Camille Alaphilippe
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Prix de Rome () |
La Baigneuse au miroir (d) |
Camille Marie Paul Alaphilippe est un sculpteur et céramiste français né le à Tours[1] et mort en Algérie après 1939.
Biographie
[modifier | modifier le code]Camille Alaphilippe est élève de Jean-Paul Laurens et Louis-Ernest Barrias à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
En 1898, il obtient le premier grand prix de Rome de sculpture avec une statue ayant pour sujet Caïn après la mort d'Abel poursuivi par la vengeance céleste ou Caïn après la mort d'Abel entend la malédiction de l'Éternel.
Dès 1901, il s'intéresse à la céramique. Son art s'inscrit dans la mouvance de l'Art nouveau.
Avec son épouse, la sculptrice Avog, ils décorent les grands magasins Félix Potin du boulevard Malesherbes à Paris et le jardin de François Carnot.
En 1914, il est nommé directeur de la manufacture de grès flammés d'Alexandre Bigot à Mer (Loir-et-Cher).
Après la Grande Guerre, démobilisé, malade et ruiné, il se rend en Algérie. Responsable de la section sculpture à l'École des beaux-arts d'Alger, il a pour élève André Greck en 1925.
Il réalise le Monument à Raffi, à la mémoire d'un ancien maire d'Alger, ainsi que les monuments dédiés aux victimes de la guerre dans plusieurs villes d'Algérie : Tipaza, Mostaganem, Aïn Témouchent, Bordj Bou Arreridj, Bordj El Kiffan, Bougie, Batna, Guelma, Saïda et Tébessa.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Alger :
- Monument à Alphonse Raffi, 1939, bronze, œuvre disparue.
- musée national des Beaux-Arts : Les Mains, bronze.
- Batna : Monument aux morts de Batna, 1925.
- Bordj El Kiffan : Monument au baron Chatelus de Vialar, 1934, buste en bronze, œuvre disparue en 1962[2].
- Nantes, jardin des plantes : Le Premier Miroir ou La Baigneuse au miroir, 1908, groupe en pierre[3].
- Paris :
- avenue de Wagram : Céramic Hôtel, 1904, décor en faïence de la façade.
- École nationale supérieure des beaux-arts : Caïn après la mort d'Abel poursuivi par la vengeance céleste, 1898, statue en plâtre[4].
- Petit Palais : La Femme au singe, 1908, bronze et grès.
- Toulouse : Monument aux morts de Philippeville, 1926, bronze, initialement érigé à Skikda en Algérie, transféré en 1969 à Toulouse[5].
- Tours
- jardin Mirabeau : Mystères douloureux… Et demain !!!, ou L'Enfant, 1905, groupe en marbre[6].
- musée des Beaux-Arts :
Galerie
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Détail de la façade du Céramic Hôtel (1904), Paris, avenue de Wagram, décoré de sculptures par Alaphilippe.
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Le Premier Miroir (1908), jardin des plantes de Nantes.
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Monument aux morts de Batna (1925).
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Monument aux morts de Philippeville (1926), Toulouse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de l'Indre-et-Loire, commune de Tours, acte de naissance no 652, année 1874 (vue 165/272).
- « Monument aux morts de 14-18, ou Monument au baron Chatelus de Vialar – Fort-de-l’Eau », notice sur e-monumen.net.
- « Le Premier Miroir ou la Baigneuse au Miroir – Jardin des Plantes – Nantes », notice sur e-monumen.net.
- « Caïn après la mort d'Abel poursuivi par la vengeance céleste », notice sur la base Cat'zArts.
- « Monument aux morts de 14-18, ou Monument aux morts de Philippeville (Algérie) – Toulouse », notice sur e-monumen.net.
- groupe sculpté - L'Enfant - Alaphilippe, Camille (14 août 1874 - Après 1939), notice sur agorha.inha.fr.
- [PDF] Musée des Beaux-Arts de Tours. Printemps-été 2018, p. 19.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Élisabeth Cazenave, Bernard Giovanangeli, Les artistes de l'Algérie, Éditions Association Abd-el-Tif, 2001
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :