Georges Dezeuze

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Georges Dezeuze
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François Dezeuze (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Mécène
François Dezeuze

Georges Dezeuze, né le à Montpellier et mort le à Clapiers[2], est un peintre français. Il est le père de Daniel Dezeuze.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une ancienne famille montpelliéraine dont le père, François Dezeuze (1871-1949) nommé « l'escoutaïre », est un félibre (poète ou prosateur écrivant en langue occitane) et chroniqueur célèbre[3]. Georges Dezeuze naît le à Montpellier. Il étudie à l'école des beaux-arts de Montpellier et poursuit à l'école nationale supérieure des beaux-arts à Paris[3],[4].

Fondateur du « Groupe Frédéric Bazille » en 1937[3], puis membre du « Groupe Montpellier-Sète »[5] en 1956, Dezeuze a marqué, notamment par ses talents de pédagogue, toute une génération d’artistes[3] parmi lesquels Vincent Bioulès et Claude Viallat ou François Rouan[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Portrait d’Émile-Jean-Louis-Benjamin Tédenat (1851-1943), s.d., huile sur toile de coton, Université de Montpellier[7] ;
  • Le Saint Loup vu de Castries, s.d., huile sur panneau, 26 × 34 cm[8].

Publications[modifier | modifier le code]

Préfacier[modifier | modifier le code]

  • Musée Paul-Valéry (préf. Ferdinand Alquié (1906-1985) et Georges Dezeuze), Rétrospective de Louis-Charles Eymar (1882-1944) du au (Catalogue d'exposition), Sète, Musée municipal / impr. Sottano, , 16 p., in-8° (BNF 33110996).

Expositions rétrospectives[modifier | modifier le code]

  • [1998] Georges Dezeuze : une rétrospective, du au , au Musée Fabre de Montpellier[9], commissaires Michel Hilaire et Olivier Zeder ;
  • [2015] Natures mortes, Georges Dezeuze, en , à l’Espace Dominique Bagouet de Montpellier[10],[11].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • En , la mairie de Clapiers, en partenariat avec le critique d'art : Numa Hambursin, inaugure le « chemin des peintres ». Ce dernier représente un parcours artistique permanent de douze œuvres de Georges Dezeuze et Max Leenhardt (1853-1941) ayant vécu sur la commune[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice de la BnF
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. a b c et d Bulletin mensuel de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, 2011, p. 32.
  4. (en) « Georges Dezeuze », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787) Inscription nécessaire
  5. Bulletin mensuel de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, 2011, p. 30.
  6. Virginie Moreau, « Georges Dezeuze, peintre languedocien emblématique », sur herault-tribune.com, (consulté le ).
  7. « Portrait d’Émile Tédenat (no  d'inventaire : UM.MOBI.151) », sur Université de Montpellier (consulté le ).
  8. « Georges Dezeuze : Le St Loup vu de Castries (lot no 39 », sur La Gazette Drouot (consulté le ).
  9. « Notes et informations : Le musée Fabre de Montpellier et ses expositions [49] », Études héraultaises, Montpellier, s.n., nos 28-29,‎ 1997-1998, p. 33 / 42 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  10. Catherine Vingtrinier, « Dezeuze, contemplatif des choses simples », sur La Marseillaise, (consulté le ).
  11. Catalogue d'exposition : Georges Dezeuze (1905-2004), natures mortes.
  12. B. Malige, « Le chemin des peintres », sur ville-clapiers.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]