Etienne Schneider

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Etienne Schneider
Illustration.
Etienne Schneider en .
Fonctions
Ministre de la Santé

(1 an, 1 mois et 30 jours)
Premier ministre Xavier Bettel
Gouvernement Bettel II
Prédécesseur Lydia Mutsch (Santé)
Successeur Paulette Lenert
Vice-Premier ministre du Luxembourg

(6 ans et 2 mois)
Avec Félix Braz (2018-2019)
François Bausch (2019-2020)
Premier ministre Xavier Bettel
Gouvernement Bettel I
Bettel II
Prédécesseur Jean Asselborn
Successeur Dan Kersch
Ministre de l'Économie[N 1]

(8 ans et 3 jours)
Premier ministre Jean-Claude Juncker
Xavier Bettel
Gouvernement Juncker-Asselborn II
Bettel I
Bettel II
Prédécesseur Jeannot Krecké
Successeur Franz Fayot
Ministre de la Sécurité intérieure et de la Défense

(5 ans et 1 jour)
Premier ministre Xavier Bettel
Gouvernement Bettel-Schneider
Prédécesseur Jean-Marie Halsdorf (Intérieur et Défense)
Successeur François Bausch
Biographie
Nom de naissance Etienne Schneider
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Dudelange (Luxembourg)
Nationalité luxembourgeoise
Parti politique LSAP
Diplômé de ICHEC

Etienne Schneider, né le à Dudelange (Luxembourg), est un homme politique luxembourgeois, membre du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP).

Biographie[modifier | modifier le code]

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Etienne Schneider fait ses études secondaires au lycée technique Nic-Biever (lb) à Dudelange puis au lycée technique d'Esch-sur-Alzette (lb) (LTE) avant de poursuivre ses études supérieures à l'Institut catholique des hautes études commerciales (ICHEC) à Bruxelles et à la Greenwich University à Londres où il obtient une licence de sciences commerciales et financières en 1995[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Etienne Schneider est marié à Jérôme Domange depuis le [2].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

De 1995 à 1996, Etienne Schneider est assistant scientifique au Parlement européen à Bruxelles. De 1996 à 1997, il exerce le métier d'économiste et assiste le groupe du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois à la Chambre des députés. En 1997, il est chargé de mission auprès de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles. En 2004, Etienne Schneider devient conseiller de gouvernement au ministère de l'Économie et du Commerce extérieur, principalement chargé des Directions de l'énergie, du commerce électronique et de la sécurité informatique. En 2009, il devient premier conseiller de gouvernement ayant dans ses compétences les Directions du développement économique, des infrastructures et de l'énergie au ministère de l'Économie et du Commerce extérieur. En 2011, il est chargé de la Direction générale du développement économique, de l'industrie et des entreprises.

Etienne Schneider siège au conseil d'administration de plusieurs sociétés. En 2005, il est le président et administrateur délégué auprès de la Société électrique de l'Our (SEO). Président du conseil d'administration de la Compagnie grand-ducale d'électricité du Luxembourg (Cegedel) de 2004 à 2012, il mène les négociations pour la création de la société Enovos en 2010 avant de diriger les sociétés Enovos International SA et Enovos Deutschland AG[3]. En outre, il devient président de la société de réseaux Creos et administrateur délégué de celle-ci en 2010. Fin 2010, il est chargé de la vice-présidence de la Société nationale de crédit et d'investissement (SNCI). Etienne Schneider démissionne de l'ensemble de ces fonctions lors de son entrée au gouvernement en .

En , quelques mois après avoir démissionné du gouvernement, il est élu au conseil d'administration de Sistema, un conglomérat d'origine russe notamment propriétaire de la East-West United Bank qui siège à Luxembourg[4]. Il rejoint l'homme politique luxembourgeois Jeannot Krecké, également membre du conseil d'administration depuis huit ans[5].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

Membre du LSAP depuis 1991, Etienne Schneider est membre du conseil communal de Kayl de 1995 à 2005. À la suite des élections communales de 2005, il est élu premier échevin jusqu'en 2010.

Politique nationale[modifier | modifier le code]

De 1997 à 2004, il est secrétaire général du groupe du LSAP au Parlement. Etienne Schneider est nommé ministre de l'Économie et du Commerce extérieur dans le gouvernement de coalition entre le Parti populaire chrétien-social (CSV) et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP) en . Peu de temps après les élections législatives anticipées du , Etienne Schneider est nommé vice-Premier ministre, ministre de l'Économie, ministre de la Sécurité intérieure, ministre de la Défense en date du dans le gouvernement de coalition entre le Parti démocratique (DP), le LSAP et Les Verts (déi Gréng).

Arrêt de la politique[modifier | modifier le code]

Le , lors d'une conférence de presse, Etienne Schneider indique qu'il démissionnerai de toute fonction politique à compter du [6]. Le , Etienne Schneider démissionne de l'ensemble de ses fonctions politiques[7]. Dan Kersch est désigné pour lui succéder en tant que vice-Premier ministre et Franz Fayot récupère le portefeuille de l'Économie[8],[9].

Bien qu'il se soit retiré de la vie politique, Etienne Schneider fait l'objet d'une polémique concernant le financement d'un satellite militaire appelé Luxeosys. Il aurait alors menti aux parlementaires sur son coût, la facture passant de 170 millions à l'origine à 350 millions d'euros à l'arrivée[10]. Il est notamment auditionné par la commission du Contrôle budgétaire à la Chambre le [11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Portefeuille du Commerce extérieur attribué du au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) Alex Reeve, « Meet Étienne Schneider : Deputy Prime Minister and space miner »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur University of Greenwich, (consulté le ).
  2. « Étienne Schneider a épousé son compagnon », L'essentiel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (de) Raphael Zwank, « Auf dem Weg zur nationalen Netzfirma », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Étienne Schneider élu administrateur chez Sistema », Paperjam News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Jean-François Colin, « Étienne Schneider rejoint Krecké chez Sistema », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Alexander Abdelilah, « Etienne Schneider démissionnera dans deux mois », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Arrêté grand-ducal du 4 février 2020 accordant démission honorable à Monsieur Étienne Schneider, Vice-Premier Ministre », sur legilux.public.lu, Mémorial, (consulté le ).
  8. « Arrêté grand-ducal du 4 février 2020 portant nomination de Monsieur Daniel Kersch à la fonction de Vice-Premier Ministre », sur legilux.public.lu, Mémorial, (consulté le ).
  9. « Arrêté grand-ducal du 4 février 2020 portant nomination de Monsieur Franz Fayot à la fonction de Ministre », sur legilux.public.lu, Mémorial, (consulté le ).
  10. Jean-François Colin, « La saga Luxeosys se poursuit », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Étienne Schneider se défend et brouille les pistes », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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