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Abderrahmane Djilali

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Abderrahmane Djilali
Cheikh Abderrahmane Ben Mohamed El Djilali
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 102 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
عبد الرحمان الجيلاليVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Domicile
Formation
Activités
Historien, Bash Hezzab, khatib, hezzab, écrivain, imam, muftiVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Abd al Qadir al-Jilani (ancêtre)
Sayyid (cousin ou cousine)
Ashraf (cousin ou cousine)
Mourabitoune (d) (cousin ou cousine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Mourabitoune (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Conseil islamique suprême en Algérie (d)
Comité National Algérien d'Observation du Croissant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Soufisme, acharisme en Algérie (d), acharisme, malikisme en Algérie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Titre honorifique
Sayyid
Œuvres principales
General history of Algeria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Cheikh Abderrahmane Ben Mohamed El Djilali, né le à Bologhine et mort le [1] à Alger, est un théologien et historien algérien.

Très tôt versé dans l'étude du Coran (à 15 ans il avait terminé d'apprendre le Livre Sacré), Abderrahmane Djilali a étudié à la Grande Mosquée d'Alger (Djamaâ el Kebir), à la mosquée Sidi Ramdane et au mausolée de Sidi Abderrahman et-Thaâlibi. Ses maîtres furent le Cheikh El Bouziri, le professeur Bencheneb et les oulémas Bensmaïa, cheikh Belkacem El Hafnaoui[2], Zeribi El Azhari et Brahim Ben Hassen[3].

Érudit, historien et sociologue versé dans le fiqh (science de l'Islam), il a animé de nombreuses émissions radiophoniques consacrées à la religion et aux questions sociales.

En 1960, il obtient le Grand Prix Littéraire en Algérie pour la langue arabe pour son Histoire générale de l'Algérie qui en est à sa 8e réédition[4].

Il a également écrit d'autres livres consacrés au Pèlerinage à la Mecque, aux trois villes millénaires (Alger, Médéa, Miliana)[5], ainsi que des pièces de théâtre.

  • Histoire générale d'Algérie, T4, 4e édition, Beyrouth 1984
  • Histoire des Trois villes, Ed. Ministère de la culture, Alger 2005. (8e Édition) ; (1re Édition 1972)

Notes et références

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  1. Décès de Cheikh Abderrahmane Djilali, el-annabi / Le Quotidien d'Oran, 12 novembre 2010 (texte).
  2. Kamel Bouchama, Algérie, terre de foi et de culture, Editions Houma, (ISBN 978-9961-66-494-0, lire en ligne)
  3. Abderrahmane el-Djilali ou le souvenir d'un pieux historien, Kaddour M'Hamsadji, l'Expression du 24 novembre 2010
  4. « Cheikh Abderrahmane Djilali : Célèbre théologien et historien algérien », sur Djazairess (consulté le ).
  5. https://www.elwatan.com/archives/culture-archives/folio-cheikh-abderrahmane-djilali-historien-01-12-2010

Lien externe

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