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David Lefèvre (tueur)

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David Lefèvre
Tueur en série
Image illustrative de l’article David Lefèvre (tueur)
Information
Naissance (44 ans)
Reims (Marne)
Surnom Le Tueur des Marais
Condamnation


Sentence Réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans
Actions criminelles Assassinats, Vol ayant entraîné la mort
Victimes 3
Période -
Pays Drapeau de la France France
Régions Hauts-de-France
Ville Laon, Camon
Arrestation


David Lefèvre, né le à Reims, est un tueur en série, braqueur et criminel multirécidiviste français, surnommé Le Tueur des Marais[1].

Le , Lefèvre a commis sa première attaque à main armée, en compagnie d'un complice. Trois jours plus tard, le , Lefèvre a tué un SDF lors d'une second vol à main armée. Placé en détention provisoire quelques jours plus tard, il a été condamné à 5 ans de réclusion criminelle, avant d'être libéré en .

Après avoir échappé à la prison pour vol de voiture, en , Lefèvre a été ré-incarcéré, en 2004, pour trafic de stupéfiants et vol de voiture en récidive puis condamné à 5 ans de prison ferme[1].

Libéré en 2008, Lefèvre a quitté Laon et s'est installé à Amiens[2].

Le , il a tué l'un de ses amis, après avoir acheté des cigarettes en Belgique. Son corps a été découvert, le , dans un Marais de l'Avre et l'enquête a conclu à une mort accidentelle. Quelques mois plus tard, le , Lefèvre a tué un autre de ses amis au même endroit. La découverte de son corps, cinq jours plus tard, permet de lier les deux morts[1].

Arrêté le , Lefèvre a été mis en examen pour meurtre et assassinat et placé en détention provisoire[1].

Lefèvre a été condamné le , à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

David Lefèvre naît le à Reims (Marne). Il est issu d'une fratrie de six enfants et grandit dans un milieu social bancal, avec des parents mal-aimants qui lui font subir des violences physiques et sexuelles ; il les décrira par la suite comme étant des « Cas-sociaux »[1].

En 1988, âgé de 8 ans, Lefèvre est placé en famille d'accueil, près de Laon, avec ses frères et sœurs, après l'arrestation de leur père pour viol en reunion[3]. Lefèvre est un enfant réservé et fuyard sur certains points, notamment lorsque l'on mentionne ses parents et de ses premières années passées avec eux[1].

L'enfance de Lefèvre est marquée par l'absentéisme. Bien qu'il n'ait plus revu ses parents, Lefèvre se construit toute une personnalité persécutée et malsaine, sans remarquer de différence avec la réalité. Dans le cas contraire, Lefèvre décide de construire une balançoire pour ses frères et sœurs afin d'apporter du réconfort à une fratrie également marquée par le désamour (l'une de ses sœurs témoignera de cela par la suite)[1].

La fin des années 1990 est une ascendance dans le crime pour Lefèvre qui, ayant atteint sa majorité, bascule dans la délinquance, à l'aide d'un complice mineur. C'est dans ce contexte que Lefèvre et son complice achètent un révolver afin de commettre plusieurs vols qualifiés et de récolter de l'argent volé[1].

Vols à main armée et premier meurtre[modifier | modifier le code]

Le , Lefèvre, 19 ans, et son complice, mineur, commettent leur premier vol à main armée, à Laon. Le braquage se solde par une réussite et une grosse somme d'argent est récoltée. À la suite de leur méfait, les deux braqueurs envisagent de commettre une longue série d'attaques à main armée, qui pourraient leur rapporter davantage[1].

Le , Lefèvre et son complice s'apprêtent à renouveler leur vol à main armée dans cette même ville. Les deux jeunes hommes sont cepedant surpris par un sans-abri et prévoient de lui voler son revenu minimum d'insertion en guise de butin. Celui-ci se débattant, Lefèvre tue le sans-abri d'une balle dans la tête, à l'aide de son pistolet. À la suite du meurtre, Lefèvre abat également le rat de sa victime, vole les économies de la victime et s'enfuit avec son complice. En raison de la détonation, les passants présents sur la scène de crime parviennent à décrire les fuyards[1].

