Château de Villerouge-Termenès
château de Villerouge-Termenès | ||
château de Villerouge-Termenès | ||
Nom local | Vilaroja de Termenés | |
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Période ou style | Forteresse | |
Début construction | XIIe | |
Fin construction | XIVe | |
Propriétaire initial | Archevêques de Narbonne | |
Protection | Classé MH (1976) | |
Coordonnées | 43° 00′ 24″ nord, 2° 37′ 36″ est | |
Pays | France | |
Anciennes provinces de France | Roussillon | |
Région | Occitanie | |
Département | Aude | |
Commune | Villerouge-Termenès | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Villerouge-Termenès (en occitan Vilaroja de Termenés) est un château situé dans le département de l'Aude dans les Corbières.
Histoire
À partir de 1110 et jusqu'à la Révolution, le château et le village ont appartenu aux archevêques de Narbonne. Il était le siège d'une des 11 baylies de l'Archevêché, ce qui montre que les prélats s'intégraient à la société féodale et que la puissance ecclésiastique s'appuyait sur des seigneuries. Les archevêques durent défendre leurs biens contre leurs voisins, avant comme après la croisade des Albigeois. Villerouge était au cœur d'un vaste domaine, car l'archevêque de Narbonne était le seigneur de nombreux villages des environs et il y percevait des dîmes, des taxes ou des impôts. Pour percevoir ces revenus et gouverner ses vassaux, l'archevêque disposait d'un bayle (ou bailli), et Villerouge était au centre de la baylie. Les archevêques de Narbonne s'efforcèrent de fortifier cette place qui s'impose par sa robustesse. La grosse tour ou donjon de l'angle sud-est comporte trois salles superposées, aux murs très épais, dans lesquels ont été aménagés des escaliers. On parvient à une terrasse crénelée. Cette citadelle a sans doute été construite au XIIIe siècle, pendant le troisième quart du siècle peut-être. Faut-il y deviner le souci nouveau des autorités ecclésiastiques de mieux défendre leur bien[1] ?
Le château a joué un rôle important durant la croisade contre les Albigeois. Le dernier "Bon homme" cathare, Guilhem Bélibaste, y fut brûlé vif le 24 août 1321.
Le château, alors en ruines, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
Architecture
La forteresse date du XIIe siècle et a été remaniée au XIVe siècle.
Notes et références
- BELY (Lucien), Connaître les Cathares Editions Sud Ouest, 2006
- Notice no PA00102922, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture