Le Jardinier d'Argenteuil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 juillet 2021 à 20:21 et modifiée en dernier par Jules* (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Le Jardinier d'Argenteuil

Réalisation Jean-Paul Le Chanois
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre Comédie
Durée 86 minutes[1]
Sortie 1966

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Jardinier d'Argenteuil est un film franco-allemand de Jean-Paul Le Chanois sorti en 1966.

Synopsis

Sous son allure bonasse d'amoureux des fleurs et de peintre naïf, le père Tulipe est un faux-monnayeur qui fabrique uniquement des petites coupures pour améliorer son ordinaire. Son filleul Noël, acoquiné avec Hilda, une nurse suisse, connaît son secret. Hilda pousse Tulipe à fabriquer des billets plus intéressants. Le vieux obtempère et bientôt le trio s'installe sur la Côte. Tulipe accède à une vie confortable et le baron de Santis, séduit par ses tableaux naïfs, l'invite sur son yacht et l'entraîne au casino où Tulipe, en veine, rafle une fortune. Hilda et Noël, épouvantés par la présence de gendarmes, brûlent ce qu'ils croient être des faux billets. Tulipe retournera aux fleurs d'Argenteuil aux côtés du fiacre et du cheval qu'il a achetés durant son voyage.

Fiche technique

Distribution

Réception

Quatrième collaboration entre Jean Gabin et le réalisateur Jean-Paul Le Chanois, après Le Cas du docteur Laurent, Les Misérables et Monsieur, Le Jardinier d'Argenteuil rencontra à sa sortie un véritable échec commercial, totalisant seulement 195 556 entrées dans les salles parisiennes, en huit semaines à l'affiche. Le film ne fait guère mieux en province, bien que totalisant plus de 673 000 entrées, soit un total de 868 897 entrées[2]. L'insuccès du film marque la fin de la carrière cinématographique de Le Chanois, qui finira sa carrière à la télévision. Quant à Gabin, qui avait connu un score similaire avec Pour l'amour du ciel, seize ans auparavant, il attendra l'année suivante, avec Le Soleil des voyous, pour retrouver le succès.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 14

Liens externes