Lefèvre et son complice, pensant avoir réussi leur second méfait, élaborent un plan afin de rapporter davantage de butin lors de leurs prochains braquages. N'ayant aucun passé judiciaire, les deux jeunes hommes sont recherchés en vain, jusqu'à ce que les policiers découvrent leurs résidences quelques jours plus tard, avec l'aide d'un nouveau témoignage[1].

Incarcération pour braquage et meurtre[modifier | modifier le code]

Le , Lefèvre et son complice sont arrêtés et placés en garde à vue. Les deux jeunes hommes reconnaissent les faits et affirment avoir perpétrés leurs vols pour endosser le maximum d'argent possible. Ils reconnaissent également avoir eu l'intention de continuer s'il n'avaient pas été arrêtés en raison des témoins du crime[1].

Le , Lefèvre et son complice sont mis en examen pour vols à main armée et homicide volontaire et incarcérés Centre pénitentiaire de Laon. À ce stade de l'enquête, les policiers tentent de vérifier si le meurtre du SDF était prémédité, mais l'enquête établira qu'il se trouvait sur les lieux du braquage au moment de la commission des faits. Les enquêteurs tentent alors de découvrir la personnalité de Lefèvre et de son complice, afin de voir s'ils sont responsables de leurs actes et de trouver le mobile des deux méfaits[1].

Lefèvre et son complice sont examinés par des experts psychiatres, en vue d'une évaluation de leurs états mentaux. La défense des inculpés avance le fait d'avoir tué le SDF dans un « état de démence » car, bien qu'ayant utilisés un pistolet, les avocats démontrent que Lefèvre est son complice ne s'en étaient servi seulement pour assurer leur second vol à main armée. À la suite de la requête de la défense, les experts psychiatres ne découvrent aucun dysfonctionnement mental de Lefèvre et de son complice, en raison de l'utilisation de leurs armes, leur servant à assurer leur fuite. Lefèvre et son complice sont finalement renvoyés devant la Cour d'assises des mineurs de Douai, pour le second vol à main armée, ayant entraîné la mort sans intention de la donner[1],[4].

Premier jugement pour meurtre[modifier | modifier le code]

Le , le procès de Lefèvre et son complice débute devant la Cour d'assises des mineurs de Douai pour les deux vols à mains armée, dont l'un ayant entraîné la mort sans intention de la donner[1].

Désormais âgé de 22 ans, Lefèvre reconnaît les faits, mais sans pour autant avouer de mobile valable pour le meurtre du SDF qui, selon lui, se trouvait « au mauvais endroit et au mauvais moment ». À la barre, Sylvie et Nathalie Lefèvre témoignent de leur enfance marquée par de parents violents et alcooliques, avec un père condamné pour complicité de viol en réunion. Ce témoignage marque la cour, qui décide d'accorder des circonstances atténuantes à Lefèvre[1].

Le , Lefèvre est condamné à 5 ans de réclusion criminelle, assortis d'une mise à l'épreuve pendant trois ans, la cour ayant confirmé qu'il n'y l'absence de préméditation au moment du second vol à main armée et que celui-ci avait mal tourné[1],[3],[5].

Libération et autres incarcérations[modifier | modifier le code]

Lefèvre est libéré le , après trois ans et trois mois de prison. À la suite de sa libération, David Lefèvre retourne habiter chez sa famille d'accueil et retrouve ses frères et sœurs[1].

En , Lefèvre est arrêté après avoir dérobé une voiture. Mis en examen pour vol de véhicule, Lefèvre est laissé en liberté sous contrôle judiciaire et comparait immédiatement. Il comparaît devant le tribunal correctionnel de Douai, le , pour le vol de véhicule. Il est condamné à une peine six mois de prison avec sursis et reste en liberté[1].

