René Malleville
Conseiller municipal de Marseille | |
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Nom de naissance |
René Julien Lucien Malleville |
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René Malleville, né le à Carcassonne, est une personnalité médiatique marseillaise. Il est tour-à-tour militant politique, syndicaliste, patron de bar, et chroniqueur dans des émissions diffusées sur internet, à la radio et à la télévision. Il est principalement célèbre en tant que supporter de l'Olympique de Marseille.
Biographie
René Malleville est le fils d'un policier, cadet d'une fratrie de quatre enfants. Alors qu'il est âgé de 4 ans, son père est envoyé à Mogador au Maroc. En 1957, la famille s'installe à Marseille[1]. Il étudie à l'école communale de Saint-Mitre puis au collège des Chartreux et au lycée Le Chatelier où il tente sans succès de passer un CAP de soudure[1]. Il assiste à un match de l'Olympique de Marseille au Vélodrome alors qu'il est adolescent et nourrit dès lors une passion pour ce club[1],[2].
René Malleville devient chauffeur de bus à la Régie des transports de Marseille (RTM). Il commence sa vie publique en s'engageant en politique[3]. Il est élu conseiller municipal du maire socialiste de Marseille Gaston Defferre en 1977[1],[3]. Au moment de préparer les élections municipales de 1983, Defferre l'écarte de l'équipe de campagne et il ne se représente pas. Jugeant la section CGT de la RTM « trop timide à son goût[3] », René Malleville crée sa propre organisation syndicale en 1984[1]. Sous le mandat de maire de Marseille de Robert Vigouroux, il organise plusieurs opérations de mobilisation (séquestration, blocage de la ville)[1],[3]. Il est révoqué de la RTM en 1989[1],[3].
Grâce aux dons de plusieurs de ses amis, René Malleville achète le bar « Le Bretagne » à Marseille et y établit le lieu de rassemblement des « Yankees », groupe de supporters du virage Nord du stade Vélodrome[2],[3]. Il participe activement à la vie du groupe et à son recrutement[3]. En 2005, il vend son bar, quitte les « Yankees » pour un autre groupe, les « Dodger's »[1],[2],[3].
En 2005, il enregistre le single Point de vue qu'il déclare avoir vendu à 4800 exemplaires[3].
René Malleville se présente aux élections municipales de 2008 sur la liste du socialiste Jean-Noël Guérini[3]. Il est conseiller communautaire et délégué aux sports dans la mairie du 2e secteur et ne se représente pas en 2014[1].
À partir de la fin des années 2000, il intervient très régulièrement dans les émissions diffusées sur le site internet Le Phocéen consacrée à l'Olympique de Marseille, en association avec La Provence[4]. À partir de 2012, il propose « La minute de René » au cours de laquelle il analyse chaque match de l'OM[1],[3]. Ces vidéos deviennent virales et lui permettent d'accroître sa notoriété en dehors de Marseille. Il intervient depuis régulièrement dans les médias nationaux[1], comme Cuisine TV ou encore Thalassa[5], et ses différentes pages sur les médias sociaux sont très suivies[3],[6]. En 2017, il comptabilise 71 300 abonnés sur Twitter[7] puis 81 000 en 2019[8] et chacune des vidéos de « La minute de René » est vue plus de 300 000 fois[7]. Il estime que son succès est surtout dû à son côté « grande gueule[5] », ses emportements caricaturaux[6], et la défense d'une identité marseillaise et sudiste[9].
À partir de , il intervient régulièrement dans l'émission Touche pas à mon poste ! diffusée sur C8[10] et quitte cette émission en novembre de la même année[11].
René Malleville est également présent sur les ondes de Radio Star, radio locale marseillaise, dans l'émission Mon OM à moi avec César Léoni, Émilie Fargier et Samuel Massilia[réf. nécessaire][12].
En août 2021, il doit temporairement arrêter ses apparitions sur les écrans et annonce sur les réseaux sociaux qu'il est atteint d'un cancer et qu'il doit débuter une chimiothérapie.
Télévision
Filmographie
- 2018 : Taxi 5 de Franck Gastambide : Lui-même
Références
- Mathias Edwards, « René Malleville : J'ai déjeuné avec Mitterrand et Mauroy, alors Eyraud... », So Foot, (consulté le ).
- Christophe Zemmour, « René Malleville : Marseille m’a donné une famille et mes joies », Les Cahiers du football, (consulté le ).
- Vincent Matalon, « Démission de Bielsa : qui est René Malleville, le supporter de l'OM en colère ? », France Info, (consulté le ).
- « La vie selon Néné », La Marseillaise, (consulté le )
- « L'OM a sa grande gueule », Le Parisien, (consulté le ).
- Michel Henry, Massilia Foot System, Paris, Marabout, (lire en ligne), chap. 7
- Mickaël Caron, « René Malleville, le vrai visage de l'OM », Le Journal du dimanche, (consulté le ).
- Christophe-Cécil Garnier et Frédéric Scarbonchi, Supporter: Un an d'immersion dans les stades de football français, Paris, Amphora, (lire en ligne), chap. 5.
- Paul Halbedel, « Supporter n°1 de l’Olympique de Marseille, René Malleville assure la promotion du Lauragais », Le Parisien, (consulté le ).
- « TPMP: René Malleville bientôt chroniqueur sur C8 ? », sur MCE TV, (consulté le )
- Prisma Média, « PHOTO René Malleville quitte TPMP : le tendre message d’Isabelle Morini-Bosc - Voici », sur Voici.fr (consulté le )
- « MON OM A MOI », sur radiostarcom.com (consulté le )
Liens externes