Discussion:Guerre de Succession d'Espagne

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Belligérants[modifier le code]

Dans les belligérants était écrit: à gauche Espagne, et à droite Catalogne.C'est trompé, parce que à gauche c'est la Couronne de Castille, et à droite la Couronne d'Aragon. Je le change.--L'homme du violon 8 septembre 2007 à 12:13 (CEST)[répondre]

C'est trompé aussi parce que la Guerre de Succession n'a pas été une guerre entre régions espagnoles. Il avait des partidaires du Bourbon dans Castille et Aragon (les "borboniques") et partidaires de Charles d'Autriche en Castille, Andalousie, Catalogne, Valence, etc. les "austracistas". --84.120.5.169 (discuter) 17 septembre 2013 à 00:58 (CEST)[répondre]
Des partisans sans doute, mais les "couronnes" avaient des dirigeants, et c'est de leur allégeance dont on parle dans l'infobox. Par contre, on pourra toujours le préciser lorsque l'article sera un peu plus développé et rentrera dans les détails.--SammyDay (discuter) 17 septembre 2013 à 01:27 (CEST)[répondre]
Après réflexion, je reviens sur cet article :
Je ne suis pas spécialiste de la guerre de succession d'Espagne, mais je m'y suis interessé dans le cadre de l'article sut les Pays-Bas autrichiens.
Le duc d'Anjou est bien devenu roi de tout le Royaume d'Espagne en 1700 sous le nom de Philippe V et cet héritage était remis en cause par l'empereur Léopold Ier de Habsbourg au profit de son fils, l'archiduc Charles qui s'est proclamé roi d'Espagne sous le nom de Charles III.
D'un côté des belligérants, nous devons donc avoir le Royaume d'Espagne, et non pas uniquement le Royaume de Castille et León. Philippe V est le souverain légitime de tout le royaume !
De l'autre côté, nous devons éventuellement avoir les états, comtés ou duchés du Royaume qui se sont révoltés contre leur roi au profit de l'archiduc d'Autriche. Mais l'article ne détaille rien...
Il est également important de sourcer ces informations au sein de l'article.
Salutations. Polytech82 (discuter) 17 septembre 2013 à 07:04 (CEST)[répondre]
Tout à fait, il faut détailler l'article avant de modificer l'infobox. Je rappelle quand même que la guerre de succession d'Espagne pose la question "qui est le souverain légitime" (ou plutôt qui doit succéder à Charles II). Dire que Philippe V est le souverain légitime, c'est en quelque sorte prendre partie. Si les sources le font, pourquoi pas, mais faut sortir les références.--SammyDay (discuter) 17 septembre 2013 à 12:23 (CEST)[répondre]
Je reconnais qu'il y a matière à réflexions. Le paragraphe ci-dessous explique la succession avec les sources nécessaires...
Salutations amicales— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Polytech82 (discuter)
Merci pour le paragraphe. En fait, ce qu'il faut mettre, c'est d'un coté ceux qui reconnaissent comme valable le testament, et de l'autre coté ceux qui ne le reconnaissent pas valables, ou tout du moins ceux qui ne souhaitent pas qu'il soit appliqué (voire qu'il soit appliqué avec la condition de séparer France et Espagne). D'un coté donc Louis XIV, et de l'autre Léopold Ier. Je note qu'au moins une partie de la grande alliance déclare la guerre à l'Espagne, ceci en lien avec leur reconnaissance de Philippe V en tant que roi d'Espagne, avant leur changement pour Charles. Bref, c'est un bazar que l'article sous sa forme actuelle ne permet pas d'éclaircir.--SammyDay (discuter) 17 septembre 2013 à 17:35 (CEST)[répondre]

Extraits de documents relatifs à la succession d'Esapgne[modifier le code]

Le roi Charles II, par son testament du institue son petit neveu, Philippe duc d'Anjou et petit-fils de Louis XIV, pour héritier universel, avec la restriction que la monarchie espagnole soit toujours séparée de la couronne de France :

« Ayant donc reconnu par diverses conférences que j'ai eues avec mes Ministres d'État & de Justice,... : au cas que je meure sans laisser d'enfants, m'accommodant auxdites lois, je déclare le Duc d'Anjou pour mon successeur, & comme tel je l'appelle à la succession de tous mes Royaumes sans nulle exception… & qu'il m'importe beaucoup au repos de la Chrétienté & de l'Europe et à la tranquillité de mes-dits Royaumes, que cette Monarchie soit toujours séparée de la Couronne de France. »

— Charles II, Testament et codicille, Article XIII[1].

Charles II d'Espagne meurt le .