En 2004, Lefèvre est de nouveau arrêté par la police pour possession illégale de cocaïne. Lefèvre est mis en examen pour trafic de stupéfiants et placé en détention provisoire en l'attente de son jugement[6].

Lefèvre comparaît en 2006 devant le Tribunal correctionnel de Péronne pour ses délits ; vol de véhicule et trafic de stupéfiants. Au terme de son jugement correctionnel, Lefèvre est condamné à 5 ans de prison ferme. À la suite de sa condamnation, Lefèvre passe ainsi quatre ans supplémentaires en détention[1],[6].

Après sa sortie de prison, en 2008, Lefèvre arrive à Amiens et rencontre Julien Guérin, 20 ans, un ancien enfant de la DDASS, contraint de suivre un traitement médicamenteux pour guérir de l’alcoolisme. Le deux jeunes hommes sont connus pour assister à de nombreuses fêtes. Lefèvre fait par la suite la connaissance de Sylvie, une jeune femme décrite également comme "fragile". Avec Julien, tout trois forment une grande amitié qui se solde par davantage de fêtes et de soirées en Boîtes de nuit[1].

En 2010, cependant, Lefèvre semble affecté de voir Julien Guérin se mettre en couple avec Alice Caron, 17 ans, puis de fonder une famille en l’espace de quelques mois[1].

Meurtres du Marais de l'Avre[modifier | modifier le code]

Meurtre de Julien Guérin[modifier | modifier le code]

Dans la matinée du , après un aller-retour en Belgique dans le but d'y acheter des cigarettes, Lefèvre emmène Guérin dans sa voiture et le conduit à un marais de Camon[7]. Pour un motif qui reste inconnu, le ton monte pour Lefèvre, qui frappe Guérin à coup de pied de biche. Ayant bu une grande quantité de Vodka, Guérin tombe dans le marais de l'Avre avant de mourir noyé. À la suite de son crime, Lefèvre quitte les lieux pour retourner chez lui et se débarrasse de sa batte de baseball et du pied de biche, afin de n'éveiller aucun soupçon[1].

Dans la nuit du , Lefèvre se rend chez Alice, la compagne de Julien, afin de lui dire que l'attitude de Julien, la veille au soir, était « disproportionnée », selon lui et qu'il souhaiterait dormir avec elle en échange d'informations. Une plainte est déposée le lendemain, mais Lefèvre affirme que sa venue est une simple « annonce » à Alice concernant le comportement de Julien à l'écart de sa compagne. En sachant qu'aucune charge ne pèse contre Lefèvre, celui-ci est relâché[1].

Le , Alice Caron se rend au commissariat d'Amiens, afin d’annoncer la disparition de Julien Guérin mais, le disparu étant âgé de 22 ans, la police n'ouvre pas d'enquête, à l’inquiétude des proches du disparu. Lefèvre, lui, continue néanmoins d'être en contact avec eux, sans que ces derniers ne se doutent de sa culpabilité. Entre temps, Lefèvre s'achète un étui à révolver[1].

Le , le corps de Julien Guérin est retrouvé dans l'Avre, au milieu d’un long étang[7]. Lors de la découverte du corps, les policiers n'ont pas encore l'idée que le cadavre de Julien ait été dévié depuis sa mort, un mois plus tôt. Une enquête est alors ouverte, en vue d'une autopsie. Le corps du jeune homme ayant séjourné durant un mois, l'autopsie s'avère plus longue et difficile. La mort de Julien Guérin est conclue comme étant une mort accidentelle, après que le jeune homme ait bu une forte dose de Vodka ; Julien était addict aux tranquillisants en raison de son addiction vis-à-vis de l'alcool dont il avait sombré durant sa jeunesse[1].

