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Ernest Jean Aimé

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 Ernest Jean Aimé
Naissance Modèle:NDA
Paris, France
Décès Modèle:NDA
Fleury-devant-Douaumont, France
Mort au combat
Origine Drapeau de la France Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1876 – 1916
Commandement 67e division d'infanterie
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Verdun
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze
Hommages Nom d'une rue à Saint-Maixent-l'École

Ernest Jean Aimé (ParisFleury-devant-Douaumont), est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Né dans le 12e arrondissement de Paris dans la Seine, il est le fils de Jean Aimé et de Florine Désirée Flamécourt[1].

Ernest Jean Aimé est enfant de troupe depuis le au 8e bataillon de chasseurs à pied. Il y devient soldat le à l'âge de 18 ans. Il fait campagne en Afrique en 1877. Sergent-major, il se rengage pour cinq ans le . Reçu au concours d'entrée, il intègre l'École militaire d'infanterie à Saint-Maixent-l'École en 1883 (promotion du Tonkin)[2]. En 1884, il en sort 107e sur 442 et intègre le 28e bataillon de chasseurs à pied (BCP) en qualité de sous-lieutenant. Il est promu lieutenant le au 19e BCP à Troyes. Dans ce même régiment, il est passe au grade de capitaine le . En 1904, il est nommé chef de bataillon au 76e régiment d'infanterie, puis au 1er BCP à Troyes. De 1909 à 1910, il est lieutenant-colonel au 3e régiment de zouaves à Sathonay-Camp. De à , il commande l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent-l'École. En 1913, il est promu colonel et prend le commandement du 79e régiment d'infanterie à Nancy.

Première Guerre mondiale

Le , le colonel Aimé est mobilisé à la tête de son régiment.

Depuis Nancy, le régiment intègre la 11e division d'infanterie (DI) et est engagé dans la bataille de Morhange et du Grand-Couronné puis, du 25 septembre 1914 au 20 octobre 1914, dans la bataille de Picardie. Le , Aimé est promu général de brigade, commandant la 21e brigade d'infanterie. Il prend le commandement de la 67e division d'infanterie, le [3].

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1898, il est nommé commandeur de l’ordre le [4] et cité à l'ordre de l'armée :

« Chef admirable d'une division superbe. A donné à cette division une valeur et une ténacité exceptionnelle. A fait passer dans l'âme de sa troupe toute sa foi dans le succès par la volonté de vaincre. »

Le général Aimé est tué le en se rendant à la batterie est du fort de Souville à Fleury-devant-Douaumont[5].

Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :

« Officier Général de la plus haute valeur militaire et morale. Tué glorieusement sur le champ de bataille alors qu'il allait sur la ligne de feu reconnaître le terrain de combat et soutenir le moral de ses troupes qui étaient sur le point de donner l'assaut. »

— 

Reconnu « mort pour la France », il est inhumé à la nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse[6] parmi 1 836 soldats français tués dans les combats de Verdun[7].

Postérité

En 1919, l'Infanteriekaserne à Haguenau est rebaptisé en l'honneur du général Aimé[8].

Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[9].

Décorations

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 5 avril 1916) Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze (quatre citations à l'ordre de l'armée) Officier d'académie.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. A-K, t. 1, Paris, Archives & culture, , 519 p. (ISBN 978-2-350-77058-1, BNF 41310488).

Liens externes