Après l'ouverture du testament de Charles II, le conseil de régence d'Espagne[note 1] notifie à l'ambassadeur de France la nomination du duc d'Anjou sur le trône d'Espagne. Louis XIV est prévenu le par son secrétaire d'état à la guerre, le marquis de Barbésieux. Dès le lendemain, il tient une réunion avec ses proches conseillers, le marquis de Torcy, le duc de Beauvilliers, le chancelier de Pontchartrain et madame de Maintenon, en vue d'accepter ou non ce testament[2]. Finalement, le , Louis XIV annonce à la cour, en présence du marquis Castel dos Rios, ambassadeur espagnol, qu'il accepte le testament et proclame son petit-fils, le duc Philippe d'Anjou, roi d'Espagne :

« Messieurs, voici le roi d'Espagne. La naissance l'appelait à cette couronne, le feu roi aussi par son testament ; toute la nation l'a souhaité et me l'a demandé avec instance ; c'était l'ordre du ciel, je l'ai accordé avec plaisir... »

« Soyez bon Espagnol, c'est maintenant votre premier devoir, mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union des deux nations; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe. »

— Louis XIV, [3]

Alors qu'il a accepté dans un premier temps, pour maintenir la paix en Europe, la clause d'exclusion de regroupement des couronnes espagnole et française figurant dans le testament de Charles II, Louis XIV reconnait que Philippe d'Espagne et sa postérité masculine conserveront les droits qui leur appartiennent à la succession de la Couronne de France[4].

« Nous avons dit, déclaré & ordonné, & par ces présentes signées de notre main, disons, déclarons & ordonnons, voulons & nous plaît, que notre très cher & très aimé fils petit-fils le roi d'Espagne, conserve toujours les mêmes droits de naissance... Ainsi notre très cher & très aimé fils unique le Dauphin étant le vrai & légitime successeur & héritier de notre Couronnes et de nos États, & après lui notre très cher & très aimé petit-fils le duc de Bourgogne, s'il arrive (ce qu'à Dieu ne plaise) que notre dit petit fils le duc de Bourgogne vienne à mourir sans enfants mâles ou que ceux qu'il aurait en bon & loyal mariage décèdent avant lui... en ce cas notre dit petit-fils le roi d'Espagne usant des droits de sa naissance, soit le vrai & légitime successeur de notre Couronne & de nos États, nonobstant qu'il fût alors absent & résident hors de notre dit Royaume; & immédiatement après son décès, ses hors mâles procréés en loyal mariage viendront à ladite succession... »

— Louis XIV, Lettres patentes du [5].

États représentés au Traité d'Utrecht[modifier le code]

Il est intéressant d'examiner les pays ou états qui ont envoyé des représentants au Traité d'Utrecht, maintenant à savoir si chacun de ces états à pris part au conflit est un autre débat, mais cela peut contribuer à la réflexion... :

