Antoine de Jessé-Charleval

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Eudoxe-Joseph-Emilien-Antoine, comte de Jessé-Charleval, né le à Marseille et mort le à Aix-en-Provence, est un avocat et homme politique français, maire de Marseille en 1877.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Fils d'Alphonse de Jessé, marquis de Charleval, héritier des noms et titres de la famille de Cadenet-Charleval, bibliophile[1] et directeur de la Revue de Marseille et de Provence, et d'Antoinette de Surian-Bras (sœur d'Alfred de Surian), il est le frère du général Alphonse de Jessé et le petit-neveu de Joseph-Henri de Jessé et d'Antoine Ambroise Auguste de Jessé. Il épouse en premières noces le à Marseille Marie de Romeuf (petite-fille de Jacques Alexandre Romeuf et de Claude François de Crouy-Chanel) qui décède l'année suivante. Il épouse en secondes noces, le à Aix-en-Provence, Gabrielle Fournier de Carles de Pradines. Il est le beau-père de Franck Viénot de Vaublanc, de Louis Dubois de La Patellière et du colonel Caudière (fils de Paul-Michel-Frédéric Caudière), tous trois officiers.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après son droit, Antoine de Jessé s'inscrit comme avocat au barreau de Marseille en 1860. Un des tout premiers avocat de Marseille, Antoine de Jessé-Charleval est élu bâtonnier de l'ordre des avocats de Marseille. Il est vice-président du Conseil des directeurs de la Caisse d'épargne et de prévoyance des Bouches-du-Rhône.

Il devient maire de Marseille en 1877, pour le parti conservateur et monarchiste avec l'appui du gouvernement du 16 mai.

Il est l'un des 450 jurisconsultes soutenant la « Consultations sur les projets de lois de M. Jules Ferry contre la liberté de l'enseignement » qui sera publiée par la Revue catholique des institutions et du droit en 1879.

Jessé-Charleval est également président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille en 1889 et 1905[2] et membre de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix.

Il possédait la villa Geneviève, à Marseille.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Émile Perrier, Les bibliophiles et les collectionneurs provençaux anciens et modernes : arrondissement de Marseille, Barthelet et Cie, 1897
  2. [1]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille ;
  • Académie de Marseille, Dictionnaire des Marseillais, Édisud, Marseille, 2001, (ISBN 2-7449-0254-3) ;
  • Ugo Bellagamba, Les avocats à Marseille: praticiens du droit et acteurs politiques, XVIIIe et XIXe siècles, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2001 ;

Biographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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