René Malleville

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René Malleville
René Malleville en 2020.
Fonction
Conseiller municipal de Marseille
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
René Julien Lucien MallevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

René Malleville, né le à Carcassonne, est une personnalité médiatique marseillaise. Il est tour-à-tour militant politique, syndicaliste, patron de bar, et chroniqueur dans des émissions diffusées sur internet, à la radio et à la télévision. Il est principalement célèbre en tant que supporter de l'Olympique de Marseille.

Biographie

René Malleville est le fils d'un policier, cadet d'une fratrie de quatre enfants. Alors qu'il est âgé de 4 ans, son père est envoyé à Mogador au Maroc. En 1957, la famille s'installe à Marseille[1]. Il étudie à l'école communale de Saint-Mitre puis au collège des Chartreux et au lycée Le Chatelier où il tente sans succès de passer un CAP de soudure[1]. Il assiste à un match de l'Olympique de Marseille au Vélodrome alors qu'il est adolescent et nourrit dès lors une passion pour ce club[1],[2].

René Malleville devient chauffeur de bus à la Régie des transports de Marseille (RTM). Il commence sa vie publique en s'engageant en politique[3]. Il est élu conseiller municipal du maire socialiste de Marseille Gaston Defferre en 1977[1],[3]. Au moment de préparer les élections municipales de 1983, Defferre l'écarte de l'équipe de campagne et il ne se représente pas. Jugeant la section CGT de la RTM « trop timide à son goût[3] », René Malleville crée sa propre organisation syndicale en 1984[1]. Sous le mandat de maire de Marseille de Robert Vigouroux, il organise plusieurs opérations de mobilisation (séquestration, blocage de la ville)[1],[3]. Il est révoqué de la RTM en 1989[1],[3].

Grâce aux dons de plusieurs de ses amis, René Malleville achète le bar « Le Bretagne » à Marseille et y établit le lieu de rassemblement des « Yankees », groupe de supporters du virage Nord du stade Vélodrome[2],[3]. Il participe activement à la vie du groupe et à son recrutement[3]. En 2005, il vend son bar, quitte les « Yankees » pour un autre groupe, les « Dodger's »[1],[2],[3].

En 2005, il enregistre le single Point de vue qu'il déclare avoir vendu à 4800 exemplaires[3].

René Malleville se présente aux élections municipales de 2008 sur la liste du socialiste Jean-Noël Guérini[3]. Il est conseiller communautaire et délégué aux sports dans la mairie du 2e secteur et ne se représente pas en 2014[1].

À partir de la fin des années 2000, il intervient très régulièrement dans les émissions diffusées sur le site internet Le Phocéen consacrée à l'Olympique de Marseille, en association avec La Provence[4]. À partir de 2012, il propose « La minute de René » au cours de laquelle il analyse chaque match de l'OM[1],[3]. Ces vidéos deviennent virales et lui permettent d'accroître sa notoriété en dehors de Marseille. Il intervient depuis régulièrement dans les médias nationaux[1], comme Cuisine TV ou encore Thalassa[5], et ses différentes pages sur les médias sociaux sont très suivies[3],[6]. En 2017, il comptabilise 71 300 abonnés sur Twitter[7] puis 81 000 en 2019[8] et chacune des vidéos de « La minute de René » est vue plus de 300 000 fois[7]. Il estime que son succès est surtout dû à son côté « grande gueule[5] », ses emportements caricaturaux[6], et la défense d'une identité marseillaise et sudiste[9].

À partir de , il intervient régulièrement dans l'émission Touche pas à mon poste ! diffusée sur C8[10] et quitte cette émission en novembre de la même année[11].

René Malleville est également présent sur les ondes de Radio Star, radio locale marseillaise, dans l'émission Mon OM à moi avec César Léoni, Émilie Fargier et Samuel Massilia[réf. nécessaire][12].

En août 2021, il doit temporairement arrêter ses apparitions sur les écrans et annonce sur les réseaux sociaux qu'il est atteint d'un cancer et qu'il doit débuter une chimiothérapie.

Télévision

Filmographie

Références

  1. a b c d e f g h i j et k Mathias Edwards, « René Malleville :  J'ai déjeuné avec Mitterrand et Mauroy, alors Eyraud...  », So Foot, (consulté le ).
  2. a b et c Christophe Zemmour, « René Malleville : Marseille m’a donné une famille et mes joies », Les Cahiers du football, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k et l Vincent Matalon, « Démission de Bielsa : qui est René Malleville, le supporter de l'OM en colère ? », France Info, (consulté le ).
  4. « La vie selon Néné », La Marseillaise, (consulté le )
  5. a et b « L'OM a sa grande gueule », Le Parisien, (consulté le ).
  6. a et b Michel Henry, Massilia Foot System, Paris, Marabout, (lire en ligne), chap. 7
  7. a et b Mickaël Caron, « René Malleville, le vrai visage de l'OM », Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  8. Christophe-Cécil Garnier et Frédéric Scarbonchi, Supporter: Un an d'immersion dans les stades de football français, Paris, Amphora, (lire en ligne), chap. 5.
  9. Paul Halbedel, « Supporter n°1 de l’Olympique de Marseille, René Malleville assure la promotion du Lauragais », Le Parisien, (consulté le ).
  10. « TPMP: René Malleville bientôt chroniqueur sur C8 ? », sur MCE TV, (consulté le )
  11. Prisma Média, « PHOTO René Malleville quitte TPMP : le tendre message d’Isabelle Morini-Bosc - Voici », sur Voici.fr (consulté le )
  12. « MON OM A MOI », sur radiostarcom.com (consulté le )

Liens externes