Egis Rail

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Egis Rail
logo de Egis Rail

Création 1968
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Concepteur de mobilité durable
Siège social Lyon
Drapeau de la France France
Direction Olivier Bouvart
Activité Ingénierie ferroviaire
Produits Ligne à grande vitesse, métro, tram-train, tramway, véhicule automatique léger
Société mère Egis
Effectif 1355 (2015)
SIREN 968502559[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.egis.fr

Chiffre d'affaires 158 000 000  (2015)

Egis Rail est une filiale du groupe Egis, spécialisée dans l’ingénierie des transports urbains guidés et ferroviaires : systèmes, automatisme, matériels roulants, sécurité, équipements, génie civil, environnement[2]. Egis Rail a conduit des projets en France et à l'international.

En 2018, Egis Rail a réalisé un chiffre d'affaires de 242 millions d'euros et compte 2 100 salariés répartis dans le monde[3].

Egis rail figure dans la liste des entreprises ayant des opérations dans les territoires occupés illégalement par l'État d'Israël en territoire palestinien.[4]

Histoire

Egis Rail a été créée en 1968 par René Waldmann sous le nom de Semaly (Société d'économie mixte de l'agglomération Lyonnaise) pour la création du métro de la ville de Lyon. L’entreprise lyonnaise, émanation de la Société lyonnaise des transports en commun (SLTC), était une société d’économie mixte, mi publique mi privée.


À la fin des années 1970 après la mise en service de la première ligne du métro de Lyon, un nouveau mode de transport est revenu sur le devant de la scène : le tramway. La Semaly a donc décidé de se diversifier dans cette nouvelle activité, en commençant par les tramways de Nantes et Grenoble.

En 1992, la Semaly est devenue une société privée tout en gardant son acronyme (SEM) pour ne pas perdre sa notoriété. Les actionnaires étaient d’une part le groupe Scetauroute, Bechtel, la SERL et la SNCF. Ensuite, en 2001, la Semaly décide de racheter la société du métro de Marseille (SMM).

En 2004, un groupement d’intérêt économique (GIE) est constitué par apport de moyens des deux sociétés : Scetauroute et la Semaly, lesquelles ne fusionnent pas et poursuivent leurs activités. L’acte fondateur de la société était l’obtention d’un lot de maîtrise d’œuvre complète — génie civil et équipements ferroviaires — d'une ligne de 60 km sur la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Egis avait répondu par un groupement réunissant Scetauroute et la Semaly qui s'appelait Egis Rail Rhin-Rhône et n’était alors qu’une marque.

Le , le département ferroviaire de Scetauroute (entreprise du groupe Egis) et la Semaly fusionnent officiellement sous le nom d'Egis Rail. Depuis 2007, Egis Rail est donc une filiale à part entière du groupe Egis, spécialisée dans l'ingénierie des transports urbains et ferroviaires.

En 2009, Egis Rail acquiert Sintra, une entreprise spécialisée dans la signalisation et en 2011, Egis Rail intègre Egis Vega Brésil.

Réalisations

Tramway de Besançon
Téléphérique de Brest

Egis Rail réalise la maîtrise d'œuvre des équipements des lignes 15, 16, 17 et 18[5] du Grand Paris Express. L'entreprise réalise également la maîtrise d'œuvre de l'infrastructure pour la ligne 16 et certaines portions des lignes 14, 15 et 17[6].

La société est maître d'œuvre de la 1re ligne du tramway de Besançon (14 km de ligne) et met en œuvre la démarche (Tramway Autrement)[7]. Elle est aussi maître d'œuvre du tramway reliant Cloche d'Or à l'aéroport Findel à Luxembourg[8]. Elle réalise la conception de l'extension du réseau de tramway de Birmingham au sein de la Midland Metro Alliance (2016)[9].

Egis Rail a un mandat de maîtrise d'ouvrage pour la réalisation du téléphérique de Brest[10].

En 2018, l'entreprise est critiquée par plusieurs ONG (notamment la Fédération internationale pour les droits humains) et des syndicats français (Confédération générale du travail, Confédération française démocratique du travail, Solidaires) pour sa participation, conjointement à Systra et Alstom, au projet d'extension du tramway de Jérusalem vers Jérusalem-Est (occupée et administrée par Israël), critiqué comme participant à la colonisation des territoires palestiniens[11],[12],[13].

Notes et références

  1. a et b Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Egis Rail », sur Groupe Egis (consulté le )
  3. « Egis Rail », sur Groupe Egis (consulté le )
  4. https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Documents/A_HRC_43_71.docx
  5. Didier Ragu, « Egis maître d'œuvre d'une seconde ligne du métro du Grand Paris », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne)
  6. « Egis - Société du Grand Paris », Société du Grand Paris,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Besançon dévoile son tramway », sur Mobilicités (consulté le )
  8. « Luxembourg. Un groupement mandaté par Egis remporte la maîtrise d’œuvre pour la construction d’une ligne de tramway | Ville, Rail & Transports », sur www.ville-rail-transports.com (consulté le )
  9. « Infrastructures – L’extension du tramway de Birmingham confiée à Egis », Chantiers de France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Egis : visite du chantier du futur téléphérique urbain de Brest », Groupe Caisse des Dépôts,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Tramway de Jérusalem: trois sociétés françaises épinglées », Radio France internationale,
  12. « Tramway à Jérusalem : des syndicats s’opposent aux entreprises françaises », The Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  13. Aurélie Perrier, Dorothée Myriam Kellou, Marie Valla, « Dans les coulisses du tramway de Jérusalem, les petits arrangements des entreprises françaises », France 24,

Voir aussi

Lien externe