ci sous Clifford D. Parr[1],[3],[8]. Il devient maire de la municipalité en 1982, succédant à Clifford D. Parr, et est réélu en 1986[1],[3],[8]. De 1984 à 1987, il représente Deux-Montagnes à la Commission industrielle de Mirabel-Sud[1],[3]. Cette dernière année, il est nommé président de la Régie inter-municipale de l'eau de Deux-Montagnes[1],[3]. Bergeron est préfet adjoint de la municipalité régionale de comté de Deux-Montagnes en 1989, assistant Guy Bélisle, maire de Saint-Eustache, mais ce poste est de courte durée, car il décide de débuter dans la politique provinciale[1],[3].

Aux élections de 1989, il se présente dans sa circonscription sous la bannière du Parti libéral et est conséquemment élu le 25 septembre[1],[3]. Les résultats sont serrés, car il n'a eu que 515 voix de plus que la péquiste Hélène Robert[5],[9]. Il est remplacé à la mairie de Deux-Montagnes par Michel Mastromattéo[8]. Il établit son bureau électoral à Saint-Eustache, et devient membre de la Commission d'aménagement et d'infrastructure le [10]. Il fait face durant son mandat à la crise d'Oka et l'échec de l'Accord du lac Meech en 1990[5]. En 1991, il obtient le feu vert de Sam Elkas, ministre des transports, pour la modernisation de la ligne ferroviaire Montréal - Deux-Montagnes, qu'il avait demandée depuis ses mandats de maire[3],[5]. Il permet aussi l'agrandissement du Centre hospitalier de Saint-Eustache[3],[5]. Durant son mandat, il développe une affinité particulière avec le maire de Saint-Eustache Claude Carignan, plus tard devenu sénateur, et ses attachés politiques Jacques Hébert et Christian Bellemare[11]. Il ne se représente pas aux élections générales du 12 septembre 1994, mais se présente plutôt aux municipales du 6 novembre[1],[5]. Il finit deuxième face à Pierre-Benoît Forget, et il quitte ainsi la vie politique[1],[5].

Après la vie politique

[modifier | modifier le code]

À partir de 1997, Jean-Guy Bergeron est bénévole au Centre hospitalier de Saint-Eustache[1],[3].

Il meurt le à Deux-Montagnes, âgé de 90 ans[1],[3]. La cérémonie funéraire a lieu le 7 juillet à l'église Saint-Agapit de Deux-Montagnes[3]. Le , il épouse Doris Frenette, avec qui il a au deux enfants, Jean-Yves et France[1],[3],[10]. Il était membre du club optimiste (en)[10].

La gare de Deux-Montagnes porte officiellement le nom d'édifice Jean-Guy Bergeron[12].

Résultats électoraux

[modifier | modifier le code]
Élections municipales québécoises de 1994 à Deux-Montagnes[13]
Inscrits 9 503
Abstentions 3 887 40,9 %
Votants 5 616 59,1 %
Bulletins enregistrés 5 616
Bulletins blancs ou nuls 0 0 %
Suffrages exprimés 5 616 100 %
Candidat Parti Suffrages Pourcentage
Pierre-Benoît Forget Équipe Forget 3 394 60,43 %
Jean-Guy Bergeron Équipe Bergeron 2 222 39,57 %

Élection générale québécoise de 1989 dans Deux-Montagnes [14]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Jean-Guy Bergeron Libéral 15 656 46,5 % 515
     Hélène Robert Parti québécois 15 141 45 % -
     Rudolf "Rudy" Neumayer Égalité 2 449 7,3 % -
     Georges Vaudrin Crédit social uni 435 1,3 % -
Total 33 681 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 76 % et 1 061 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 1970 dans Deux-Montagnes [15]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Jean-Paul L'Allier Libéral 12 106 54,2 % 6 949
     Jean-Guy Bergeron Union nationale 5 157 23,1 % -
     Maurice Hébert Parti québécois 4 199 18,8 % -
     J.-Alexandre Ménard Ralliement créditiste 870 3,9 % -
Total 22 332 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 87,9 % et 334 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 1966 dans Deux-Montagnes [16]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Gaston Binette (sortant) Libéral 8 511 47,6 % 94
     Jean-Guy Bergeron Union nationale 8 417 47,1 % -
     Jean-Robert Rémillard RIN 821 4,6 % -
     A.-A. "Dollfuss" Saint-Louis Ralliement national 117 0,7 % -
Total 17 866 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 84,3 % et 457 bulletins ont été rejetés.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r « Jean-Guy Bergeron », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  2. a b et c Deschênes 1993, p. 59.
  3. a b c d e f g h i j k l m et n « Décès de l'ancien maire et député Jean-Guy Bergeron », sur Ville de Deux-Montagnes, (consulté le ).
  4. « Conseil municipal - Ville de Deux-Montagnes (1921-1970) », sur Deux-Montagnes, (consulté le ).
  5. a b c d e f g et h Benoît Bilodeau, « Décès de l’ex-maire et ex-député Jean-Guy Bergeron », sur Nord Info, (consulté le ).
  6. « Brochure de l'Union nationale », Union nationale,‎ , pp. 1 (lire en ligne).
  7. « Élection 1966 », sur Musée virtuel d'histoire politique du Québec, (consulté le ).
  8. a b et c « Conseil municipal - Ville de Deux-Montagnes (1970-2009) », sur Deux-Montagnes, (consulté le ).
  9. La Presse canadienne, « Résultats du scrutin dans tous les comtés », La Tribune,‎ , pp. B4 (lire en ligne).
  10. a b et c Normandin 1992, p. 851.
  11. Benoît Bilodeau, « Des témoignages de respect à l’égard de Jean-Guy Bergeron », sur Journal L'Éveil, (consulté le ).
  12. Ville de Deux-Montagnes et Corporation du Manoir Grand-Moulin, Projet de vente - Édifice Jean-Guy Bergeron (gare Deux-Montagnes), Deux-Montagnes, Ville de Deux-Montagnes, , 6 p. (lire en ligne).
  13. Jean-Paul Charbonneau, « Forget réélu à Deux-Montagnes », La Presse,‎ , pp. A6 (lire en ligne).
  14. « Résultats des élections générales du 25 septembre 1989 - Deux-Montagnes », sur DGEQ, (consulté le ).
  15. Président général des élections, « Rapport sur les élections générales de 1970 », sur Données Québec, 4 décembre 2017 à 10h07 (consulté le ).
  16. Président général des élections, « Rapport sur les élections générales de 1966 », sur Données Québec, 4 décembre 2017 à 10h06 (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Médiagraphie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

[modifier | modifier le code]