Bataillons de police militaire d'Algérie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bataillons de police militaire d'Algérie
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays

Les bataillons de police militaire sont des unités de combat appartenant à la police militaire de l'armée nationale populaire (ANP) en Algérie.

Historique[modifier | modifier le code]

La police militaire existe depuis la création de l'armée nationale populaire (ANP) en 1962, ces unités étaient à la base des petits groupes répartis dans tous les régiments.

Ces unités à la base devaient monter la garde au niveau des régiments et elles avaient principalement pour but de traquer les appelés récalcitrants déserteurs ou cherchant à échapper au service national, de plus elles avaient également une mission de maintien de l’ordre à l’intérieur des régiments. Cependant elles ne disposent pas de pouvoir judiciaire qui est réservé à la gendarmerie nationale[1].

En 1990, l’armée nationale populaire (ANP) a mis sur pied le premier bataillon de police militaire le 90e BPM à Beni-Messous, de plus les bataillons de police militaire sont des unités d’élite antiterroristes, comme les unités de police militaire serbes ou d'ex-Yougoslavie Leurs hommes sont également formés à l’ESTS de Biskra[1].

Ces unités étaient sous le giron du CLAS durant la décennie noire et ils ont massivement participé à la lutte antiterroriste[2].

Aujourd'hui les unités de police militaire participent aux missions de protection et de sécurisation des installations, et elles organisent et assurent le déplacement des grandes unités de combat[3].

Organisation[modifier | modifier le code]

Les bataillons de police militaires sont présents au niveau de chaque siège de la région militaire. Ils assurent également la sécurité au niveau des 6 tribunaux militaire, et ils sont rattachés à la direction de la justice militaire[3].

On retrouve en Algérie 10 bataillons de police militaire soit 1 par région militaire et les plus grosses régions militaires possèdent plusieurs bataillons[3].

De plus les BPM travaillent conjointement avec les régiments de transport et de contrôle routier ainsi que tous les régiments de tous les corps d'armes qui ont besoin d'une escorte pour une manœuvre ou autres.

Liste des bataillons de police militaire :

Missions[modifier | modifier le code]

La police militaire assure la sécurité et l'application des lois au sein des régiments de l'armée nationale populaire (ANP). Son action se limite seulement à l'armée et aux militaires[2].

Les missions des bataillons de police militaire sont :

  • La sécurité des infrastructures militaires
  • La protection des officiers, et VIP
  • La gestion des prisonniers militaires, des prisonniers de guerre et des déserteurs
  • Le contrôle du trafic et approvisionnement
  • La garde régimentaire
  • La recherche d'individus recherché
  • La traque et la recherche des déserteurs
  • La lutte antiterroriste
  • Les actions commandos (en temps de guerre)

Armement et équipements[modifier | modifier le code]

Armement[3][modifier | modifier le code]

Les militaires des BPM ont en dotation le matériel de base des unités de l'armée algérienne à savoir :

Arme de poing[modifier | modifier le code]

Fusil d'assaut[modifier | modifier le code]

Fusil mitrailleur[modifier | modifier le code]

Fusil de précision[modifier | modifier le code]

Fusil à pompe[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Équipements[modifier | modifier le code]

Équipement individuel[3][modifier | modifier le code]

  • Treilli DPM de l'armée algérienne
  • Tenues de travail de l'armée algérienne
  • Rangers
  • Gilet pare-balles
  • Gilet tactique
  • Brassard (ou il est écrit dessus PM ou Police Militaire avec l'insigne du bataillon)
  • Casque spectra (blanc, ou avec une bande blanche couleur de la police militaire)
  • Radio
  • Éléments de décoration (fourragère blanche, ceinturon blanc, holster blanc, sur-chaussures blanches, manches blanches)
  • Gilet haute visibilité blanc gris et rouge (ou il est écrit Police Militaire ou PM
  • Casquette
  • Tenue de motard noire avec casque (pour les motards)

Véhicules[3][modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Forces spéciales et groupes d’intervention antiterroristes algériens » Centre Français de Recherche sur le Renseignement », sur Centre Français de Recherche sur le Renseignement (consulté le )
  2. a et b Habib Souaïdia, La sale guerre : Le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée algérienne, La Découverte, , 232 p. (ISBN 978-2-7071-7462-8, lire en ligne)
  3. a b c d e et f « Police Militaire [ Les Berets Rouges ] - Page 2 - ForcesDZ », sur www.forcesdz.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]