En , David Lefèvre apprend que Sylvie s'est mise en couple avec Alexandre Michaud ; un jeune homme de 24 ans. Là encore, Lefèvre semble être affecté par, ce qu'il perçoit être, un « abandon » de ses amis ; ces derniers se mettant en couple à quelques mois d'intervalle et laissant indirectement Lefèvre seul et à l’écart[1].

Assassinat d'Alexandre Michaud[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 4 au , Michaud frappe violemment le mur, à la suite d'une dispute avec Sylvie, et se blesse le poignet. Sylvie, n'ayant pas de moyen de locomotion, fait appel à David Lefèvre. Arrivé chez le couple, Lefèvre emmène Alexandre dans sa voiture, afin d'aller à l'hôpital. Cependant, arrivé à destination, David Lefèvre parvient à prendre rendez-vous à l'hôpital, mais, une fois que ce dernier se termine, Lefèvre emmène le jeune homme au marais de Camon, puis lui tire dessus à l'aide de son révolver. Alexandre tombe dans le marais, puis se prend les pieds dans une chaîne à barques et meurt quelques minutes plus tard. Lefèvre prend la fuite et retourne chez lui.

Sylvie se rend au commissariat, le , afin de signaler la disparition d'Alexandre. Elle raconte sa dispute de l'avant-veille et le fait qu'il ait disparu après que David Lefèvre l'avait emmené à l'hôpital. À la suite du témoignage de Sylvie, une enquête est alors ouverte pour enlèvement et un ratissage débute, afin de retrouver le jeune disparu de 24 ans[1].

Le , le cadavre d'Alexandre Michaud est découvert dans le marais de Camon, les pieds pris dans une chaîne pour barques. Les gendarmes, rapprochant le crime avec la mort de Julien Guérin, ont la conviction d'avoir affaire à un même tueur. De plus, le témoignage de l'entourage, comme pour la mort de Julien, s'oriente sur Lefèvre, car celui-ci a été en contact avec les deux jeunes hommes au moment de leurs disparitions[1],[8].

Le , David Lefèvre est placé en garde à vue. Lors de son audition, l’homme de 31 ans résiste aux gendarmes qui l’interrogent. Lefèvre donne ses explications, mais les gendarmes, ayant découvert le passé du criminel, prolongent sa garde à vue. Après un interrogatoire poussé, Lefèvre repart libre du commissariat ; faute de preuves et d’éléments à charges. Bien que Lefèvre soit relâché, les enquêteurs décident de le placer sur écoute téléphonique afin de le surveiller et de récolter davantage de preuves[1].

En , lors d’un appel téléphonique destiné à Sylvie, Lefèvre fanfaronne, lui disant qu’il a déjà tué trois fois. L’appel est intercepté par les enquêteurs qui, à la suite de cela, sont désormais convaincus de la culpabilité de Lefèvre. Ils décident néanmoins de préparer la future garde à vue du suspect, afin de trouver des éléments pour que ce dernier avoue les crimes qui lui sont imputés[1].

Arrestation et incarcération pour les meurtres du marais[modifier | modifier le code]

Le , Lefèvre est de nouveau placé en garde à vue[8]. Longuement interrogé, Lefèvre nie les faits et décide de ne plus répondre aux questions des gendarmes. Confronté à ses incohérences concernant la mort de Michaud, il finit par reconnaître être l'auteur de son assassinat. Dans la foulée de ses aveux, Lefèvre est emmené dans le marais de Camon, afin de répondre du meurtre d’Alexandre Michaud, mais, ne sachant pas que le corps de Julien avait été dévié par le courant du marais, Lefèvre livre que Julien Guérin était décédé au même endroit, en se dénonçant indirectement aux policiers.

À la suite de ses « aveux accidentels », Lefèvre est mis en examen, le , pour l'assassinat d’Alexandre Michaud et le meurtre de Julien Guérin puis placé en détention provisoire. Il est ainsi surnommé Le Tueur des Marais[9],[10],[11],[12],[13].

Le , après avoir nié les faits, Lefèvre écrit, de sa cellule de prison, une lettre au procureur, en avouant les deux meurtres avec des détails. Lefèvre rédige ses aveux, en exprimant des excuses et des remords vis-à-vis de l’entourage de ses victimes. À la suite du reçu de lettre, quelques jours plus tard, la juge d’instruction ordonne une reconstitution des deux crimes de Lefèvre[14],[15].

Le , la reconstitution a lieu et montre que David Lefèvre n’avait laissé aucune chance à ses victimes. Les parents des victimes sont également présents, afin de voir l'assassin de leurs enfants, qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. A la fin de la reconstitution, Lefèvre retourne en prison, sans avoir avoué le mobile de ses crimes[14].

Au début de 2013, David Lefèvre est renvoyé devant la Cour d’assises de la Somme pour l’assassinat d’Alexandre Michaud et le meurtre de Julien Guérin (la préméditation n’étant pas retenu pour ce crime)[7],[8],[14].

Second jugement pour meurtres[modifier | modifier le code]

Le , le procès de Lefèvre débute devant la Cour d’assises de la Somme[7].

L'accusé, âgé de 33 ans, reste inerte et muet, avouant qu’il accepterait sa condamnation et qu’il ne mériterait aucun soutien de ses amis et de ses proches ; ces derniers essayant néanmoins d’aider l’accusé, bien que ce dernier ne se défende pas.

L'un des avocats des parties civiles dresse le profil d'un tueur en série, en insistant sur le fait qu'il « ne tue pour rien ». Comme à son premièr procès d'assises, en 2002, Sylvie et Nathalie Lefèvre témoignent de leur jeunesse très lourde à porter : parents violents, alcooliques, une mère qui a reproché à chacun de ses enfants d'être venu au monde et un père condamné pour complicité de viol en réunion[16].

Le , Lefèvre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans[2].

Détention[modifier | modifier le code]

N’ayant pas fait appel de sa condamnation, David Lefèvre pourra formuler une demande de liberté conditionnelle en .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad et ae « Faites entrer l'accusé - lundi 3 février 2020 - page 22 sur 26 », sur www.telescoop.tv (consulté le )
  2. a et b « Assises de la Somme: David Lefèvre condamné à la prison à perpétuité », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )
  3. a b et c « Double meurtre près d'Amiens: l'accusé condamné à la perpétuité », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  4. « Juridictions pénales », sur www.service-public.fr (consulté le )
  5. Le Point magazine, « Double meurtre sans mobile: l'assassin présumé jugé à Amiens », sur Le Point, (consulté le )
  6. a et b Gauthier Lecardonnel, Affaire Alexandre MICHAUD : «Nous voulons qu'il dise la vérité», Amiens, Hubert Delarue, , 1 p. (lire en ligne), p. 1
  7. a b c et d TONY POULAINavec GAUTIER LECARDONNEL, « Lefèvre va-t-il enfin s'expliquer ? », sur Courrier picard (consulté le )
  8. a b et c « Le meurtrier présumé d'Alexandre Michaud est jugé dans la Somme », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
  9. « Double meurtre sans mobile à Amiens: la personnalité de l'accusé reste », sur Paris-Normandie (consulté le )
  10. « Ain. Un Bugiste tué dans la Somme : l’assassin présumé écroué », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  11. Par Le 16 décembre 2011 à 07h00, « Le mystère des deux cadavres de la Somme en partie levé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  12. « L’assassin présumé d’Alexandre Michaud mis en examen • La Voix de l'Ain », (consulté le )
  13. « Poursuivi aussi pour le meurtre de Julien Guérin », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
  14. a b et c « J.Guérin et A.Michaud : les meurtres reconstitués », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )
  15. « David Lefèvre avoue le meurtre de Julien Guérin », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
  16. « Assises de la Somme : réclusion à perpétuité requise contre David Lefèvre - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Documentaire télévisé[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]