De nombreux états d'Europe envoient une délégation pour exprimer leurs revendications ou leurs attentes à l'occasion de ce grand traité international. Les trois ministres plénipotentiaires de l'Empereur sont le Philippe-Louis de Sinzendorff, Diego Hurtado de Mendoza comte de la Corzana et le baron de Kirchner. L'importante représentation des États Généraux des Provinces-Unies compte le baron de Randwyk (Gueldre), Guillaume Buys Conseiller pensionnaire d'Amsterdam, Bruno van der Dussen, Corneille de Gheel Seigneur de Spanbroek (Zélande), le baron Frederik Christiaan van Reede (nl) (Utrecht), Sicco van Goslinga (Frise), le comte Adolph de Rechteren (Overyssel), le comte Charles-Ferdinand de Inhausen (Groningue). Les ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de France sont marquis d’Uxelles, l'abbé Melchior de Polignac et Nicolas Mesnager. Ceux d'Espagne le comte Don François Marie de Paule de Vruegna et Don Isidore d'Azevedo & Rosales. Les autres nations représentées sont le cercle de Franconie dont les représentants sont le comte François de Schonborn et le baron de Fischern, le Duché de Guastalla représenté par le comte Louis de Fantoni, les Grisons par le baron de Salisch, le Royaume de Hanovre par le baron Jean-Gaspar de Bathmar, la Principauté de Hanau par le baron d'Edelsheim, le Cercle du Haut-Rhin par le baron George Bernard d'Engelbrechten, l'électorat de Hesse-Cassel par le baron de Dalwitch, le chapitre d'Hildesheim par le baron Ernest Fréderic de Twickel, la Province du Schleswig-Holstein par Herman de Petkum, le duché de Lorraine par les barons Joseph de Germini, Wolfgang de Forstner et le seigneur Jean Léonard de Moineville, Mayence par le comte Jean-Philippe de Stadian, le Duché de Modène par le comte Bergomi, la Principauté de Münster par le seigneur Bernard Adolphe de Rodinghausen, le Palatinat par le baron de Hondheim, le duché de Parme par le comte Ottavio St Severin d'Aragon, le royaume de Pologne et l'électorat de Saxe par les comtes George de Werthern et de Lagnasco et le baron de Gersdorf, le royaume du Portugal par le comte Jean Gomez da Silva et Don Louis Da Cunha, le Royaume de Prusse par les comtes Otto Magnus de Dönhof, Ernest de Metternich et le maréchal Jean Auguste de Biberstein, la cour de Rome par le comte Passionei, les États de Savoie par le comte de Maffey, le marquis Ignace Solar du Bourg et le Conseiller de Mellarede, le cercle de Souabe et de Wurtemberg par le baron Jean Guillaume de Stauffenberg et Antoine Gunther de Hespen, le royaume de Suéde par Jean Palmquist, la Suisse par Major Général François Louis de Pesme, le Grand-duché de Toscane par le marquis Charles Rimuccini de Bafelice, l'Électorat de Trèves par le baron Jean Guillaume Antoine d'Els et Jean Henry de Keyfersfeldh, la République de Venise par le chevalier Charles Ruzzini, pour le Duché de Bouillon, le prince-cardinal duc de Bouillon, pour la principauté de Molfetta, le Prince François Marie Spinola pour le Chapitre de Cologne, le chanoin Eschenbrender et le seigneur de Solemacher, pour l'Électorat de Cologne, le baron de Karis, pour l'Électorat de Bavière, le baron Jean Alouysse de Malknegt et pour divers intérets, le duc Léopold-Philippe d'Arenberg, le Prince de Ligne, le marquis Jacques de Bariac, le baron de Woerden, Léandre de Rossi, de la Faye, Mars, Renaud de Duliolo, l'abbé du bos, d'Aubigni, le chevalier frederici de Weeres.

Salutations. Polytech82 (discuter) 17 septembre 2013 à 06:15 (CEST)[répondre]

Notes et références[modifier le code]

Notes[modifier le code]

  1. Charles II a établi par son testament une junte ou conseil de régence, présidé par la reine douairière et composé du cardinal Portocarrero, de Don Manuel Arias, de l'évêque Inquisiteur Général, de Don Rodrigue Manuel Manrrique de Lara et du comte de Benavent.

Références[modifier le code]

Précisions ![modifier le code]

Je pense qu'il serait bon d'ajouter que la France cède la forteresse et la région de Pignerol au Piémont et reçoit en échange la région de Barcelonette. Jean-Louis Dubois (d) 10 mai 2011 à 03:26 (CEST)[répondre]

Places des barrières[modifier le code]

Bonjour. J'ai un doute sur une formulation de l'article : on parle de la prise des places de la barrière par les troupes françaises en 1701. Or la seule mention de "la barrière" que j'ai pu trouver est le Traité de la Barrière (1709), qui sera complété par deux autres traités en 1713 et 1715. On y parle de la création d'une "barrière". Mais comment est-ce que les Français ont pu occuper quelque chose qui n'existait pas ?--SammyDay (discuter) 8 septembre 2014 à 15:38 (CEST)[répondre]

Capacités du roi d'Espagne[modifier le code]

Le passage "Mis au courant de ces tractations qui vont à l'encontre de son souhait d'un legs non-divisible, le roi d'Espagne sollicite d'abord l'avis de son Conseil d’État"... me parait à réformer. Ce roi était quand même un crétin congénital, au sens propre. Ce n'est pas lui qui gouverne, il ne prend pas de décision lui-même, n'étant pas capable de comprendre grand chose. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A01:E35:3998:5D60:6140:F0D1:6979:C12A (discuter), le 11 janvier 2021 à 09:55 (CET) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A01:E35:3998:5D60:6140:F0D1:6979:C12A (discuter), le 11 janvier 2021 à 09:55 (CET)[répondre]

Quelle proposition voulez-vous faire ? On peut être un crétin congénital et tenter de gouverner, les exemples ne manquent pas. SammyDay (discuter) 11 janvier 2021 à 16:50 (CET)[répondre]

Remplacer "Bleinheim" par "Blenheim"[modifier le code]

J'ai essaye de remplacer "Bleinheim" par "Blenheim". "Bleinheim" parait dans sommaire a droite. Je n'arrive pas a changer ça. Comment est-ce je pourrais le faire? Merci a l'avance, ~~ Redhill54 (discuter) 23 juin 2022 à 17:46 (CEST)[répondre]